Jean Maurice Paul Jules de Noailles

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Jean Maurice Paul Jules de Noailles
Fonction
Duc
Duché d'Ayen
-
Titre de noblesse
Duc
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 51 ans)
Bergen-BelsenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Maurice Paul Jules de NoaillesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père
Adrien de Noailles (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Yolande d'Albert de Luynes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Solange d'Ayen (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Sport
Discipline sportive
Blason

Jean Maurice Paul Jules de Noailles, 6e duc d'Ayen (1895), né à Paris le est un résistant français mort à Bergen-Belsen le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Grand sportif, il fut champion du monde et plusieurs fois champion de France de tir aux pigeons.

Résistant, il fut arrêté par la Gestapo le à Paris, à la suite d'une dénonciation restée anonyme. Torturé et interné avenue Foch, puis à Compiègne (Oise), il est successivement déporté à Buchenwald-Flossenburg, à Oranienburg et enfin à Bergen-Belsen, où il meurt quelques jours avant la fin de la guerre. Ses restes n'ont pas été retrouvés[1].

Descendance[modifier | modifier le code]

Fils d'Adrien Maurice Victurnien Mathieu de Noailles (1869-1953), duc de Noailles, et de la duchesse, née Yolande d'Albert de Luynes (1870-1952), il épouse à Paris, le , Solange Marie Christine Louise de Labriffe, (dit Solange d'Ayen) (1898-1976)[2]. Ils ont deux enfants :

  1. Geneviève Hélène Anne Marie Yolande de Noailles (1921-1998) qui épouse (1947) Jean Gaston Amaury Raindre (1924) ;
  2. Adrien Maurice Edmond Marie Camille de Noailles (1925-). Engagé volontaire, mort pour la France dans les Vosges[3].

Hommage[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Cannes, en sa délibération du , décide de rebaptiser l’avenue Bellevue en avenue Jean de Noailles. Son père, Adrien de Noailles,, en remercie la municipalité dans une lettre datée du [4]. La plaque qui porte son nom, apposée dans le bas de l’avenue, est fleurie chaque .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Georges Martin, Histoire et généalogie de la maison de Noailles, éd. par l’auteur, nov. 1993.
  2. « Solange d'Ayen (1898-1976) », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le )
  3. (en) Justine Picardie, Miss Dior : A Story of Courage and Couture, Faber & Faber, , 352 p. (ISBN 9780374210359, lire en ligne), p. 199
  4. Archives municipales, ID 174.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]