Jacques de Grenus

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Jacques de Grenus
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
GenèveVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
genevoise jusqu'en 1791 (banni), puis Drapeau de la France française dès 1798
Activité
Avocat (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

Jacques de Grenus, ou Jacques Grenus né le à Genève et mort dans la même ville le 1819, est un avocat genevois qui a œuvré au rattachement de Genève à la France et député suppléant à l'Assemblée nationale française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jacques de Grenus est le fils de Jean-Gabriel de Grenus, citoyen de Genève, colonel en France et membre des États de la noblesse du Pays de Gex, et de Frédérique-Louise d'Armand de Châteauvieux. Il devient avocat en 1773. Il est un des chefs des Représentants, le parti populaire genevois revendiquant l'usage sans restrictions du droit de pétition au conseil des Deux-Cents en 1782. Mais il doit alors immédiatement s'exiler à la suite du retour au pouvoir des Négatifs[1],[2], et ne revient à Genève qu'en 1789. Peu de temps après, il est tenu pour responsable d'une émeute de paysans en 1791, déchu de la bourgeoisie et banni à vie[1]. Il est très actif lors de la révolution à Genève, notamment entre 1789 et 1794, prônant l'annexion de Genève à la France[3],[4], ce qui entraîne sa condamnation à mort par contumace en 1794 après son exil en France[5].

Après l'annexion de Genève par la France en 1798, Jacques de Grenus reprend son activité d'avocat à Genève. Il est bâtonnier en 1813[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Grenus, Jacques de, dans le Dictionnaire historique de la Suisse
  2. Négatifs (GE), dans le Dictionnaire historique de la Suisse.
  3. Joseph Fr. Michaud, Louis Gabriel Michaud Biographie universelle, ancienne et moderne.
  4. Eric Golay, Quand le peuple devint roi, Éditions Slatkine, Genève, 2001. (ISBN 2-05-101843-X).
  5. « Faut-il réhabiliter le révolutionnaire Jacques Grenus? », Journal de Genève,

Liens externes[modifier | modifier le code]