Irenäus Eibl-Eibesfeldt

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Irenäus Eibl-Eibesfeldt
Irenäus Eibl-Eibesfeldt en 2015.
Fonction
Président
International Society for Human Ethology (en)
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
StarnbergVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Eleonore Eibl-Eibesfeldt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Mara Eibl-Eibesfeldt (d) (petite-fille)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Maîtres
Otto Koenig (d) (-), Ludwig von BertalanffyVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Prix de la recherche Philip-Morris ()
Docteur honoris causa de l'université de Salamanque ()
Prix Werner-et-Inge-Grüter pour la communication scientifique (d) ()
Premio Nonino (d) ()
Commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
Médaille d’or pour services rendus à la ville de Vienne (d)
Ordre bavarois du MériteVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Guerre ou paix dans l'homme (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Irenäus Eibl-Eibesfeldt, né le à Vienne en Autriche et mort le à Starnberg (Bavière)[1], est un éthologue autrichien.

Fondateur de l'éthologie humaine, il a été le premier à appliquer la méthode d'observation et de raisonnement de l'éthologie au comportement humain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Irenäus Eibl-Eibesfeldt avec une tortue géante des Galapagos dans les îles Galapagos en 2006.

Irenäus Eibl-Eibesfeldt étudie la biologie et la zoologie dans sa ville natale. En 1949, il devient chercheur à l’Institut des études comportementales comparées d'Altenberg (Autriche) où il travaille sous la direction de Konrad Lorenz.

En 1970, il est nommé professeur de zoologie à l'université de Munich. Il travaille également de 1951 à 1969 au sein de l'Institut Max-Planck de physiologie comportementale à Seewiesen (Bavière) qu'il a dirigé à partir de 1975. En 1992, il est nommé directeur honoraire de l'Institut Ludwig-Boltzmann (de) pour l'éthologie humaine à Vienne.

Travaux[modifier | modifier le code]

Au cours des vingt premières années de son travail d'éthologiste animalier, il a étudié de manière expérimentale et descriptive l'évolution du comportement des mammifères et comparé celui de la communication des vertébrés.

Après vingt ans de recherche sur l'éthologie animale et la biologie marine, Eibl-Eibesfeldt s'est tourné vers la recherche sur le comportement humain dans les années 1960. La question était de savoir dans quelle mesure des hypothèses sur la phylogénèse du comportement pouvaient également être transférées au comportement humain. Au cours de nombreux séjours de recherche en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie de l'Est, il a examiné entre autres le mimétisme de diverses tribus et a montré des universels des similitudes tellement universelles et innées, telles que manifester colère, chagrin, étonnement, gêne, joie et même salutations (voire, le salut des yeux). Ses études sur des personnes nées sourdes et aveugles et son programme de recherche interculturel sur le comportement humain ont grandement contribué à l'établissement de l'éthologie humaine en tant que biologie comportementale et sous-discipline de l'éthologie. En 1984, il publie le premier manuel d'éthologie humaine (La biologie du comportement humain, 5ème édition allemande en 2004), publié en 1989 en traduction anglaise.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Contre l'agression. Contribution à l'histoire naturelle des comportements élémentaires (Liebe und Hass: zur Naturgeschichte elementarer Verhaltensweisen, 1970), traduction Paris, Stock, 1972, 326 pages
  • Éthologie. Biologie du comportement (Grundiss der vergleichenden Verhaltensforschung, 1967), traduction d'O. Schmitt, Paris, NEB (Naturalia et Biologica), 1977, 576 pages
  • L'homme programmé. L'inné, facteur déterminant du comportement humain (Der Vorprogrammierte Mensch, 1973), traduction Paris, Flammarion, 1976, 256 pages
  • Par delà nos différences. Étude de 5 tribus dites primitives (Menschenforschung auf neuen Wegen, 1976), traduction de Trudi Sturb, Paris, Flammarion, 1979, 256 pages

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) « Verhaltensforscher Irenäus Eibl-Eibesfeldt ist tot », sur zeit.de, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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