Ham-sur-Heure

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Ham-sur-Heure
Ham-sur-Heure
Vue aérienne du village.
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Thuin
Commune Ham-sur-Heure-Nalinnes
Code postal 6120
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Hamois(e)
Population 4 816 hab. (1/1/2020)
Densité 399 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 19′ 19″ nord, 4° 23′ 20″ est
Superficie 1 208 ha = 12,08 km2
Localisation
Localisation de Ham-sur-Heure
Localisation de Ham-sur-Heure au sein de Ham-sur-Heure-Nalinnes
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Ham-sur-Heure
Liens
Site officiel http://www.ham-sur-heure-nalinnes.be

Ham-sur-Heure est un gros village de l'Entre-Sambre-et-Meuse, en province de Hainaut (Belgique). Traversé par l'Eau d'Heure, un affluent de la Sambre, le village fait aujourd'hui administrativement partie de la commune d'Ham-sur-Heure-Nalinnes, en Région wallonne de Belgique. Avant 1977 et la fusion des communes, il était composé de deux ensembles principaux (Ham-sur-Heure, dit 'le Bourk', et Beignée) et de quelques autres hameaux.

Gentilé[modifier | modifier le code]

Les habitants d'Ham-sur-Heure sont les Hamois. Leur blason populaire est Bourquî[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

  • Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.

Topographie[modifier | modifier le code]

Hameaux, quartiers et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Hameaux[modifier | modifier le code]

  • Gîllemont.
  • Tienne du Fire.
  • Hublette.
  • Claquedent.

Quartiers[modifier | modifier le code]

  • La Vaucelles.
  • Le Hameau, il se situe à l'est de la localité où se trouve la gare.
  • Él Bourg, c'est-à-dire le centre du village.
  • Beignée, village sur les hauteurs de Ham-sur-Heure.
  • Le Lorichau.

Lieux-dits[modifier | modifier le code]

  • Bia Trau.
  • Le Baronbu.
  • La Folie.
  • Florintchamp.
  • La Ganterie.
  • L'Amérique.
  • Le Parc.
  • Le Sart.
  • La Taille à Franes.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

  • L'Eau d'Heure.
  • Ruisseau du Chêneau.
  • Ruisseau du Bois communal.
  • Etang du Vivier.

Bois[modifier | modifier le code]

  • Bois communal
  • Bois Fosset.
  • Bois Jacques.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village était possédé par l'abbaye de Lobbes au IXe siècle, mais a été perdu au profil de propriétaires laïcs. La localité faisait partie de la Principauté de Liège, dans le quartier de l'Entre-Sambre-et-Meuse. Ham-sur-Heure est cité pour la première fois en 868-869 dans le polyptyque de l'abbaye de Lobbes. Ham-sur-Heure était en possession des seigneurs de Morialmé jusqu'au XVIe siècle. Pendant la Première Guerre mondiale, des batailles s'organise à l'est et à l'ouest de Ham-sur-Heure, les Allemands sont accueillis par l'artillerie Française, à la fin de la première guerre les Australiens libèrent le village de l'occupation allemande. En 1977 date de la fusion des communes Ham-sur-Heure fut fusionné avec les autres localités pour former Ham-sur-Heure-Nalinnes.

Patrimoine et autres bâtiments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin.
  • Le Château d'Ham-sur-Heure, transformé au XVe siècle, XVIe siècle, XVIIIe siècle et au XIXe siècle, appartient de 1487 à 1941 à la famille de Mérode. Il passa par héritage aux Oultremont, qui le vendirent en 1952 à la commune d'Ham-sur-Heure dont il devint la maison communale[2], avant de devenir celle de l'entité d'Ham-sur-Heure-Nalinnes.
  • L'église Saint-Martin, bâtiment néo-gothique fut construite entre 1876 et 1881 suivant les plans de l'architecte Jos Schadde[3], qui a également conçu la seconde gare de Bruges. À l'intérieur, on peut admirer un superbe ensemble de peintures, une grotte, un retable de la Vierge-Marie classé par la Région wallonne, et beaucoup d'autres choses encore. L'église possède également un orgue d'Emile Kerkhoff, datant de 1906, et comprenant 13 jeux répartis sur 2 claviers et pédalier. Elle possède également un ensemble remarquable de 4 cloches. L'église a été complètement restaurée (intérieur et extérieur) entre 1989 et 1994[4]. À la suite d'un incendie, heureusement très limité, l'église a été partiellement nettoyée à la fin de l'année 2014.
  • La chapelle Saint-Roch, ancien sanctuaire de la maison des récollets construite en 1638[5].
  • Le château d'Hameau, construite dans la 1er moitié du XIXe siècle en style néo-classique[6]. Devenu en 1964 une maison de repos dénommer "Le Castel".
  • L'ancienne maison communale de style Louis XIII (1867)[7] et le monument aux morts pour la patrie.
  • L'église Saint-Louis, de Beignée (hameau de Ham-sur-Heure), fut bâtie en 1903 en style néo-gothique[8] à l'aide des dons versé en l'honneur du Bienheureux Richard. Lambert Trouvez né en 1585. Devenu Franciscain sous le nom de Richard de Sainte Anne, son destin le mena au Japon[9]. C'est à Nagazaki qu'il mourut, brûlé en martyr en 1622. Il fut béatifié le 7 juillet 1867[9].

