Hugues Limonti

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Hugues Limonti
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Biographie
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Nom de naissance
Hugues Henri LimontiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Conflit
Lieu de détention
Distinction

Hugues Limonti, dit Germain, est un militant de la Résistance française, né le à Saint-Laurent-de-Chamousset et mort le à Villeurbanne.

Il a été fait compagnon de la Libération alors qu'il était porté disparu en Allemagne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ouvrier chez Berliet[1], Hugues Limonti est aux Chantiers de la jeunesse française d'octobre 1941 à mai 1942. Avec sa famille, il héberge des clandestins.

Fin , présenté à Daniel Cordier, il travaille avec Laure Diebold au secrétariat de la délégation de Jean Moulin en zone libre[1].

Fin mars 1943, Jean Moulin envoie une équipe mettre en place la délégation en zone occupée. Les autres précurseurs sont Louis Rapp, Daniel Cordier, Suzanne Olivier, Jean-Louis Théobald, Georges Archimbaud. Joseph Van Dieport fait tous les jours une navette Lyon-Paris.

À Paris, Limonti dirige une dizaine d'agents, dont Claire Chevrillon et Jacqueline Pery d'Alincourt.

Le , Hugues Limonti est arrêté et interrogé. Incarcéré à Fresnes, il subit neuf nouveaux interrogatoires.

Le , il est déporté à Buchenwald. Transporté à Drütte, il est libéré à Bergen-Belsen.

Après la guerre, Hugues Limonti reprend son métier d'artisan en mécanique générale[1].

En 1964, à l'occasion de la translation au Panthéon des cendres de Jean Moulin, il retrouve durant une nuit précédant l'évènement, sur la place déserte et glaciale entourant l'édifice, une partie de son ancienne équipe (Daniel Cordier, Laure Diebold et Suzanne Olivier), dont les membres s'étaient éloignés après la guerre[1].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Benoît Hopquin, « Laure Diebold, alias « Mado », secrétaire de Jean Moulin et résistante de la première heure », Le Monde,‎ .

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Louis Théobald, Avoir vingt ans avec Jean-Moulin, de Fresnes à Cassino, éd. Cêtre, 2005.
  • Daniel Cordier, Alias Caracalla, Gallimard, 2009.
  • Pierre Péan, Vies et Morts de Jean Moulin, Fayard, Paris, 1998.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]