Jean Lescarts

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Jean Lescarts
Fonction
Bourgmestre de Mons
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Biographie
Naissance
Décès
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MonsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Louis Adolphe Lescarts
Nationalité
Activités

Jean Lescarts, né à Mons le [1] où il est mort le , était un homme politique belge libéral. Comme bourgmestre de Mons, il s'est efforcé d'embellir sa ville natale et de sauvegarder son patrimoine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean Louis Adolphe Lescarts naît le 20 septembre 1851 dans une famille bourgeoise à Mons. Il est le fils de Ferdinand Lescarts, avocat, et de Palmire Herrebaut. Il est le cousin d'Arthur Lescarts, bourgmestre de Mons, et député à la Chambre des représentants.

Il fait des études à l'Athénée de Mons et des études universitaires en droit. Docteur en droit, il s'inscrit au barreau de Mons en mai 1874[2] et sera nommé à plusieurs reprises bâtonnier.

Le 25 octobre 1881, il est élu conseiller communal et nommé successivement échevin des Finances et des Travaux et bourgmestre de Mons du 1er août 1905 jusqu'à sa mort en 1925.

Il contribue à la construction d’un nouvel athénée remplaçant celui qu’il avait connu durant son adolescence et préserve de la destruction l'infirmerie du couvent de la congrégation des filles de Notre-Dame (datant de1636) .

Il rejoint l’Assemblée wallonne à l’automne 1912 et est l’un des délégués de Mons au sein de cet organisme wallon chargé d’étudier la question de la séparation administrative. Une fois l'emblème wallon adopté par l'Assemblée wallonne en 1913, Jean Lescarts est l’un des premiers à pavoiser l'hôtel de ville de Mons aux couleurs wallonnes[3].

Dans le premier mois des hostilités en août 1914 lors de la Première Guerre mondiale, il est pris en otage et utilisé comme bouclier humain par les Allemands lors de la bataille de Mons. Il évite miraculeusement d'être tué et parvient à s'échapper[4]. Il s'efforce au cours de la guerre de protéger et ravitailler au mieux la population montoise alors que la pénurie règne, ce qui lui vaut la reconnaissance des montois.

En ami des arts, érudit et collectionneur, Jean Lescarts a transformé sa maison en une galerie d'art. L'on retrouve ses collections au musée du Folklore et de la Vie montoise « Jean Lescarts » situé dans l'ancienne infirmerie du couvent de la congrégation des filles de Notre-Dame que Jean Lescarts avait sauvé de la destruction en 1910[3] et restauré[5].

À la suite de son décès le 9 décembre 1925, il reçoit des funérailles civiles.

Hommages et distinctions[modifier | modifier le code]

Le musée du Folklore et de la Vie montoise est aussi baptisé Maison Jean Lescarts en son honneur.

Une « rue Jean Lescarts » perpétue sa mémoire dans Mons intra muros.

Les distinctions honorifiques suivantes lui ont été décernées :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance à Mons, n° 478, vue 573/1273.
  2. « En province », Le Soir,‎ , p. 2 (lire en ligne Accès limité)
  3. a et b Paul Delforge, « Jean Lescarts », sur Connaître la Wallonie, (consulté le )
  4. « A Mons », L'Indépendance Belge,‎ , p. 4 (lire en ligne Accès limité)
  5. « A Mons », La Gazette de Charleroi,‎ , p. 2 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]