Lieux publics[modifier | modifier le code]

Parc[modifier | modifier le code]

Parc communal.

Cimetière[modifier | modifier le code]

Cimetière d'Ham-sur-Heure, cimetière de Beignée.

Culture[modifier | modifier le code]

Folklore[modifier | modifier le code]

La marche Saint-Roch.

Le dimanche qui suit le 15 août a lieu la procession et marche militaire Saint-Roch, remontant, tout comme la chapelle dédiée au saint, à 1638. Elle fait partie des Marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse et est reconnue au titre de Patrimoine immatériel de l'Unesco[10]. Cette marche possède un « Règlement de la Marche Saint-Roch », en 16 articles, datant du 29 septembre 1890. C'est le plus ancien règlement, écrit et aussi complet, connu parmi toutes les Marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse, (héritage de Odilon Haye, Président de la Marche, en 1890[réf. nécessaire]. L'original de ce document se trouve chez P.M.[Qui ?]à Walcourt).

Hymne villageois[modifier | modifier le code]

La fierté des "Bourkîs" s'exprime souvent, lors des fêtes locales, en chantant l'hymne du village "I n'y a qu'in Bourg, yèt qu'in Paris", un chant en wallon de la région de Charleroi, vantant la bonté des gens du village "toujours joyeux, toujours contents"'[11].

Evénements[modifier | modifier le code]

Economie[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Maison de repos[modifier | modifier le code]

  • Résidence Le Castel, chemin d'Hameau.

Police[modifier | modifier le code]

  • Zone de Police Germinalt.

Transports[modifier | modifier le code]

  • Le village de Ham-sur-Heure est desservi par les trains circulant sur la ligne 132 allant de Charleroi à Couvin.
  • La gare est située au Chemin d'Hameau.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Ham-sur-Heure dispose des écoles suivantes :

  • Ecole communale d'Ham-sur-Heure, rue Saint-Roch,
  • Ecole communale de Beignée, rue de Jamioulx,
  • Ecole libre de Beignée.

Sports[modifier | modifier le code]

Liste des bourgmestres (avant fusion)[modifier | modifier le code]

  • 1846-1875 : Adrien Feron, bourgmestre (catholique) et médecin.
  • 1882-1891 : Louis Lecomte, bourgmestre (libéral) et médecin.
  • 1892-1904 : Olmar Goffin, bourgmestre (libéral).
  • 1909 : Abel Dubray bourgmestre et médecin.
  • 1910-1911 : M. Goffin, bourgmestre libéral.
  • 19??-19?? : Joseph Horemans.
  • 1921-1933 : Lucien Pourbaix.
  • 1942 : Abel Gauthier.
  • 1959-1960 : Robert Rodelet.
  • 1971-1976 : Jules Lejeune, (intérêts communaux).

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 36.
  2. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 501.
  3. Lejeune 2000, p. 53.
  4. Lejeune 2004, p. 29.
  5. a et b Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 506.
  6. Lejeune 2000, p. 28.
  7. Lejeune 2000, p. 51.
  8. a et b Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 509.
  9. a et b Lejeune 2000, p. 80.
  10. Patrick Lemaire, « Quinze marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse admises au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco », L'Avenir (Belgique),‎ (lire en ligne)
  11. Blog "saint Roch d'Ham-sur-heure"
  12. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 499.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, t. 1 et 2 : Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 447 p. (ISBN 2-8021-0045-9)
  • Abbé Auguste Soupart, Ham-sur-Heure - Nalinnes — Les seigneurs (945-1795) (Maison de Florennes 977-1075; Morialmé 1075-1256; Condé 1256-1413; Enghien 1441-1487; Mérode 1487-1795), Cahier du Musée de Cerfontaine no 338, 76 pages, 1982.
  • André Lépine, « La ligne 132 en cartes postales anciennes », Cahier du Musée de Cerfontaine, no 500,‎ , p. 120 vues.
  • Philippe Lejeune, Ham-sur-Heure en cartes postales anciennes, Zaltbommel, Bibliothèque Européenne, , 38 p.
  • Philippe Lejeune, Ham-sur-Heure-Nalinnes, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 2-84253-356-9)
  • Philippe Lejeune, Ham-sur-Heure, t. II : Château et Village, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 2-84253-381-X)

Liens externes[modifier | modifier le code]