Juan Manuel Abal Medina

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Juan Manuel Abal Medina
Illustration.
Juan Manuel Abal Medina, en 2009.
Fonctions
Chef de cabinet des ministres de la Nation Argentine

(1 an, 11 mois et 10 jours)
Président Cristina Fernández de Kirchner
Prédécesseur Aníbal Fernández
Successeur Jorge Capitanich
Secrétaire à la communication

(10 mois et 28 jours)
Prédécesseur Enrique Albistur
Successeur Alfredo Scoccimarro
Secrétaire à l'administration publique

(2 ans, 5 mois et 11 jours)
Prédécesseur Daniel Fihman
Successeur Juan José Ross
Biographie
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Buenos Aires (Argentine)
Nationalité argentine
Parti politique Front pour la victoire
Parti justicialiste
Diplômé de Université de Buenos Aires

Juan Manuel Abal Medina
Chef de cabinet des ministres d'Argentine

Juan Manuel Abal Medina (né le à Buenos Aires) est un homme politique et écrivain argentin, devenu Chef de cabinet des ministres d'Argentine à partir du .

Biographie[modifier | modifier le code]

Juan Manuel Abal Medina est né à Buenos Aires. Son père Juan Manuel Abal Medina Senior, fut secrétaire général du mouvement péroniste au début des années 1970 et fut le dernier représentant du leader populiste Juan Perón avant son retour en Argentine en 1973. Son oncle, Fernando Abal Medina, a fondé l'organisation [1] Montoneros d[2]. Les activités politiques de sa famille ont abouti à leur persécution durant la dictature militaire (1976-1983), s'exilant au Mexique[3].

Abal Medina retourna en Argentine. Il y obtint une licence en science politique à l'Université de Buenos Aires en 1994 et devint Philosophiæ doctor en science politique en 2000 à la Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales, à Mexico. Puis il enseigna à l'Université nationale de Quilmes, à l'Université nationale du général San Martín, et à l'université de San Andrés. Abal Medina a publié un nombre important d'ouvrages, le premier en 2001 avec son étude sur l'histoire des élections en Argentine, El federalismo electoral argentino, ainsi que de nombreux articles dans des magazines de science politique[4].

Il entra dans la vie publique en 2000, en tant que directeur de l'Institut de l'Administration nationale publique, sous le mandat du président Fernando de la Rúa, et en 2001 fut désigné directeur politique et législatif du maire de Buenos Aires, Aníbal Ibarra, devenant plus tard son directeur de la planification stratégique entre 2003 et 2005. Il fut nommé sous-secrétaire à l'Administration publique par le président Néstor Kirchner, poste qu'il occupa d' à , et fut promu secrétaire au même poste par Cristina Kirchner. Il reçut également le portefeuille d'assistant du Chef de cabinet des ministres en [4]. Il occupe ensuite le poste de secrétaire à la communication du janvier à .

Le , il est nommé Chef de cabinet des ministres d'Argentine par la présidente Cristina Kirchner, en remplacement de Aníbal Fernández, élu au Sénat[5].

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Evaluando el desempeño democrático de las instituciones políticas argentinas, Ed. Prometeo, Buenos Aires, Argentina, 2007[6].
  • Participación y Control ciudadanos: el funcionamiento de los mecanismos institucionales electorales y societales de accountability vertical en la Argentina con Marcelo Cavarozzi (comp.), UBACyT – UNSAM – FIDENTIA, Buenos Aires, Argentina, 2007[6].
  • Los senderos de la nueva izquierda partidaria, Ed. Prometeo, Buenos Aires, Argentina, 2006. (ISBN 987-574-090-X)[6].
  • Muerte y resurrección de la representación política, Fondo de Cultura Económica, Buenos Aires, Argentina, 2004. (ISBN 950-557-621-8)[6].
  • Los partidos políticos: ¿un mal necesario?, Colección Claves para Todos, Buenos Aires, Argentina, 2004. (ISBN 9871181027)[6].
  • El asedio a la política. Los partidos latinoamericanos en la era neoliberal con Marcelo Cavarozzi (comps.). Ed. Homo Sapiens, Rosario, Argentina, 2002. (ISBN 9508083522)[6].
  • El federalismo electoral argentino. Sobrerrepresentación, reforma política y gobierno dividido en la Argentina con Ernesto Calvo (comps.). EUDEBA, Buenos Aires, Argentina, 2001. (ISBN 9502311736)[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. d'extrême gauche
  2. ont les activités violentes ont favorisé l'éclatement de la Guerre sale
  3. (en) « Abal Medina, un "hijo" de Montoneros que en 2002 ya admiraba a Kirchner », Diario Perfil
  4. a et b (en) « Juan Manuel Abal Medina: curriculum vitae » [archive du ], University of Buenos Aires School of Social Sciences
  5. (en) « Abal Medina asume en la Secretaría de Administración Pública », Diario El Argentino
  6. a b c d e f et g (en) « CV Abal Medina », Presidencia de la Nación Argentina, 22 de junio 2011