Gennaro Pesce

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Gennaro Pesce
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
CagliariVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité

Gennaro Pesce, né à Naples le et mort à Cagliari le , est un archéologue italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études primaires et secondaires à Naples où il est né le , il est l'élève de Giulio Emanuele Rizzo à l'université de Rome « La Sapienza ». Titulaire d'un doctorat en lettres en 1927, il fréquente pendant les deux années qui suivent les cours d'archéologie, notamment à l'École archéologique italienne d'Athènes et effectue pour le compte de cette école une mission archéologique en Grèce en 1929 (exploration de la nécropole d'Héphaistia)[1].

Fin 1929, il est nommé à la surintendance de Campanie, puis en 1933 à celle de Reggio de Calabre où il participe à diverses fouilles et à la réorganisation de musées. Après un bref séjour dans le Piémont, il revient à Naples et étudie les amphithéâtres de Capoue et de Pouzzoles. En 1938 il est envoyé à Benghazi, en Libye, aux côtés de Giacomo Caputo. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il contribue à la sauvegarde du patrimoine archéologique libyen. Il est de retour en Italie en 1949 où il assure la direction de la surintendance de Sardaigne. Là, il développe l'archéologie de terrain et la promotion du patrimoine archéologique sarde en Europe. Il prend sa retraite le [1].

Pendant ses années d'activité, il collabore à plusieurs revues dont le Bulletin de la Société royale d'archéologie d'Alexandrie ou l'Encyclopédie italienne. Ses travaux lui valent en 1942 la médaille d'argent de l'ordre du Mérite des arts[1].

Marié au début des années 1930, il est père de quatre enfants nés en 1935, 1937, 1940 et 1949. Il meurt à Cagliari le [1].

Principales publications[modifier | modifier le code]

  • (it) Il Museo Nazionale di Napoli: oreficeria, toreutica, gliptica, vitriaria, ceramica, Rome, Libreria dello Stato, , 42 et 75 p. ;
  • (it) I Rilievi dell'anfiteatro Campano, Rome, Governatorato di Roma, , 47 p. ;
  • (it) Il "Palazzo delle colonne" in Tolmaide di Cirenaica, Rome, L'Erma di Bretschneider, , 120 p.[2] ;
  • (it) Il Tempio d'Iside in Sabratha, Rome, L'Erma di Bretschneider, , 78 p.[3] ;
  • (it) Nora. Guida agli scavi, Bologne, La Zattera, , 124 p. ;
  • (it) Sarcofagi romani in Sardegna, Rome, L'Erma di Bretschneider, , 118 p.[4] ;
  • (it) Sardegna Punica, Cagliari, Sarda Fratelli Fossataro, , 148 p. (réédition R. Zucca, Nuoro, 2000) ;
  • (it) Le Statuette puniche di Bithi, Rome, Centro di studi semitici, , 91 p. ;
  • (it) Tharros. Guida agli scavi, Cagliari, Sarda Fratelli Fossataro, , 176 p..

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (it) Massimiliano Munzi, « PESCE Gennaro, Dizionario Biografico degli Italiani, Vol. 82, 2015 », sur encyclopédie Treccani (consulté le ).
  2. Fernand Mayence, « Gennaro Pesce, Il « Palazzo delle Colonne » in Tolemaide di Cirenaica [compte-rendu] », L'Antiquité classique, vol. XX, no 1,‎ , p. 252-254 (lire en ligne).
  3. V. Verhoogen, « Gennaro Pesce, Il tempio d'Iside in Sabratha [compte-rendu] », L'Antiquité classique, vol. XXII, no 1,‎ , p. 284-286 (lire en ligne).
  4. Marcel Renard, « Gennaro Pesce, Sarcofagi romani di Sardegna [compte-rendu] », L'Antiquité classique, vol. XXVI, no 2,‎ , p. 569-670 (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]