Jean-Joseph Mabiez de Rouville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jean-Joseph Mabiez de Rouville
Jean-Joseph Mabiez de Rouville

Naissance
Trévoux (Ain)
Décès (à 66 ans)
Trévoux (Ain)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Colonel
Années de service 17841807
Distinctions Officier de la Légion d’honneur

Jean-Joseph Mabiez de Rouville , né le à Trévoux (Ain), mort le à Trévoux (Ain), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service le , comme cavalier au 5e régiment de chevau-légers, il devient brigadier le , et il obtient son congé le .

Il reprend du service le , en tant que capitaine au 7e bataillon de volontaires de l’Ain, et il passe le suivant lieutenant-colonel commandant le 21e bataillon de réserve, qui deviendra le 16e régiment d’infanterie de ligne en 1803.

Il fait les campagnes de 1792 à l’an VII, aux armées du Nord, de Sambre-et-Meuse, du Rhin, d’Angleterre et du Danube. Le , à la bataille de Neerwinden, son bataillon résiste avec avantage à un corps de cavalerie très nombreux, et le , à l’affaire de Courtrai, à la tête d’une compagnie de grenadiers, il attaque vivement l’ennemi et lui enlève une pièce de canon.

Le , alors que le 21e bataillon retranché devant Nimègue, est délogé par une sortie vigoureuse des Anglais et des émigrés, il rallie aussitôt sa troupe, reprend les retranchements, force l’ennemi à rentrer en ville dans le plus grand désordre, et lui fait perdre 300 hommes dans cette affaire. Le , lors de la bataille de Neuwied, il est blessé d’un coup de boulet à la cuisse droite et au pouce de la main gauche.

Le , il est promu chef de brigade par le général en chef Moreau, et commandant la 16e demi-brigade de ligne. Employé dans la 8e division militaire, il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .

Pendant les ans XIII et XIV, il est embarqué sur l’escadre commandée par l’amiral Villeneuve, et en 1806, il rejoint la Grande Armée. Il prend part aux guerres de Prusse et de Pologne, et il est admis à la retraite le .

Il meurt le , à Trévoux.

Sources[modifier | modifier le code]

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 450.
  • « Cote LH/2409/36 », base Léonore, ministère français de la Culture
  • Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 346.
  • Commandant G. Dumont, Bataillons de volontaires nationaux, (cadres et historiques), Paris, Lavauzelle, , p. 6.