Hôtel Passart

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Hôtel Passart
Hôtel de Jean Bart
Corps de logis entre cour et jardin vu de la cour.
Présentation
Destination initiale
Hôtel particulier
Architecte
Construction
1620
Restauration
1992
Commanditaire
Claude Passart (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Localisation
Pays
France
Région
Commune
Adresse
4 rue Chapon
Coordonnées
Carte

L'hôtel Passart ou hôtel de Claude Passart, également appelé hôtel de Jean Bart sans que le célèbre corsaire y ait résidé, est un hôtel particulier situé 4 rue Chapon dans le 3e arrondissement de Paris construit en 1620 par l’architecte Gabriel Soulignac pour le financier Claude Passart[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le financier Claude Passart, notaire et secrétaire du roi, homme de confiance de Charles Ier de Lorraine, achète en 1618 une maison médiévale à l’angle des 2-4 rue Chapon et 115 rue du Temple et, en complément, des terrains au nord vers la rue des Gravilliers et se fait construire un hôtel comprenant un corps de logis principal perpendiculaire à la rue Chapon entre cour et jardin, celui-ci s’étendant jusqu’à la rue du Temple, un bâtiment sur la rue Chapon et un autre au nord de la cour.

Les écuries et les remises de carrosses à l’ouest de la cour renfermant les écuries ont été remplacées par un bâtiment construit au XIXe siècle. Des immeubles ont été construits au cours du XIXe siècle sur la partie ouest du jardin (2 rue Chapon et 115 rue du Temple). L’hôtel a été utilisé au XIXe siècle pour des activités industrielles. Sa restauration au cours des années 1990 a compris la reconstitution de la façade sur jardin qui avait été détruite.

L'hôtel est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 28 février 1984[1].

Description[modifier | modifier le code]

Le bâtiment principal comprend 5 travées de trois niveaux. Les fenêtres du premier étage sont surmontées de frontons triangulaires.

L’aile nord, non visible de la rue, comprend une galerie de quatre travées soutenues par des colonnes doriques jumelées. Cette galerie convertie en bureaux est fermée par des vitrages[2].

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Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Notice no PA00086139, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Danielle Chadych, Le Marais : évolution d'un paysage urbain, Paris, Parigramme, eptembre 2010, 410-412 p. (ISBN 978-2-84096-683-8), p. 638

Articles connexes[modifier | modifier le code]