George Howard (9e comte de Carlisle)

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George Howard
Illustration.
Edward Burne-Jones, George Howard (1888-1890), dessin, Wilmington, Delaware Art Museum.
Fonctions
Membre de la Chambre des lords
Lord Temporal

(22 ans et 18 jours)
Pairie héréditaire
Prédécesseur William Howard
Successeur Charles Howard
Député britannique

(4 ans)
Élection 1881 (partielle)
Circonscription East Cumberland
Prédécesseur Sir Richard Musgrave
Successeur Circonscription abolie

(1 an)
Élection 1880 (partielle)
Circonscription East Cumberland
Prédécesseur Charles Howard
Successeur Sir Richard Musgrave
Biographie
Titre complet Comte de Carlisle
Date de naissance
Lieu de naissance Londres
Date de décès (à 67 ans)
Lieu de décès Hindhead, Haslemere
Sépulture Château Howard
Nationalité Drapeau du Royaume-Uni Britannique
Parti politique Parti libéral
Père Charles Howard
Mère Mary Priscilla Harriet Parke
Conjoint Rosalind Stanley
Enfants 11 enfants dont : Charles Howard, Geoffrey Howard
Famille Maison Howard
Entourage William Howard (oncle)
Diplômé de Collège d'Eton
Trinity College
École des beaux-arts Heatherley (en)
Profession homme politique, peintre, illustrateur

George James Howard, 9e comte de Carlisle, né le à Londres, et mort le à Hindhead, est un aristocrate, homme politique, peintre et graveur britannique, proche du courant préraphaélite.

Biographie[modifier | modifier le code]

George Howard est le petit-fils de George Howard, 6e comte de Carlisle, et le dernier Carlisle à posséder le château Howard et ses domaines situés dans le Yorkshire.

Il passe par le collège d'Eton, puis le Trinity College, devient membre des Cambridge Apostles et poursuit des études d'art à la Heatherley School of Fine Art de Londres : ses maîtres sont les peintres Alphonse Legros et Giovanni Costa.

En 1864, il épouse Rosalind Frances Stanley (1845-1921), avec qui il a onze enfants. Surnommée « The Radical Countess », féministe, elle est membre d'une ligue de tempérance[1].

En 1868, l'anglophile Philippe Burty lui commande l'exécution d'une gravure pour le recueil Sonnets et eaux-fortes. Son professeur de gravure est Alphonse Legros, lequel est lié par ailleurs à des marchands et éditeurs comme Alfred Cadart, via la Société des aquafortistes (1862-1867)[2].

Howard est proche des préraphaélites, et notamment d'Edward Burne-Jones. En 1870, il demande à l'architecte Philip Webb de lui construire une demeure à Londres, située au no 1 Palace Green, dans le style Arts & Crafts. Cette maison, ainsi que le château Howard et le château de Naworth, dont il finit par hériter, d'abord à la mort de son père, le politicien Charles Howard (1814-1879), puis de celle de son oncle William George Howard (1808-1889), deviennent des lieux de rendez-vous artistiques : on y croise William Morris, Robert Browning, William Ewart Gladstone, Lewis Carroll, et Alfred Tennyson. Avec Morris et Webb, ils fondent la Society for the Protection of Ancient Buildings (SPAB).

Ses peintures sont présentes dans de nombreuses collections publiques telles que la Tate Gallery[3], la National Portrait Gallery, l'Ashmolean Museum, et la British Library.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) David M. Fahey, « Howard, Rosalind Frances », in Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press (extrait en ligne).
  2. Janine Bailly-Herzberg, « Legros, Alphonse », in Dictionnaire de l'estampe en France (1830-1950), Paris, 1985, p. 188-189.
  3. (en) Notice du catalogue de la Tate Gallery, en ligne.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Virginia Surtees, The Artist and the Autocrat. George and Rosalind Howard, Earl and Countess of Carlisle, Salisbury, Michael Russell, 1988, (ISBN 9780859551465).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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