Inaba Masanari

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Inaba Masanari
Fonction
Daimyo
Titre de noblesse
Daimyo
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
稲葉正成Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
林政秀 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
稲葉重通の娘 (稲葉正成の正室) (d)
Kasuga noTsuboneVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Inaba Masatsugu (d)
Inaba MasakatsuVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflits
Shikoku Campaign (d)
Second Japanese invasion of Korea (d)
Siège d'Odawara
Bataille de SekigaharaVoir et modifier les données sur Wikidata

Inaba Masanari (稲葉 正成?, 1571-), parfois appelé Mino-no-kami[1] est un samouraï de l'époque Azuchi Momoyama jusqu'au début de l'époque d'Edo. Il sert les clans Oda, Toyotomi et Tokugawa, et devient daimyo au début de l'époque d'Edo.

Masanari est le mari de Kasuga-no-Tsubone[2] qui lui donne trois fils, Masakatsu, Masasada et Masatoshi[3]. Leur courte vie commune est entrecoupée de scènes de jalousie et de violence, Kasuga-no-Tsubone ne supportant pas le libertinage de son mari, allant jusqu'à tuer une rivale enceinte à coups de sabre avant de retourner dans sa famille maternelle[4]. Elle devient nourrice du fils ainé de Tokugawa Hidetada[5].

Inaba Masayasu (1640-1684), un des petits-fils de Masanari, est surtout connu comme l'énigmatique wakadoshiyori assassin du tairō Hotta Masatoshi[6].

Au cours de l'époque d'Edo, les Inaba font partie des fudai ou clans de « daimyos de l'intérieur », vassaux héréditaires ou alliés du clan Tokugawa[7]; contrairement aux tozama « ou clans de l'extérieur ».

Branches du clan Inaba[modifier | modifier le code]

Le clan Inaba fudai est originaire de la province de Mino au XVIe siècle[8]. Ils prétendent descendre de Kōno Michitaka (d. 1374)[9] qui prétend descendre de l'empereur Kanmu (736-805)[10].

Une branche cadette descend d'Inaba Masanari (+ 1628), qui combat dans les armées de Nobunaga puis de Hideyoshi[9]. Cette branche des Inaba est créée en 1588[8]. En 1619, elle reçoit le domaine d'Itoigawa (25 000 koku) dans la province d'Echigo ; puis, en 1627, ses possessions sont transférées au domaine de Mōka (65 000 koku) dans la province de Shimotsuke. Ses descendants résident successivement au domaine d'Odawara (105 000 koku) dans la province de Sagami de 1632 à 1685 ; au domaine de Takata dans la province d'Echigo de 1685 jusqu'en 1701 ; au domaine de Sakura dans la province de Shimōsa de 1701 jusqu'en 1723[9]. Les héritiers de Masanari s'installent sur le domaine de Yodo (115 000 koku) dans la province de Yamashiro de 1723 jusqu'en 1868[8].

Le chef de cette lignée du clan est anobli comme « vicomte » au cours de l'ère Meiji[9].

Descendants notables[modifier | modifier le code]

Source de la traduction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Beatrice Bodart-Bailey, The Dog Shogun: The Personality and Policies of Tokugawa Tsunayoshi, (lire en ligne), p. 71.
  2. (ja) « Inaba-shi », sur www2.harimaya.com (consulté le ).
  3. (en) Bulletin of the South Sea Association, vol. l (no 2), (lire en ligne).
  4. Hideko Fukumoto et Catherine Pigeaire, Femmes et samouraï, Édition des femmes, .
  5. (en) James Murdock, A History of Japan, (lire en ligne), p. 706.
  6. (en) Frank Brinkley et al., A History of the Japanese People from the Earliest Times to the End of the Meiji Era, (lire en ligne), p. 598. Bodart-Bailey, The Dog Shogun: The Personality and Policies of Tokugawa Tsunayoshi (lire en ligne), p. 98.
  7. a b c et d (de) Eva-Maria Meyer, « Gouverneure von Kyôto in der Edo-Zeit »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Universität Tübingen.
  8. a b et c Georges Appert, Ancien Japon, (lire en ligne), p. 67.
  9. a b c et d Edmond Papinot, Dictionnaire d'histoire et de géographie du Japon, Tokyo, Librairie Sansaisha, . « Inaba » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le ), p. 15.
  10. « Inaba »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), citant (en) Patrick Hanks (dir.), Dictionary of American Family Names, (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]