Henriette Demongey

Biographie
Naissance	4 janvier 1873; Bordeaux
Décès	23 août 1928 (à 55 ans); Nice
Nom de naissance	Jenny Henriette Roux
Nationalité	française
Activité	Actrice
Cheveux	Cheveux blonds
Distinctions	Officier d'Académie (1903); Officière de l'Instruction publique (1908)

Jenny Henriette Roux dite Henriette Demongey, née à Bordeaux le 4 janvier 1873^[1] et morte à Nice le 23 août 1928^[2], est une actrice de théâtre et demi-mondaine de la Belle Époque

Biographie[modifier | modifier le code]

Jenny Henriette Roux, née le 4 janvier 1873 à Bordeaux, est la fille de Jean Balthazar Roux et de Catherine Victoire Escalas

Henriette Demongey est parmi les premières femmes à pratiquer le vélo, dès 1891, avec sa sœur Madeleine et Rose Demay, mondaines et comédiennes^[3]^,^[4]^,^[5]. Ce qui est une marque d'émancipation à la fin du XIX^e siècle^{[note 1]}.

Elle figure dans le premier fascicule illustré, dans la série intitulée Les Reines de Paris chez elles, publiée en 1898, aux côtés des artistes, des reines de beauté et des demi-mondaines : Clémence de Pibrac, Albany Debriège, Cléo de Mérode, Liane de Pougy, Émilienne d'Alençon qui montre une frontière floue entre cabaret et demi-monde^[6].

Pendant les saisons 1902-1903 et 1903-1904, elle est engagée au théâtre des Variétés de Marseille^[7]^,^[8]^,^[9] . Elle tente de mettre fin à ses jours en 1904 à Marseille^[10]^,^[11]. En 1905, elle fait partie de la troupe du théâtre Trianon^[12].

Elle tourne à Contrexéville en 1904^[13]^,^[14]; à Nice en 1905^[15]^,^[16]; à Genève en 1906^[17]; au Caire en 1907^[18] et en 1908^[19]; à Bordeaux en 1910^[20]^,^[21].

Son image est utilisée pour la publicité pour les cigarettes américaines Sweet Caporal^[22].

Henriette Demongey meurt à Nice dans sa villa dénommée « Diane », avenue du Patrimoine, le 23 août 1928 à l'âge de 55 ans.

Répertoire[modifier | modifier le code]

1897 : L'Ecole des gendres, vaudeville de Bertol-Graivil au théâtre de Cluny^[23].
1897 : Monsieur le Major, vaudeville militaire de Michel Carré et A. Bernéde, 23 octobre au théâtre de Cluny, Clarisse^[24]^,^[25]^,^[26].
1898 : La Briguedondaine, comédie d'Henri Pagat, 12 décembre, au Nouveau-Théâtre, Marie de Sombacour^[27].
1899 : Le Roi de Rome, pièce d'Émile Pouvillon et Armand d'Artois, au Nouveau-Théâtre, une blanchisseuse^[28]^,^[29].
1900 : La Bourse ou La Vie, comédie d'Alfred Capus, le 4 décembre au théâtre du Gymnase, Mme Plesnois^[30]^,^[31].
1901 : L'Etude Tocasson, vaudeville d'Albin Valabrègue et Maurice Ordonneau, 11 septembre, au théâtre des Folies-Dramatiques, Emilienne^[32].
1902 : L'Archiduc Paul, comédie d'Abel Hermant, le 25 mars au théâtre du Gymnase, Estelle^[33]^,^[34].
1902 : Le Petit Homme, comédie de Pierre Wolff au théâtre des Capucines, soubrette^[35]^,^[36]^,^[37]^,^[38].
1904 : Un Monsieur et une Dame de Xavier Boniface , Félix-Auguste Duvert et Augustin Théodore de Lauzanne, reprise au théâtre des Batignolles^[39]^,^[40].
1904 : L'Autre Ecole de Robert Dieudonné au théâtre des Mathurins, Marthe^[41]^,^[42].
1904 : Les Dragée d'Hercule, vaudeville de Paul Bilhaud et Maurice Hennequin, au Trianon^[43]^,^[44].
1904 : Le Vieux marcheur, comédie de Henri Lavedan reprise au Trianon^[45].
1905 : Le Roman d'un jeune homme pauvre d'Octave Feuillet, 12 septembre, reprise au théâtre de la Gaîté, Mlle Hélouin^[46]^,^[47]^,^[48]
1906 : Florette et Patapon, vaudeville de Pierre Véber et Maurice Hennequin au théâtre des Nouveautés^[49].
1907: Le Coup de Salomon, vaudeville de Jules Rateau et Jacques Mey au théâtre des Capucines de Nice (soirée inaugurale)^[50].
1908 : Une Nuit de Noces, vaudeville d'Henri Kéroul et Albert Barréau, reprise au Palais-Royal, Sidonie de Valpurgis^[51]^,^[52].

