Henri Villefranck

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Henri Villefranck
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
FrancquevilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
VillefranckVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
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Tessiture
Distinctions

Henri Villefranck (né Henry Donat Francqueville le à Arras et mort en à Strasbourg) est un artiste lyrique et directeur de théâtre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de François Donat Francqueville et de Clémentine Eugénie Libersalle.

Il suit les enseignements de MM. Calmette, Coche, Puisson et Victor Lambert et entre au Conservatoire de Paris en 1877. Lauréat en 1878, il refuse d’entré à l'opéra-comique et sous le pseudonyme de Villefranck se fait entendre comme baryton sur les scènes des théâtres de Bayonne, Île-Maurice, Toulouse, Gand, le Mans, Genève, Nantes, Batavia, Bordeaux, La Haye.

Il devient en 1889 directeur du Théâtre municipal de Dijon qu'il administre jusqu'en 1891, puis du Théâtre municipal de Reims de 1891 à 1898 ; du Casino des Milles Colonnes à Saint-Nazaire de 1898 à 1900[1] ; du Grand-Théâtre de Nantes, de 1900 à 1906 ; de L'Opéra de Nice, de 1906 à 1913, où il crée, notamment, Quo Va dis de Jean Nouguès, Le Double Voile de Louis Vuillemin, La Glu de Gabriel Dupont, La Danseuse de Tanagra de Henri Hirschmann.

En , il prend la direction du Grand-Théâtre de Strasbourg, jusqu'en 1926, où il accomplit une œuvre importante de décentralisation en montant Médée de Paul Bastide, Monsieur de Pourceaugnac du même compositeur, Miette Lacmel de Lucien Chevaillier en 1923.

Il est le directeur artistique du Casino de Vichy, de 1920 jusqu'à sa mort[2].

Décorations françaises[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Loup Odoevsky Maslov, « Du casino de Saint Nazaire au Collège Saint-Louis, 1ère partie », sur Chroniques de Saint-Nazaire, (consulté le )
  2. « Henri Villefranck est mort », Comoedia, no 5734,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Cote LH/1029/33 », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. Le Ménestrel, 24 janvier 1897 lire en ligne sur Gallica

Liens externes[modifier | modifier le code]