Jean-Claude Lefort

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Jean-Claude Lefort
Illustration.
Fonctions
Député français

(18 ans, 11 mois et 27 jours)
Élection 12 juin 1988
Réélection 28 mars 1993
1er juin 1997
16 juin 2002
Circonscription 10e du Val-de-Marne
Législature IXe, Xe, XIe et XIIe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Pierre Gosnat
Biographie
Date de naissance (79 ans)
Lieu de naissance Paris (Seine)
Nationalité Française
Parti politique PCF (1964-2024)
Enfants Elsa Lefort (fille)
Entourage Salah Hamouri (gendre)

Jean-Claude Lefort, né le à Paris (Seine), est un homme politique français. Il est député communiste du Val-de-Marne de 1988 à 2007.

Biographie[modifier | modifier le code]

Membre du bureau national du Mouvement jeunes communistes de France et, depuis 1964, du Parti communiste français, il est de 1971 à 1979 le secrétaire particulier de Georges Marchais, secrétaire général du parti. Il devient en 1983 le secrétaire de la fédération du Val-de-marne du Parti communiste qui compte à l'époque 30 000 adhérents.

Il est élu député de la 10e circonscription du Val-de-Marne de 1988 à 2007.

Membre de la commission des Affaires étrangères pendant trois législatures, il proposa en 1998 la création d'une « Commission d'enquête sur la part des responsabilités françaises dans le génocide perpétré au Rwanda »[1]. Vice-président de ce qui fut, finalement, la Mission d'information parlementaire sur le Rwanda, il se trouva en désaccord avec les conclusions finales du rapport de la Mission et refusa d'en être coauteur[2].

Jean-Claude Lefort est, depuis 2007, le président d'honneur d'Appui Rwanda, association de soutien aux rescapés du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994[3].

Il est rapporteur sur les relations économiques entre l'Union européenne et les États-Unis. Il participe aux réunions de travail de l'OMC, de 1999 à 2007. Constatant l'absence de contrôle parlementaire sur les activités internationales multiples de l'exécutif, il propose la mise en place au Parlement d'une délégation chargée de ces questions. Il est aussi l'auteur de rapports parlementaires sur le Sud. Il a écrit un rapport sur les accords UE-pays ACP qui fait référence, « L'OMC a-t-elle perdu le Sud », et aussi « UE-ACP : tendre la main ou le poing ? ».

En mai 2009, Jean-Claude Lefort est élu président de l'Association France Palestine Solidarité (AFPS), à l'issue du 2e congrès de ce mouvement. Il succède à Bernard Ravenel. Il est le coordinateur du Comité national de soutien à Salah Hamouri.

En , il appelle à la démission le ministre de l'Intérieur Manuel Valls pour sa politique à l'égard des Roms. Il rappelle au ministre socialiste sa propre émigration depuis l'Espagne, pour fuir le régime franquiste, et la compare avec celles des Roms, qui subissent une discrimination sociale dans leurs pays d'origine. Il signe « Jean-Claude Lefort, fils de Manouche »[4].

En , il met en garde les musulmans contre des produits casher, avertissement commenté dans la presse[5].

Rupture avec le PCF[modifier | modifier le code]

Jean-Claude Lefort rompt avec le Parti Communiste Français le à la suite d'un différend avec son secrétaire général Fabien Roussel. Ce dernier refuse de porter auprès du ministre de l'intérieur Gérald Darmanin une requête au sujet de l'accusation par la police française envers Salah Hamouri d'appartenance au FPLP, considéré par la France comme une organisation terroriste[6].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Le , Jean-Claude Lefort est décoré des insignes de chevalier de la Légion d'honneur par Cécile Rol-Tanguy, commandeur de la Légion d'honneur et médaille de la Résistance, en présence de l'ambassadeur palestinien en France, Hael Al Fahoum et de Pierre Gosnat.

Mandats[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]