Henri Garric

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Henri Garric, né à le 23 février 1972 à Dijon, est un universitaire français.

Professeur de littérature comparée à l'Université de Bourgogne depuis 2014[1], il est spécialiste des rapports entre littérature et arts.

Biographie[modifier | modifier le code]

Entré à l’École normale supérieure de la rue d'Ulm en 1993, il y passe l'agrégation de lettres modernes en 1996. Il suit l'essentiel de sa formation à l'Université Sorbonne-Nouvelle, dans le département de littérature comparée, où il suit les enseignements de Philippe Daros, Jean-Pierre Morel, Daniel-Henri Pageaux, Jean Bessière. Il commence à enseigner comme professeur de français au Lycée français de Madrid entre 1997 et 1999.

En 2001, il soutient une thèse de littérature comparée sous la direction de Jean Bessière intitulée La représentation de la ville dans les discours contemporains : portraits de villes, monographies urbaines et romans entre synthèse et fragmentation[2].

En 2002, il est élu maître de conférences de littérature comparée à l'ENS LSH devenue depuis ENS de Lyon.

En 2014, il est élu professeur de littérature comparée à l'Université de Bourgogne. Depuis 2023, il est directeur-adjoint de la Maison des Sciences de l'Homme de Dijon[3].

Ses travaux portent sur les rapports entre littérature et sciences humaines, sur la théorie du récit, sur les expressions silencieuses et sur les rapports entre littérature et arts. Il a en particulier travaillé sur les œuvres de Michel Butor, Juan Goytisolo, Rafael Sánchez Ferlosio. Il a publié plusieurs ouvrages sur la bande dessinée et a été commissaire d'une exposition intitulée "Bulles aux éclats"[4] pour le festival BDFIL à Lausanne.

Publications[modifier | modifier le code]

Essais[modifier | modifier le code]

  • Portraits de villes - marches et cartes : la représentation urbaine dans les discours contemporains , Paris, Honoré Champion, 2007[5].
  • Parole muette, récits burlesques : les expressions silencieuses aux XIXe – XXe siècles, Paris, Classiques Garnier, 2015[6].
  • Solitude et communauté dans le roman : Carson McCuller, Le Coeur est un chasseur solitaire, Marguerite Duras, Le Vice-Consul, Christa Wolf, Médée. Voix, Neuilly, Atlande, 2019.

Directions d'ouvrages[modifier | modifier le code]

  • L'Engendrement des images en bande dessinée, Tours, Presses Universitaires François Rabelais, collection "Iconotextes" 2013[7].
  • La Destruction des images en bande dessinée, Tours, Presses Universitaires François Rabelais, collection "Iconotextes", 2022.
  • Pif le chien. Esthétique, politique et société, (avec Jean Vigreux) Dijon, Éditions Universitaires de Dijon, collection "Sociétés", 2022[8].

Traductions[modifier | modifier le code]

  • Rafael Sánchez Ferlosio, Tant que les dieux n'auront pas changé, rien n'aura changé, Dijon, Éditions Universitaires de Dijon, 2024.

Directions de revues[modifier | modifier le code]

Choix d'articles[modifier | modifier le code]

  • "Le post-modernisme est-il une avant-garde ?", dans William Marx (dir.), Les Arrière-gardes au XXe siècle, Paris, PUF, 2004.
  • "Le désœuvrement : un pas en-dehors de l'histoire ?", dans Jean Bessière et Franca Sinopoli (éd.), Storia e memoria nelle riletture e riscritture letterarie = Histoire, mémoire et relectures et reécritures littéraires, Rome, Bulzoni, 2005.
  • "Les poches de Molloy : pour une lecture burlesque de la littérature", Fabula-LHT, Ce que le cinéma fait à la littérature (et réciproquement), décembre 2006, n° 2.
  • "La Chute de la Maison Usher entre arborescences de l’adaptation et branchages emmêlés", dans Jean Cléder et Frank Wagner (dir.), Le Cinéma de la littérature, Lormont, Cécile Defaut, 2017.
  • "Ce que la bande dessinée pense de la littérature : à propos de Gemma Bovery de Posy Simmonds" dans Anne Tomiche (dir.), Le Comparatisme comme approche critique, Paris, Classiques Garnier, 2017.
  • "Villes en projets, villes imaginaires dans la culture contemporaine", dans Marina Ortrud M. Hertrampf et Beatrice Nickel (dir.), Kultur - Landschaft - Raum. Dynamiken literarischer Inszenierungen von Kulturlandschaften, Stauffenburg Verlag, 2018.
  • "Reprise et reproduction dans deux versions contemporaines de Lucky Luke" dans Reproducing Images and Texts - La reproduction des images et des textes, Leyde, Brill, 2021.
  • "Le débat des deux Thierry : naissances ou invention de la bande dessinée", dans Clotilde Thouret (dir.), Poétiques comparatistes. Littérature et polémiques, 2021.
  • "Les effigies informes dans l’œuvre de Jan Švankmajer" dans Hélène Martinelli (dir.), Otrante : art et littérature fantastiques, 2022, n° 52.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notices d'autorité : IdRef ; BNF ; wikidata ;

Ressources relatives à la recherche : Cairn ;

Fiche de chercheur sur le site du CPTC ;

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ADMIN-Herve BISMUTH (CAS), « Henri Garric », sur UFR Lettres et Philosophie - uB Dijon, (consulté le )
  2. Henri Garric, La représentation de la ville dans les discours contemporains : portraits de villes, monographies urbaines et romans entre synthèse et fragmentation, Paris, Université de la Sorbonne Nouvelle, , Deux volumes 605 f.-[20] f. de pl.
  3. « Organigramme », sur MSH Dijon (consulté le )
  4. « Bulles aux éclats », sur BDFIL (consulté le )
  5. Marc Kober, « Henri Garric, Portraits de villes – Marches et cartes : la représentation urbaine dans les discours contemporains », Itinéraires. Littérature, textes, cultures, nos 2012-3,‎ , p. 173–176 (ISSN 2100-1340, DOI 10.4000/itineraires.1026, lire en ligne, consulté le )
  6. Équipe de recherche Fabula, « H. Garric, Parole muette, récit burlesque. Les expressions silencieuses aux XIXe-XXe s. », sur https://www.fabula.org, (consulté le )
  7. Benoît Crucifix, « Garric (Henri), dir., L’Engendrement des images en bande dessinée », Textyles. Revue des lettres belges de langue française, no 48,‎ , p. 172–174 (ISSN 0776-0116, DOI 10.4000/textyles.2692, lire en ligne, consulté le )
  8. dissidences, « novembre | 2023 | Dissidences : le blog », (consulté le )