Jules Dhotel

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Jules Dhotel
Fonctions
Président
Fédération internationale des sociétés magiques
-
Président
Fédération française des artistes prestidigitateurs
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Dhotel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
HedoltVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Vue de la sépulture.

Jules Dhotel, né à Neufchâteau (Vosges) le et mort le à Paris, est un médecin et sculpteur français connu surtout pour ses activités de prestidigitateur.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jules Dhotel est docteur en médecine à l'âge de 24 ans[1].

Il expose au Salon des artistes français dès 1913 ainsi qu'au Salon des médecins de 1911 à 1918, à l'Exposition des artistes du IVe arrondissement de 1913 et au Salon des humoristes en 1914[2].

Jules Dhotel se produit comme prestidigitateur sous le nom de scène Hedolt[3]. Il devient le président de l'Association syndicale des artistes prestidigitateurs (ASAP) à partir d'avril 1941 et le demeure lorsque cette association fusionne en décembre 1944 avec le Syndicat international des artistes prestidigitateurs (SIAP) pour devenir l'Association française des artistes prestidigitateurs (AFAP)[4], jusqu'en 1963. Il est aussi président de la Fédération internationale des sociétés magiques en 1947 et 1951. En 1948, il fonde le French-ring Cercle Jules Dhotel, rattaché à l'International Brotherhood of Magicians, qui devient en 2002 le Cercle français de l'illusion (CFI)[5].

À Paris, il habite très longtemps au 44, rue Saint-Antoine. Il meurt le 16 juin 1967[6] et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (92e division).

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Postérité[modifier | modifier le code]

Une rue de sa ville de naissance porte son nom depuis 1979[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

On lui doit de nombreux bustes, des médaillons, des médailles, des plaques décoratives et des statuettes[2]. Ses œuvres les plus célèbres sont un Buste du sculpteur L. R. Piron, un Buste du Docteur Rabier et une statuette représentant l'Amour[2].

  • 1935 : médaillon de bronze à l'effigie de Robert Houdin[7].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Il édita le Journal de la prestidigitation, créé par Agosta Meynier en 1905, magazine de l'Association syndicale des artistes prestidigitateurs (ASAP).
  • Un rêve : sketch magique en vers, suivi de l'explication détaillée de tous les tours présentés dans ce sketch, composition de J. Hedolt, Journal de la prestidigitation, 1927, 68 p.
  • La Prestidigitation sans bagages, éditions A. Mayette, somme de référence sur la prestidigitation, publiée en 8 volumes entre 1936 et 1942.
  • Magic with Small Apparatus, Fleming Book Company, 1947, traduction anglaise par Paul Fleming du premier volume de La Prestidigitation sans bagages.
  • Deux conférences sur la prestidigitation, édition A. Mayette, 1948.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Saviez-vous qu’une rue de Neufchâteau porte le nom d’un magicien ? », sur vosgesmatin.fr, (consulté le )
  2. a b c d et e René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 409
  3. Who's Who in Magic, Sphinx, février 1935
  4. « La FFAP... Plus d'un siècle d'existence magique ! », sur magie-ffap.com (consulté le )
  5. « De 1948 à nos jours... », sur cerclefrancaisdelillusion.fr (consulté le )
  6. « Jules Dhotel (1869-1967) », sur musee-orsay.fr (consulté le )
  7. Jean Chavigny, Le Roman d'un artiste : Robert-Houdin, rénovateur de la magie blanche, Blois, Impr. de Lhermite, , 181 p. (lire en ligne), p. 170

Liens externes[modifier | modifier le code]