Girolamo Pompei

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Girolamo Pompei
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Activités

Girolamo Pompei (né le à Vérone – mort le ) est un philologue, traducteur et littérateur italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Canzoni pastorali con alcuni idilli di Teocrito e di Mosco, Vérone, 1766. Les canzoni, qui appartiennent tout entières à, Pompei, quoiqu’un peu dénuées de couleur et de force, retracent assez la couleur antique, et la partie, de l’ouvrage qui n’est que traduction est d’une fidélité admirable ; Des notes savantes et judicieuses accompagnent le texte
  • Nuove canzoni pastorali, Inni, Sonnetti e traduzioni, Vérone, 1779. On trouve dans cette collection les mêmes qualités et les mêmes défauts que dans la première : cependant le style a quelque chose de plus ferment de plus brillant.
  • Raccolta greca, etc., Vérone, 1781. Ce recueil, dans lequel figurent le poème de Héro et Léandre, par Musée, l’hymne de Callimaque sur les bains de Pallas , l’invocation de Cléanthe au Dieu suprême et cent épigrammes de l’anthologie grecque, est dédié à l’illustre auteur des Analecta græca, Brunck, et l’on aime à voir un exemple de cette union peu commune entre la philologie et la littérature.
  • Eroïdi d’Ovidio Nasone, etc. Cette traduction, outre la fidélité élégante, caractère constant de tous ses essais en ce genre, a cela de remarquable qu’elle est entièrement en terza rima, rythme que l’auteur assure être seul capable de rendre le mètre élégiaque des anciens.
  • Ipemestra, Vérone, 1769 ; Callirhoé, 1769 ; Tamira, 1789, tragédies ordinaires, bien conduites, mais monotones et ennuyeuses ; bien écrites, mais faibles et froides.
  • Le Vite degli uomini illustri, Vérone, 1772 ; Naples, 1784 ; Rome, 1791 et 1798. Cet ouvrage, le seul en prose qu’ait laissé Pompei, est digne de sa réputation. Plutarque peut-être y est trop élégant, et sans doute Jacques Amyot rend plus fidèlement la naïveté du biographe de Chéronée : néanmoins c’est encore Plutarque, et il est juste d’observer que cette traduction est vraiment remarquable sous le rapport de l’exactitude philologique, de sorte qu’on peut la caractériser en deux mots en disant qu’elle est égale pour le style, supérieure pour la critique à celle d’Amyot. Outre les éditions particulières de chacun des ouvrages que nous venons d’indiquer, on a donné à Vérone, 1790, une réimpression complète des œuvres de Pompei, 6 vol. in-4°. L’Ero e Leandro et l’Inno di Cleante ont été insérés par Renouard dans les Poemetti, etc., qu’il a publiés en 1801, in-12. Outre la Vie de Pompei, écrite en latin par le P. Fr. Fontana (Vérone, 1790) et insérée dans le tome 15 du Vitæ Italorum de Fabroni, on a son éloge en italien, par Ippolito Pindemonte, dans le journal de Pise, t. 70, p. 271.

Notes et références[modifier | modifier le code]


Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]