Ikela (territoire)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Territoire d'Ikela
Administration
Pays Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo
Province Tshuapa
Administrateur
de territoire
nzele
Nombre
de députés
6
Démographie
Population 76 579 hab. (2004)
Densité 3,4 hab./km2
Langue nationale Lingala
Géographie
Coordonnées 1° 12′ sud, 26° 16′ est
Superficie 22 567 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
Voir sur la carte topographique de République démocratique du Congo
Territoire d'Ikela
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
Voir sur la carte administrative de République démocratique du Congo
Territoire d'Ikela
Sources
Communes et Territoires - Villes - Provinces

Le territoire d'Ikela est une entité déconcentrée de la province de Tshuapa en république démocratique du Congo.

Géographie[modifier | modifier le code]

Il s'étend sur les rives de la rivière Tshuapa à l'est de Boende. Borné à l'Est par le territoire d'Opala et de Yahuma, à l'Ouest par le territoire de Bokungu et monkoto, au Nord par territoire de Djolu et au Sud par le territoire de Lomela, Localité fondée par les colonisateurs au début du XXe siècle comme comptoir commercial, Djilo est désormais un centre local important. avant la guerre, le chef est monsieur Yongolokate Zacharie, son père Paul Yongolokate fut Administrateur du territe adjoint à l'époque du zaïre.

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant 2015, il fait partie du district de la Tshuapa. Proche de l'ancienne ligne de front, la ville fut en grande partie détruite au cours de la Deuxième guerre du Congo (1998-2002) lors du siège par les forces du Rassemblement congolais pour la Démocratie. La population d'environ 15 000 personnes ayant fui à l'époque, reconstruit actuellement la ville.

La ville d'Ikela a connu un siège d'environ une année. De 1998 à 1999. Un dimanche du mois de janvier 1998 vers 15 heures, une attaque a été lancée par un groupe de rebelle Rwandais et Ougandais faisant partie du RCD. Une irruption des hommes armés portant pratiquement les uniformes de 227e brigade, cette dernière fut aussi appelée two two seven...c'est le débâcle, l'ennemi est à IKela mais il porte la même uniforme que la force armée congolaise, quelle confusion?

Néanmoins, la vigilance de l’armée régulière a aidé à protéger la population et la ville. De balles tirées de partout, les morts en nombre incalculable. Des mères qui abandonnèrent leurs enfants, des hommes devenus impuissant face à la machine de guerre de l'ennemi.

Après avoir été surpris par les rebelles au quartier Itafa vers le sacré cœur, avec l'aide de la Force Armée congolaise soutenue par l'armée zimbabwenne, un groupe des femmes, enfants et hommes fut traversé de l'autre côté de la rivière Tshuapa pour se retrouver dans la forêt à peu près vers bokole sondjo alors qu'au même endroit il y avait déjà une forte présence de rebelle.

Vers le village lingomo une fillette de 11 ans, BASELE Lokwa Wenge bibi fut séparée de sa famille et se retrouve seule avec un groupe des déplacés pour regagner l'autre rive de la Tshuapa. On se rappelle qu'ils auraient pris le chemin avec Arthur Bofaya lokwa ekolo, ce dernier succombe lors d’une attaque. La petite fille et les autres prirent la route pour le village mandaka ngelo. Une semaine après Indochine, ils revinrent vers bokole et là, le groupe se sépare, chose surprenante basele la fillette traversera le bac avec les chars qui prennent position dans la ville d'Ikela.

Mister mingistro, soldat namibien, rassure la population par le maniement des armes anti-aérien, lui et ses camarades repoussèrent les rebelles à chaque attaque dévastatrice. A chaque assaut repoussé, des cadavres jonchés les altères, des soldats, des civils, des rebelles subissaient de pertes.

Cette guerre ressemblait plus à une course à l’exécution des réfugiés qui avaient pris la direction d’Ikela après avoir échappé au massacre à rutshuru, Ubundu, kinsangani...un groupe des réfugiés se dirigèrent vers Boende, juste après leur passage, les rebelles feront leur irruption.

L’armée avait pris soins de construire de trous de refuge pour la population, la ville fut encerclée, les populations prises en étau. La seule possibilité pour rester en vie, est de se cacher dans les abris édifiés par l’armée.

Après, la nourriture venait à manquer, il y avait une famine sans précédente. Heureusement, l’Etat major de l’armée régulière a eu l’idée de ravitailler par parachutage l’armée et la population encerclée en vivre et en munition. Pendant près d’une année des intenses combats ont opposés l’armée régulière soutenue par les contingents zimbabwéens et namibiens au rebelle du RCD.

L’arrivée imminente de la 504 bataillon de l’armée régulière et ses succès à 20 km de Boende où les rebelles furent arrivés, à Mondombe, à Yalusaka, lui permirent de couper l’encerclement de la ville d’Ikela.

Commune[modifier | modifier le code]

Le territoire compte une commune rurale de moins de 80 000 électeurs[1].

  • Ikela, (7 conseillers municipaux)

Secteurs[modifier | modifier le code]

Le territoire d'Ikela est divisé en 5 secteurs :

  • Lofome : 4 groupements de 38 villages
  • Loile : 5 groupements de 61 villages
  • Lokina : 2 groupements de 57 villages
  • Tshuapa : 13 groupements de 77 villages
  • Tumbenga : 5 groupements de 54 villages

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique
1994 2004
179 07376 579

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]