Décorations[modifier | modifier le code]

Officier d'Académie en 1903^[53]^,^[54].
Officier de l'Instruction publique (Officier de l’Instruction publique) en 1908^[55].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

↑ La féministe Susan B. Anthony a ainsi déclaré en 1896 que l'engin avait accompli davantage pour cette libération que quoi que ce soit d'autre au monde

Références[modifier | modifier le code]

↑ Archives de Bordeaux : acte de naissance n° 26 de Roux Jenny. Registres d'état civil - 2e section - Naissances 1873. Cote : 4 E/1521, vue 8 sur 279. Son acte de décès en 1928, transforme son nom de famille en Roux-Balthazar et le prénom de la mère de Victoire en Victorine.
↑ Archives départementales des Alpes-Maritimes : état civil de Nice , décès de Roux-Balthazar Henriette, acte n° 2461. Registres d'état civil - 2e volume - décès 1928, vue 177 sur 527.
↑ « La Lanterne », sur Gallica, 17 septembre 1895 (consulté le 19 décembre 2020)
↑ « La Presse », sur Gallica, 5 décembre 1896 (consulté le 10 décembre 2020)
↑ « Le Véloce-sport », sur Gallica, 1^er avril 1897 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « La Fronde », sur Gallica, 28 mars 1898 (consulté le 5 décembre 2020)
↑ « Le Monde artiste », sur Gallica, 25 octobre 1903 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « Le Figaro », sur Gallica, 25 octobre 1903 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « Le Figaro », sur Gallica, 19 janvier 1904 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « Gil Blas », sur Gallica, 26 janvier 1904 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « Le Monde artiste », sur Gallica, 31 janvier 1904 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « Annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical », sur Gallica, 1905 (consulté le 21 décembre 2020)
↑ « Le Monde artiste », sur Gallica, 31 juillet 1904 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « Le Figaro », sur Gallica, 9 octobre 1904 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « le Figaro », sur Gallica, 4 novembre 1905 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « Le Figaro », sur Gallica, 25 novembre 1905 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « Le Figaro », sur Gallica, 17 juin 1906 (consulté le 18 décembre 2020)
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↑ « Comoedia », sur Gallica, 15 mai 1908 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « Comoedia », sur Gallica, 9 janvier 1910 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « Le Figaro », sur Gallica, 13 janvier 1910 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ (en) Tom Reichert, The erotic history of advertising, Amherst, N.Y. : Prometheus Books, 2003 (ISBN 978-1-59102-085-1, lire en ligne), p. 54
↑ « Le Ménestrel », sur Gallica, 16 mai 1897 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « Le Photo-programme », sur Gallica, 1897 (consulté le 17 décembre 2020)
↑ « Le Monde artiste », sur Gallica, 31 octobre 1897 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « Le Ménestrel », sur Gallica, 31 octobre 1897 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « Le Figaro », sur Gallica, 12 décembre 1898 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « L'Univers illustré », sur Gallica, 7 janvier 1899 (consulté le 19 décembre 2020)
↑ « La Vie quotidienne », sur Gallica, 29 janvier 1899 (consulté le 19 décembre 2020)
↑ Alfred Capus, La bourse ou la vie, Paris : Revue Blanche, 1901 (lire en ligne)
↑ La Revue blanche, Paris, 1900 (lire en ligne)
↑ Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, 1901 (consulté le 19 décembre 2020)
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↑ Albert Soubies et Paul Milliet, « Almanach des spectacles », sur Gallica, 1902 (consulté le 19 décembre 2020)
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↑ « Le Figaro », sur Gallica, 27 novembre 1904 (consulté le 18 décembre 2020)
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↑ Albert Soubies et Paul Milliet, « Almanach des spectacles », sur Gallica, 1905 (consulté le 19 décembre 2020)
↑ « Le Journal du dimanche », sur Gallica, 24 septembre 1905 (consulté le 19 décembre 2020)
↑ Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, 1905 (consulté le 19 décembre 2020)
↑ « Gil Blas », sur Gallica, 2 août 1906 (consulté le 19 décembre 2020)
↑ « Gil Blas », sur Gallica, 3 février 1907 (consulté le 19 décembre 2020)
↑ « Le Figaro », sur Gallica, 20 juin 1908 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « Comoedia », sur Gallica, 12 juillet 1908 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « L'Art du théâtre », sur Gallica, décembre 1903 (consulté le 21 décembre 2020)
↑ « Le Ménestrel », sur Gallica, 15 février 1903 (consulté le 18 décembre 2020)
↑ « Le Figaro », sur Gallica, 20 mars 1908 (consulté le 18 décembre 2020)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

