Johann Peter Pixis

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Johann Peter Pixis
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Johann Peter Pixis
Lithographie de August Kneisel

Naissance
Mannheim
Drapeau du Palatinat du Rhin Palatinat du Rhin
Décès (à 86 ans)
Baden-Baden
Drapeau du Grand-duché de Bade Grand-duché de Bade
Activité principale Compositeur, pianiste
Style Romantique
Maîtres Johann Georg Albrechtsberger
Enseignement Baden-Baden
Élèves Josef Čapek, Virginia Gabriel
Ascendants Friedrich Wilhelm Pixis
Descendants Francilla Pixis

Johann Peter Pixis (né le à Mannheim en électorat palatin et mort le à Baden-Baden dans ce même pays) est un pianiste et compositeur badois.

Il vécut à Paris entre 1825 et 1845, où il travailla comme pianiste de concert. En 1845 il partit pour Baden-Baden où il enseigna le piano et composa de la musique de chambre jusqu'à sa mort.

Biographie[modifier | modifier le code]

Johann Peter Pixis était le fils de l'organiste de Mannheim Friedrich Wilhelm Pixis (1755-1805) et frère du violoniste Friedrich Wilhelm Pixis. Le père initia d'abord lui-même les deux enfants à la musique. Johann Peter Pixis vint au monde en 1788 et connut son premier public à partir de 9 ans. Il fit une tournée de trois ans avec son frère aîné, en 1797. Les deux enfants étaient alors considérés comme des enfants prodiges et faisaient des tournées de concerts à travers l'Allemagne, le Danemark, la Russie et la Pologne.

Entre 1807 et 1808, Pixis part à Vienne où il devient un des élèves d'Albrechtsberger et prend contact, entre autres, avec Ludwig van Beethoven, Giacomo Meyerbeer, et Franz Schubert. Il resta à Vienne (faisant cependant de brèves interruptions) jusqu'en 1823, où il tenta, en vain, de faire une carrière comme compositeur d'opéras.

En tant que pianiste apprécié, il déménage en 1825 pour Paris, où il travaille comme pianiste et partenaire de musique de chambre. À l'apogée de sa carrière, en 1830, Johann Peter Pixis est l'un des pianistes les plus couronnés de succès de son temps. En 1840, il s'installa à Baden-Baden, et se retira de la vie publique et enseigna la musique à sa fille adoptive, Francilla Pixis (1816-1845), qui devint chanteuse d'opéra et à son neveu, Théodore Pixis (1831–1856).

Œuvres (sélection)[modifier | modifier le code]

Parmi ses nombreuses œuvres, il écrivit la troisième variation de Hexaméron (1837), une œuvre créée avec six autres compositeurs (dont Franz Liszt et Frédéric Chopin) constituée de variations sur un thème de Bellini. Il contribua également une œuvre collaborative de 1819 à 1823 (cette fois impliquant 51 compositeurs) : Les variations sur une valse de Diabelli. Anton Diabelli avait demandé à un certain nombre de compositeurs de composer une variation sur une courte valse qu'il avait écrite. Ludwig van Beethoven écrivit ses fameuses 33 variations sur la valse de Diabelli.

Opéras[modifier | modifier le code]

Opérette[modifier | modifier le code]

Musique instrumentale[modifier | modifier le code]

  • Concertino pour piano et orchestre en mi bémol majeur, op. 68 (Leipzig, 1826)
  • Concerto pour piano et orchestre en ut majeur, op. 100 (Vienne, 1826)
  • Quatuor pour piano, violon, alto et violoncelle, op. 4
  • Quintette pour le piano-forte, violon, alto, violoncelle et contrebasse, op. 99
  • Grand Trio pour pianoforte, violon et violoncelle, op. 75
  • Second Grand Trio pour pianoforte, violon et violoncelle, op. 86
  • Troisième Grand Trio pour pianoforte, violon et basse, op. 95
  • Quatrième Grand Trio pour pianoforte, violon et violoncelle, op. 118
  • Cinquième Grand Trio pour pianoforte, violon et violoncelle, op. 129
  • Sixième Grand Trio pour pianoforte, violon et violoncelle, op. 139
  • Septième Grand Trio pour pianoforte, violon et violoncelle, op. 147
  • Fantaisie Militaire, pour clavier et orchestre, op. 121 (Leipzig, 1833)

Discographie[modifier | modifier le code]

  • Concertino pour piano et orchestre en mi bémol majeur, op. 68 ; Concerto pour piano & orchestre en ut majeur, op. 100 - Tasmanian Symphony Orchestra, Howard Shelley, piano et direction (10-, coll. « Le Concerto romantique pour piano » vol. 58 Hyperion CDA67915) (OCLC 895126794) — avec le Concerto pour piano, op. 5 de Thalberg.
  • Trios avec piano - Leonore Piano Trio : Benjamin Nabarro, violon ; Gemma Rosefield, violoncelle ; Tim Horton, piano (21-, SACD Hyperion) (OCLC 1021754097)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Aus Joh. Peter Pixis Memoiren. Dans: Richard Batka (de), Kranz. Gesammelte Blätter über Musik. Lauterbach & Kuhn, Leipzig, 1903, p. 86–110.
  • Lucian Schiwietz, Johann Peter Pixis. Beiträge zu seiner Biographie, zur Rezeptionshistoriographie seiner Werke und Analyse seiner Sonatenformung (= Europäische Hochschulschriften. Reihe 36: Musikwissenschaft. Vol. 109), Lang, Francfort-sur-le-Main, 1994, (ISBN 3-631-47129-7) (Zugleich: Bonn, Universität, Dissertation, 1991).
  • Lucian Schiwietz: Die schaurig-schöne Geschichte von den Räubern bei Maria Kulm und die musikdramatischen Ambitionen eines Nicht-nur-Klaviervirtuosen. Johann Peter Pixis romantische Oper „Bibiana oder die Kapelle im Walde“. Dans: Torsten Fuchs, Die Oper in Böhmen, Mähren und Sudetenschlesien. Bericht (= Veröffentlichungen des Sudetendeutschen Musikinstituts. Berichte. 4). Sudetendeutsches Musikinstitut, Ratisbonne, 1996, (ISBN 3-9803294-6-1), p. 80–84.
  • (de) Christoph Kammertöns (de)Pixis. Dans: Ludwig Finscher (dir.), Die Musik in Geschichte und Gegenwart. 2e édition, Personenteil, Band 13 (Paladilhe – Ribera). Bärenreiter/Metzler, Cassel, 2005, ISBN 3-7618-1133-0, p. 652–654 (lire en ligne, abonnement nécessaire)

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]