Gina Rinehart

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Gina Rinehart
Gina Rinehart en juin 2015.
Biographie
Naissance
(70 ans)
PerthVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Georgina Hope Rinehart
Nationalité
Formation
St Hilda's Anglican School for Girls (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Quatre enfants
Père
Beau-parent
Rose Porteous (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
John Hancock (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Hancock Prospecting (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinction

Georgina « Gina » Hope Rinehart, née le , est une femme d'affaires et milliardaire australienne.

Héritière de l'empire minier Hancock Prospecting spécialisé dans le minerai de fer, elle devient en , la femme la plus riche du monde par sa fortune de 29,5 milliards d'euros[1], surpassant Christy Walton et Liliane Bettencourt.

Ses prises de positions ont suscité de nombreuses polémiques en Australie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Son père, Hang Lancock, a fondé et dirige l'empire Hancock Prospecting.

Il est connu pour avoir proposé d'éliminer les aborigènes de l'Australie[2]. Son idée consiste à les concentrer dans une zone, puis leur injecter des produits chimiques pour les stériliser[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Elle hérite en 1992 de l'empire minier fondé par son père, ce qui fait d'elle la femme la plus riche du monde[3]. Elle hérite notamment des plus grandes réserves mondiales de charbon et de fer.

Elle détient 10 % des actions de Channel 10, la troisième chaîne de télévision d'Australie, et est l’actionnaire principale du deuxième groupe de journaux le plus important, Fairfax Media[4].

En 2013, quelques jours avant que la propriété du groupe ne soit transférée à ses enfants, elle change la date à 2068, quand ils seront âgés de 80 à 90 ans. Trois de ses quatre enfants la poursuivent en justice. Elle les décrit comme gâtés et paresseux et les avertit que leur sécurité sera en danger s’ils maintiennent leur action en justice[3].

Affaires et polémiques[modifier | modifier le code]

Elle défend des opinions marquées très à droite et parfois controversées[5].

Propos sur la méritocratie[modifier | modifier le code]

Intervenant dans les médias, elle a fait polémique en attaquant les Australiens qui la critiquent.

Elle estime notamment :

« Si vous êtes jaloux des gens qui ont plus d’argent, ne restez pas assis là à vous plaindre. Faites quelque chose pour gagner plus d’argent. Mon conseil, passez moins de temps à boire ou à fumer et fréquenter vos amis, passez plus de temps à travailler »[4].

Propos sur les travailleurs africains[modifier | modifier le code]

En 2012, elle exprime son inquiétude sur le futur de l'Australie.

Selon elle, les investisseurs trouvent les salaires des mineurs australiens trop élevés, alors que les Africains, eux, sont motivés à travailler pour moins de $2 dollars par jour[4].

Ses propos déclenchent un tollé dans le pays[6].

Changement climatique[modifier | modifier le code]

Gina Rinehart fait l'objet de critiques car elle nie l'origine humaine du changement climatique, pourtant établie scientifiquement, et elle finance une campagne contre une taxe carbone[7]. En 2017, elle donne 4,5 millions de dollars à l'Institute of Public Affairs, un think tank climatosceptique australien[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Qui est Gina Rinehart, femme la plus riche du monde ? », sur LEFIGARO, (consulté le )
  2. a et b « Lang Hancock's solution to the 'Aboriginal problem' (1984) »
  3. a et b « L'australienne Gina Rinehart, multimilliardaire et mère indigne », sur La Tribune,
  4. a b et c « Gina Rinehart, femme la plus riche du monde, veut payer les gens 2 dollars par jour », sur Slate.fr,
  5. Geoff Gallop, « Gina Rinehart, Fairfax and the ‘war’ politics of the Australian right »
  6. https://www.abc.net.au/news/2012-09-05/rinehart-says-aussie-workers-overpaid-unproductive/4243866, « World's richest woman lauds $2-a-day wages »
  7. Louise Couvelaire, « La Liliane Bettencourt australienne », sur Le Monde,
  8. (en) Graham Readfearn, « Gina Rinehart company revealed as $4.5m donor to climate sceptic thinktank », The Guardian,‎ (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]