Guy Malandain

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Guy Malandain
Fonctions
Maire de Trappes

(19 ans)
Prédécesseur Jacques Monquaut
Successeur Ali Rabeh
Député français

(2 ans, 1 mois et 21 jours)
Élection 1er juin 1997
Circonscription 11e des Yvelines
Législature XIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Catherine Tasca
Successeur Jean-Michel Fourgous

(4 ans, 9 mois et 9 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 11e des Yvelines
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Jean-Michel Fourgous

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Yvelines
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC

(4 ans, 8 mois et 30 jours)
Élection 21 juin 1981
Circonscription 8e des Yvelines
Législature VIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Nicolas About
Successeur Proportionnelle par département
Conseiller général des Yvelines

(6 ans)
Circonscription Canton de Rambouillet
Prédécesseur Pierre Lévêque
Successeur Christine Boutin
Biographie
Date de naissance (86 ans)
Lieu de naissance Rouen (France)
Nationalité Française
Parti politique PS

Guy Malandain
Maires de Trappes

Guy Malandain, né le à Rouen (Seine-Inférieure), est un ingénieur du génie civil et homme politique français. Membre du Parti socialiste, il est maire de la ville de Trappes dans le département des Yvelines, de 2001 à 2020 et député de 1981 à 1993, puis de 2000 à 2002.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issue d'une famille de la petite classe moyenne rouennaise (son père est comptable chez GDF et sa mère employée des PTT), il commence à travailler dès l'âge de 16 ans[1].

Il participe à la guerre d'Algérie en tant qu'appelé du contingent de à . Sous-lieutenant, il se voit notamment confier la gestion du dépôt de munitions du corps d'armée d'Oran (service du matériel de l'armée de terre)[2].

Après le conflit, il entreprend des études en génie civil. En 1978, c'est lui qui dirige en tant qu'ingénieur principal les études de la gare souterraine Paris-Nord pour le compte de la SNCF[1].

Membre du CERES au sein du Parti socialiste dès 1971 au congrès d'Épinay, Guy Malandain a de nombreuses années plus tard soutenu la candidature de Jean-Pierre Chevènement à l'élection présidentielle française de 2002 avant de s'éloigner du Pôle républicain.

Député[modifier | modifier le code]

Guy Malandain est élu député des Yvelines pour la première fois lors des élections législatives de juin 1981. Il est élu dans la 8e circonscription des Yvelines et siège du au . Il est réélu au scrutin à la proportionnelle en mars 1986 pour un second mandat entre le et le , quand le président François Mitterrand dissout l'Assemblée nationale. Réélu en juin 1988, il est de nouveau député, pour la 11e circonscription des Yvelines, une première fois du au et une seconde fois du au , comme suppléant de Catherine Tasca entrée au gouvernement.

Spécialisé dans les domaines de l'urbanisme, de l'habitat et de la politique de l'eau, Guy Malandain est rapporteur d'un certain nombre de textes, notamment la loi du sur les droits et les obligations des locataires et des bailleurs, celle du sur les rapports locatifs, tout comme la loi d'orientation pour la ville (LOV) du .

Mandats locaux[modifier | modifier le code]

Il est conseiller général des Yvelines, élu dans le canton de Rambouillet de 1976 à 1982, conseiller municipal d'Auffargis de 1977 à 1983, puis d'Élancourt de 1983 à 1995, ville dont il est également adjoint au maire. Il est parallèlement conseiller régional d'Île-de-France entre 1983 et 1986.

En 1995, il est élu au conseil municipal de Trappes et devient adjoint au maire communiste. En 2001, il est tête de liste du Parti socialiste lors des élections municipales. La ville est un fief communiste depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

S'affirmant fermement laïc, Guy Malandain, souhaitant que toutes les religions disposent de lieux de culte, est favorable à la construction d'une « très grande mosquée » à Trappes[3].

Guy Malandain est réélu en 2008, sa liste obtenant dès le premier tour 54,7 % des voix, et de nouveau en 2014, où la liste qu'il conduit totalise 50,96 % des voix[4].

Il est par ailleurs conseiller de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Lors des élections municipales de 2020, la liste qu'il conduit termine à la troisième place loin derrière celle d'Ali Rabeh, son ancien adjoint, qui l'emporte au second tour avec plus de 40 % des voix[5].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Législatives de 1981 (8e circ. des Yvelines) ( v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Nicolas About  sortant   UDF (PR) 40 964 44,30 45 648 46,61
Guy Malandain  élu  PS 34 744 37,57 52 287 53,39
Jacqueline Hoffmann  PCF 11 037 11,94
Michel Grassart  MRG 1 586 1,72
Jean-Yves Métayer  Extrême gauche (PSU) 1 520 1,64
Denis Despré  Divers droite (MDD) 1 178 1,27
Jean-Claude Cotentin  Extrême gauche (LO) 834 0,90
Didier Malinosky  Extrême gauche (LCR) 606 0,66
Inscrits 129 279 100,00 129 344 100,00
Abstentions 35 769 27,67 30 278 23,41
Votants 93 510 72,33 99 066 76,59
Blancs et nuls 1 041 1,11 1 131 1,14
Exprimés 92 469 98,89 97 935 98,86

Législatives de 1988 : 11ᵉ circonscription des Yvelines

Ouvrage[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le père de Thierry Malandain, danseur et chorégraphe.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « EN SÉANCE Guy Malandain, le souci de l'efficacité », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. Romain Choron, « Les appelés de la guerre d’Algérie (1954-1962) dans les fonds de la division des témoignages oraux (DTO) du service historique de la Défense (SHD) », Bulletin de l’AFAS, no 43,‎ (ISSN 1246-7529 et 2109-9537, DOI 10.4000/afas.3036, lire en ligne, consulté le )
  3. « Trappes, « ville emblématique des succès spectaculaires et des échecs patents» », sur franceculture.fr, France Culture, (consulté le )].
  4. « Résultats des élections municipales de 2014 », ministère de l'Intérieur.
  5. « Yvelines. Municipales à Trappes : Ali Rabeh tourne la page Malandain », sur actu.fr,

Liens externes[modifier | modifier le code]