Jean Lavallée (1913-1944)

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Jean Lavallée
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Biographie
Naissance
Décès
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BuchenwaldVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Officier de marine, résistantVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Lieu de détention

Jean Lavallée, né le à Saint-Nazaire et mort le à Buchenwald, est un officier de marine et résistant français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il entre à l’École navale en et en sort aspirant en octobre de l'année suivante. Enseigne de 2e classe (), il sert à la majorité générale à Cherbourg puis sur l'aviso Ville-d'Ys à la station navale de Terre-Neuve et du Groenland ().

Enseigne de 1re classe (), il participe à un stage au Service hydrographique avant de suivre à Toulon les cours de l’École de navigation sous-marine. En , il est envoyé en escadre de l’Atlantique comme officier de manœuvre sur le sous-marin Agosta, puis passe en sur le transport Amiénois avec lequel il prend part aux opérations de Norvège. Il est alors cité à l'ordre de la division.

Il sert ensuite à la DCA de Toulon puis en au Centre des sous-marins. Officier en troisième du sous-marin Henri Poincaré à la division navale d'Afrique occidentale, il devient en second du sous-marin Antiope.

Lieutenant de vaisseau (), il est affecté à Alger en mai 1943 puis est parachuté en France en août pour y organiser un poste de contre-espionnage clandestin. Il assure alors avec audace et dextérité de nombreuses missions mais est arrêté par la Gestapo à Paris le .

Torturé, il ne livre aucun renseignement et est déporté en Allemagne le . Il est fusillé dans le camp de concentration de Buchenwald le .

Distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Il est déclaré « Mort pour la France ». Un aviso a été nommé en son honneur en 1974.

Son nom est inscrit sur le monument du cimetière communal de La Baule-Escoublac, sur le mémorial des services spéciaux 39-45, square Alfasser à Ramatuelle et à Weimar sur la plaque apposée sur l'antichambre du four crématoire.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]