Le Ménestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
Le Monde artiste puis "illustré", Paris, 1862-1914 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica

Louis Boulanger, Les reines de Paris chez elles (Beauty's queens), 1898 (OCLC 15040358, lire en ligne).

Catherine Guigon, Les Cocottes : Reines du Paris 1900, Parigramme, 2016, 185 p. (ISBN 978-2-84096-998-3, présentation en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Henriette Demongey, sur Wikimedia Commons

Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
Ressource relative au spectacle :
- Les Archives du spectacle
Photographies d'Henriette Demongey lire en ligne sur Gallica

[6] La féministe Susan B. Anthony a ainsi déclaré en 1896 que l'engin avait accompli davantage pour cette libération que quoi que ce soit d'autre au monde

[1] Archives de Bordeaux : acte de naissance n° 26 de Roux Jenny. Registres d'état civil - 2e section - Naissances 1873. Cote : 4 E/1521, vue 8 sur 279. Son acte de décès en 1928, transforme son nom de famille en Roux-Balthazar et le prénom de la mère de Victoire en Victorine.

[2] Archives départementales des Alpes-Maritimes : état civil de Nice , décès de Roux-Balthazar Henriette, acte n° 2461. Registres d'état civil - 2e volume - décès 1928, vue 177 sur 527.

[3] « La Lanterne », sur Gallica, 17 septembre 1895 (consulté le 19 décembre 2020)

[4] « La Presse », sur Gallica, 5 décembre 1896 (consulté le 10 décembre 2020)

[5] « Le Véloce-sport », sur Gallica, 1^er avril 1897 (consulté le 18 décembre 2020)

[7] « La Fronde », sur Gallica, 28 mars 1898 (consulté le 5 décembre 2020)

[8] « Le Monde artiste », sur Gallica, 25 octobre 1903 (consulté le 18 décembre 2020)

[9] « Le Figaro », sur Gallica, 25 octobre 1903 (consulté le 18 décembre 2020)

[10] « Le Figaro », sur Gallica, 19 janvier 1904 (consulté le 18 décembre 2020)

[11] « Gil Blas », sur Gallica, 26 janvier 1904 (consulté le 18 décembre 2020)

[12] « Le Monde artiste », sur Gallica, 31 janvier 1904 (consulté le 18 décembre 2020)

[13] « Annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical », sur Gallica, 1905 (consulté le 21 décembre 2020)

[14] « Le Monde artiste », sur Gallica, 31 juillet 1904 (consulté le 18 décembre 2020)

[15] « Le Figaro », sur Gallica, 9 octobre 1904 (consulté le 18 décembre 2020)

[16] « le Figaro », sur Gallica, 4 novembre 1905 (consulté le 18 décembre 2020)

[17] « Le Figaro », sur Gallica, 25 novembre 1905 (consulté le 18 décembre 2020)

[18] « Le Figaro », sur Gallica, 17 juin 1906 (consulté le 18 décembre 2020)

