Guy Jerram

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Guy Jerram (Paris, - Neuilly-sur-Seine, [1]) entre en 1924 au Comité directeur du Parti communiste français (PCF) et demeure membre du collectif de direction du PC jusqu'en 1935, année marquée par son exclusion de celui-ci.

Biographie[modifier | modifier le code]

  • 1915 : il est appelé sous les drapeaux.
  • 1919 : il est démobilisé.
  • 1920 : il est choisi parmi les sections socialistes de Valenciennes pour figurer au sein de la Fédération du Nord au congrès de Tours. Cette année-là, à l'issue des grèves, il est devenu représentant de commerce.
  • 1921 : il devient secrétaire de l'arrondissement de Valenciennes. Il entre, également, au Comité central de l'Association républicaine des anciens combattants (ARAC).
  • 1922 : il crée le syndicat CGTU des Métaux de Valenciennes. En juillet, lors du congrès fédéral du PC, il est nommé directeur du Prolétaire.
  • 1923 : il devient le secrétaire permanent de la Fédération du Nord du PC. En juillet, il participe au congrès national de l'ARAC, à Clermont-Ferrand, et y joue un grand rôle.
  • 1924 : lors du congrès de Lyon du PC, il entre au Comité directeur. À l'été, il est délégué à Moscou au V e congrès de l'Internationale communiste (IC). Il y est élu délégué suppléant de son comité exécutif. En novembre, il abandonne ses fonctions dans la Fédération du Nord.
  • 1925 : il figure, lors des élections municipales à Valenciennes, sur la liste du Bloc ouvrier et paysan. En mai, il est désigné pour un "emploi de confiance" auprès de l'administration du Comité central du PC.
  • 1926 : au congrès de Lille, il est réélu au Comité central.
  • 1928 : lors d'un Comité central, à Choisy-le-Roi, il est des minoritaires qui votent contre la tactique classe contre classe. Bientôt, il est condamné à trois mois de prison par le tribunal de Lille pour avoir diffusé des chants antimilitaristes. Un peu plus tard, il est à nouveau condamné par le tribunal de Douai à six mois de prison et 100 F d'amende pour "provocation de militaires à la désobéissance". En octobre, il est arrêté. Cette année-là, nait son premier enfant.
  • 1929 : il purge une autre peine de prison pour "violences à agent". Naissance de son second enfant.
  • 1930 : la direction du PC le rappelle à Paris pour lui confier la direction de la section centrale de lutte contre les adversaires du Parti. À la fin de cette année, il est élu au poste de secrétaire technique à la propagande de l'ARAC.
  • 1931 : il devient secrétaire général de l'ARAC.
  • 1932 : il est candidat aux élections législatives à Paris, sous l'étiquette du Réveil du combattant .
  • 1933 : il est réélu à la tête de l'ARAC et, en août, désigné au secrétariat du comité Amsterdam-Pleyel pour la France.
  • 1934 : son divorce avec le PC débute. Il n'est pas reconduit dans ses fonctions de secrétaire général de l'ARAC.
  • 1935 : il est exclu du PC. En décembre, alors qu'il veut assister à une réunion locale de l'ARAC, il est contraint de quitter la salle. Il anime, alors, une Association amicale de la région des Alpes à Paris.
  • 1936 : il accepte les fonctions de secrétaire de l'association franco-italienne des Anciens combattants.
  • 1938 : il devient membre de la "commission de paix" et de la "commission technique" de la Fédération ouvrière et paysanne des associations de mutilés de guerre (FOP).
  • 1939 : il est élu secrétaire adjoint de la Fédération de la région parisienne de la FOP. En septembre, il est placé en affectation spéciale au Journal Officiel.
  • 1941 : en cette qualité, il est muté à Vichy.
  • 1942 : il accepte les fonctions de secrétaire de l'association "Paix et Travail".
  • 1944 : il adhère au Parti socialiste SFIO;
  • 1946 : la SFIO le choisit comme Grand électeur pour les élections sénatoriales.

Source[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]