Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux

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Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux
Histoire
Fondation
Dissolution
intègre Université Gustave-Eiffel
Prédécesseurs
Successeur
Cadre
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Siège
Pays
Organisation
Chercheurs
260
Direction
Hélène Jacquot-Guimbal
(directrice générale)
Serge Piperno
(directeur scientifique)
Organisation mère
Affiliation
Budget
105 M ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Identifiants
SIREN
TVA européenne
FR95130013428Voir et modifier les données sur Wikidata
OpenCorporates
L'IFSTTAR, Cité scientifique de Villeneuve-d'Ascq.

L'Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (Ifsttar) était un établissement public à caractère scientifique et technologique créé par décret interministériel du . Il était placé sous la double tutelle du ministère de la Transition Ecologique et Solidaire et du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. L'IFSTTAR a fusionné le avec l'université Paris-Est Marne-la-Vallée pour créer l'université Gustave-Eiffel.

Historique[modifier | modifier le code]

La fondation de l'Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (Ifsttar) remonte au , à la suite de la signature du décret interministériel 2010-1702[1] marquant la fusion, au de l'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (Inrets) et du Laboratoire central des ponts et chaussées (LCPC).

Organisation[modifier | modifier le code]

Le conseil d'administration comprend vingt-deux membres : dix représentants de l'État, représentant chacun des ministres chargés respectivement de l'équipement, des transports, de l'environnement, de la recherche, de l'enseignement supérieur, du budget, de l'industrie, de la santé, de l'intérieur et de la défense ; huit personnalités qualifiées extérieures à l'institut ; quatre représentants du personnel de l'institut. il existe par ailleurs un comité scientifique, et un comité d'éthique.

Implantations[modifier | modifier le code]

Le site de Paris, situé au 58 boulevard Lefebvre, dans le 15e arrondissement de Paris a été le siège de l'Ifsttar de la création de l'Institut en 2011 jusqu'à fin 2012. En , ce site a été fermé[2] et le siège a été transféré à Marne-la-Vallée.

Directrice générale[modifier | modifier le code]

  • Depuis 2011 : Hélène Jacquot-Guimbal

Départements scientifiques[modifier | modifier le code]

  1. Département Matériaux et structures (MAST)
  2. Département Géotechnique, Environnement, Risques naturels et Sciences de la terre (GERS)
  3. Département Composants et systèmes (COSYS)
  4. Département Transport, santé, sécurité (TS2)
  5. Département Aménagement, mobilités et environnement (AME)

Chiffres clés[modifier | modifier le code]

L'Ifsttar emploie 1052 agents (chiffre 2017) sur 9 sites géographiques, le budget de 105 M€.

Activités de recherche[modifier | modifier le code]

Missions[modifier | modifier le code]

L’institut a pour missions de réaliser ou faire réaliser, d’orienter, d’animer et d’évaluer des recherches, des développements et des innovations dans les domaines du génie urbain, du génie civil et des matériaux de construction, des risques naturels, de la mobilité des personnes et des biens, des systèmes et des moyens de transports et de leur sécurité, des infrastructures, de leurs usages et de leurs impacts, considérés des points de vue technique, économique, social, sanitaire, énergétique, environnemental et humain.

L’institut a notamment vocation à :

  • conduire des recherches fondamentales et appliquées, des études méthodologiques et des développements d’essais et de prototypes ;
  • mener tout travaux d’expertise et de conseil dans les domaines mentionnés au premier alinéa du présent article ;
  • mettre en œuvre une politique d’information scientifique et technique et assurer la diffusion des connaissances acquises, notamment par les publications, la réglementation technique et la normalisation ;
  • mener une politique de valorisation des résultats de ses travaux de recherche scientifique et technologique, notamment sous forme d’appui technique, de transfert de technologie, d’essai et de certification ;
  • contribuer à la formation à la recherche et par la recherche ainsi qu’à la formation initiale et continue ;
  • contribuer au rayonnement international et à l’exportation de l’expertise et des techniques qu’il développe.

Publications et éditions[modifier | modifier le code]

Librairie en ligne[modifier | modifier le code]

En , l'Ifsttar a ouvert sa librairie en ligne[3] et met à disposition des internautes les livres, ouvrages, rapports de recherche, guides techniques et méthodes d'essai édités dans les anciennes collections de l'Inrets et du LCPC. Ce fonds documentaire représente 40 ans de production scientifique et déjà 600 œuvres sont en téléchargement gratuit.

Magazine Trajectoire[modifier | modifier le code]

Depuis sa création, l'Ifsttar édite son magazine trimestriel, Trajectoire[4]. Ce magazine a pour vocation de faire connaitre les recherches, l'expertise et les métiers de l'Ifsttar.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Décret no 2010-1702 du 30 décembre 2010 portant création de l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (Ifsttar)
  2. Extrait du bulletin officiel de décembre 2009 portant sur le déclassement du domaine public de l'État et désaffectation d'un ensemble immobilier domanial sis 58, boulevard Lefebvre, 75015 Paris
  3. « Libraire Ifsttar », sur Site institutionnel de l'Ifsttar, (consulté le )
  4. Page du site officiel de l'Ifsttar présentant le magazine Trajectoire

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]