[19] « Le Figaro », sur Gallica, 30 janvier 1907 (consulté le 18 décembre 2020)

[20] « Comoedia », sur Gallica, 15 mai 1908 (consulté le 18 décembre 2020)

[21] « Comoedia », sur Gallica, 9 janvier 1910 (consulté le 18 décembre 2020)

[22] « Le Figaro », sur Gallica, 13 janvier 1910 (consulté le 18 décembre 2020)

[23] (en) Tom Reichert, The erotic history of advertising, Amherst, N.Y. : Prometheus Books, 2003 (ISBN 978-1-59102-085-1, lire en ligne), p. 54

[24] « Le Ménestrel », sur Gallica, 16 mai 1897 (consulté le 18 décembre 2020)

[25] « Le Photo-programme », sur Gallica, 1897 (consulté le 17 décembre 2020)

[26] « Le Monde artiste », sur Gallica, 31 octobre 1897 (consulté le 18 décembre 2020)

[27] « Le Ménestrel », sur Gallica, 31 octobre 1897 (consulté le 18 décembre 2020)

[28] « Le Figaro », sur Gallica, 12 décembre 1898 (consulté le 18 décembre 2020)

[29] « L'Univers illustré », sur Gallica, 7 janvier 1899 (consulté le 19 décembre 2020)

[30] « La Vie quotidienne », sur Gallica, 29 janvier 1899 (consulté le 19 décembre 2020)

[31] Alfred Capus, La bourse ou la vie, Paris : Revue Blanche, 1901 (lire en ligne)

[32] La Revue blanche, Paris, 1900 (lire en ligne)

[33] Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, 1901 (consulté le 19 décembre 2020)

[34] « Le Ménestrel », sur Gallica, 30 mars 1902 (consulté le 18 décembre 2020)

[35] Albert Soubies et Paul Milliet, « Almanach des spectacles », sur Gallica, 1902 (consulté le 19 décembre 2020)

[36] « Le Figaro », sur Gallica, 24 décembre 1902 (consulté le 18 décembre 2020)

[37] « Gil Blas », sur Gallica, 25 décembre 1902 (consulté le 18 décembre 2020)

[38] « Le Tam-Tam », sur Gallica, 3 janvier 1903 (consulté le 18 décembre 2020)

[39] « Gil Blas », sur Gallica, 8 janvier 1903 (consulté le 18 décembre 2020)

[40] « Le Radical », sur Gallica, 23 février 1904 (consulté le 18 décembre 2020)

[41] « Le Figaro », sur Gallica, 29 février 1904 (consulté le 18 décembre 2020)

[42] « Gil Blas », sur Gallica, 6 avril 1904 (consulté le 19 décembre 2020)

[43] Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, 1904 (consulté le 19 décembre 2020)

[44] « Le Figaro », sur Gallica, 27 novembre 1904 (consulté le 18 décembre 2020)

[45] « Gil Blas », sur Gallica, 27 novembre 1904 (consulté le 18 décembre 2020)

[46] « Gil Blas », sur Gallica, 23 décembre 1904 (consulté le 18 décembre 2020)

[47] Albert Soubies et Paul Milliet, « Almanach des spectacles », sur Gallica, 1905 (consulté le 19 décembre 2020)

[48] « Le Journal du dimanche », sur Gallica, 24 septembre 1905 (consulté le 19 décembre 2020)

[49] Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, 1905 (consulté le 19 décembre 2020)

[50] « Gil Blas », sur Gallica, 2 août 1906 (consulté le 19 décembre 2020)

[51] « Gil Blas », sur Gallica, 3 février 1907 (consulté le 19 décembre 2020)

[52] « Le Figaro », sur Gallica, 20 juin 1908 (consulté le 18 décembre 2020)

[53] « Comoedia », sur Gallica, 12 juillet 1908 (consulté le 18 décembre 2020)

[54] « L'Art du théâtre », sur Gallica, décembre 1903 (consulté le 21 décembre 2020)

[55] « Le Ménestrel », sur Gallica, 15 février 1903 (consulté le 18 décembre 2020)

[56] « Le Figaro », sur Gallica, 20 mars 1908 (consulté le 18 décembre 2020)

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