Hôtel de ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Hôtel de ville de Saint-Denis
L'hôtel de ville de Saint-Denis en 2020.
Présentation
Type
Style
Architecte
Paul Laynaud
Propriétaire
Ville de Saint-Denis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gestionnaire
Ville de Saint-Denis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Seine-Saint-Denis
département
Commune
Adresse
Coordonnées
Carte

L'hôtel de ville de Saint-Denis est un bâtiment public assurant la fonction d'hôtel de ville à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Historique[modifier | modifier le code]

Le premier hôtel de ville remonte officiellement au quand le roi décide que sous la présidence du bailli, 3 échevins et un receveur des deniers communaux vont gérer les affaires municipales[1]. L'hôtel de ville est d'abord le domicile du bailli Jean-Baptiste Le Laboureur, mais dès le , une maison place Pannetière (actuelle place Victor-Hugo) proche de l'emplacement actuel. La construction de l'édifice contemporain est décidée le [1]. La première pierre est posée le par le président du conseil municipal de Paris Maurice Engelhard[2]. Conçu sous la direction de l'architecte municipal Paul Leynaud dans un style néo-Renaissance, le bâtiment en pierres de taille et au toit d’ardoises est inauguré le par le président de la République Jules Grévy[1]. C'est l'architecte Gaston Cailleux qui assure l'aménagement intérieur qui n'est achevé que le sous la mandat du maire Denis Quintainne en 1898.

Le toit est surmonté d'un campanile inspiré des beffrois du nord de la France. Détruit dans un incendie le , il est aussitôt reconstruit. Son carillon joue sonne les mélodies du Bon Roi Dagobert et du Temps des cerises[1].

L'escalier monumental menant à la salle des mariages est décoré de fresques[2]. Celle du plafond a été peinte en 1886 par Monsieur Delahaye, alors que les trois fresques allégoriques des murs datent de 1889 et sont dues au peintre Léon Bonhomme, qui était alors professeur de dessin à l'école de la rue du Corbillon[2]. Elles sont nommées la Pensée émancipatrice de l'homme'[3], la Bienfaisance[4], le Travail[5]. Les décorations de la salle des mariages ont été exécutées en par Monsieur Rapin et consiste en une grande frise représentant les mois du calendrier républicain[2]. La salle de la Résistance est décorée de fresques de Jean Amblard est inaugurée le en présence de nombreuses personnalités dont le poète Paul Éluard[2].

En avril 1993 est inaugurée une extension de l'hôtel de ville conçue par l'architecte Henri Gaudin qui abrite le centre administratif. Elle reliée à la partie la plus ancienne par une passerelle de verre[1].

Moyens d'accès[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville est desservi par la ligne de métro 13 et la ligne de tramway T1 à la station Basilique Saint-Denis par la ligne de tramway T5 à la station Marché de Saint-Denis.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « L’hôtel de ville de Saint-Denis, trois siècles d’histoire en questions », sur ville-saint-denis.fr (consulté le )
  2. a b c d et e Pierre Douzenel, « Les rues aussi ont leur histoire », sur ville-saint-denis.fr (consulté le )
  3. « Peinture monumentale : La Pensée émancipatrice de l'homme », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  4. « Peinture monumentale : La Bienfaisance », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  5. « Peinture monumentale : Le Travail », sur culture.gouv.fr (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Ressource relative aux organisationsVoir et modifier les données sur Wikidata :