Jean-Edmond Laroche-Joubert

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Jean-Edmond Laroche-Joubert
Illustration.
Fonctions
Député français

(8 ans, 4 mois et 14 jours)
Élection 20 février 1876
Réélection 14 octobre 1877
21 août 1881
Circonscription Charente
Législature Ire, IIe et IIIe (Troisième République)
Groupe politique Appel au peuple

(2 ans, 9 mois et 28 jours)
Circonscription Charente
Conseiller général de la Charente

(5 ans)
Circonscription Canton de Villebois-Lavalette
Prédécesseur Louis Robuste de Laubarière
Successeur Étienne Gellibert des Seguins

(7 ans)
Circonscription Canton d'Angoulême-I
Prédécesseur Pierre Antony Cheneusac
Successeur Paul Sazerac de Forge
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance La Couronne
Date de décès (à 64 ans)
Lieu de décès La Couronne
Résidence Charente

Jean-Edmond Laroche-Joubert, né le aux Beauvais (La Couronne) et décédé le à l’Escalier (La Couronne), est un industriel et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le 3e fils de Jean Laroche[1] ( - ), papetier, et de Marie Joubert ( - ). Marié le avec Marguerite Triaud ( -), il est le père d'Edgard Laroche-Joubert.

Le , il obtient l'autorisation d’ajouter « Joubert » à son patronyme.

Activités industrielles[modifier | modifier le code]

Papeterie de l'Escalier, sur les Eaux Claires

En 1840, après son émancipation, il est associé à l’entreprise familiale comme cogérant de la société Laroche-Joubert et Cie.

En 1841, il introduit la machine à papier à l’usine de Nersac, et à partir de 1843, il développe l’entreprise qui fabrique toutes sortes de papiers (vélins et vergés blancs ou de couleur, de tous grammages pour l’impression et l’écriture, papiers à lettres, affiche, registres, etc.).

Les principales usines créées par la société sont celles de Nersac, l’Île d’Espagnac, près de Nersac, l’Escalier (La Couronne), Girac (Angoulême), Chantoiseau (Saint-Michel), la Rochandry (Mouthiers), le Petit Rochefort (Puymoyen).

En 1848, il implante une industrie de façonnage du papier à Angoulême, rampe du Palet à l'Houmeau (actuelle rue Léonard Jarraud) puis une seconde, rampe du Palet à Saint-Cybard (actuelle avenue de Cognac) où se développe une intense activité de transformation : glaçage du papier, enveloppes, cartonnages divers, réglure pour registres et cahiers d’écolier, papier bordé deuil, etc.

Les récompenses obtenues lors des expositions industrielles et/ou universelles pour la qualité des produits sont nombreuses, dès 1844.

Son dynamisme a contribué à faire de la Charente un des premiers département papetiers français, tant par la qualité que par la quantité.

Vers 1850, développement des œuvres sociales : crèches, cités ouvrières (la cité Gabrielle à l’Houmeau, par exemple), participation aux bénéfices, compensation de l’augmentation du prix du pain, aides sociales, primes, etc.

C'est en 1868 qu'il fonde la Papeterie coopérative d’Angoulême[2]. Il repose dans la chapelle familiale du cimetière de Bardines à Angoulême[3].

Fonctions électives[modifier | modifier le code]

  • 1852 - 1855 : juge suppléant au tribunal de commerce d’Angoulême
  • 1876 : président du tribunal de commerce d’Angoulême
  • vers 1880 : président de l’Union des fabricants de papier de France et président du Syndicat professionnel des fabricants de papier de la Charente.

Distinction[modifier | modifier le code]

Le , décret attribuant à Edmond Laroche le grade de Chevalier dans l’ordre national de la Légion d'honneur pour son action industrielle et sociale.

Sa devise[modifier | modifier le code]

« L’amélioration morale et matérielle en vue du plus grand nombre a toujours été le but de mes persévérants efforts. »[5]

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]