Gare de Bourron-Marlotte - Grez

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Bourron-Marlotte - Grez
Image illustrative de l’article Gare de Bourron-Marlotte - Grez
L'ancien bâtiment et l'entrée de la halte.
Localisation
Pays France
Commune Bourron-Marlotte
Adresse Avenue Blaise-de-Montesquiou
77780 Bourron-Marlotte
Coordonnées géographiques 48° 19′ 58″ nord, 2° 41′ 33″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87684118
Site Internet La gare de Bourron-Marlotte - Grez, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services TransilienLigne R du Transilien
Fret SNCF (sur ITE)
Caractéristiques
Ligne(s) Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache
Bourron-Marlotte - Grez à Malesherbes
Voies 2
Quais 2
Zone 5 (tarification Île-de-France)
Altitude 71 m
Historique
Mise en service
Correspondances
Vallée du Loing - Nemours Vallée du Loing - Nemours7A7B7D17A

Carte

La gare de Bourron-Marlotte - Grez est une gare ferroviaire française des lignes de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache et de Bourron-Marlotte - Grez à Malesherbes, située sur le territoire de la commune de Bourron-Marlotte, à proximité de Grez-sur-Loing, dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Elle est mise en service en 1860 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par les trains de la ligne R du Transilien. Elle est également ouverte au service de fret pour l'installation terminale embranchée (ITE) de la société des sablières de Bourron.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 71 mètres d'altitude, la gare de Bourron-Marlotte - Grez est située au point kilométrique (PK) 78,483 de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache, entre les gares de Montigny-sur-Loing et de Nemours - Saint-Pierre[1].

Ancienne gare de bifurcation, elle est également l'origine au PK 0,00 de la ligne de Bourron-Marlotte - Grez à Malesherbes[1] mais le tronçon jusqu'à la gare de La Chapelle-la-Reine n'est pas ouvert à l'exploitation[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Gare PLM (1860-1937)[modifier | modifier le code]

La « gare de Bourron » est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Moret à Montargis[3].

Elle devient une gare de bifurcation le , lors de la mise en service par la compagnie PLM de la ligne de Bourron-Marlotte à Malesherbes[4]. Cette bifurcation est située juste à la sortie de la gare[5].

La « gare de Bourron » figure dans la nomenclature 1911 des gares, stations et haltes de la compagnie PLM[8]. Elle porte le no 17 de la ligne de Bourron à Malesherbes[9] et le no 3 de la ligne de Moret-les-Sablons à Nimes[10]. La gare dispose des services complets, de la grande vitesse (GV) et de la petite vitesse (PV)[11]. Cette même année 1911, lors de la Pentecôte, la gare voit passer 4 000 voyageurs du vendredi au mardi. Cette importante fréquentation se reproduit régulièrement[12].

La société des sablières de Bourron, officiellement créée le , installe un chemin de fer à voie étroite pour apporter son sable à la gare PLM, pour un transbordement qui verra plusieurs systèmes se succéder dans le temps[13]. Dans les années 1910, la raffinerie de corps gras de Bourron s'installe près de la gare et dispose d'un raccordement qui va apporter du trafic marchandises dans les deux sens[12]. Lors de la Première Guerre mondiale des aménagements et des voies sont réalisés du fait de sa position stratégique de gare de bifurcation. Elle est organisée pour pouvoir recevoir des chars en provenance de Cercottes dans le Loiret[14].

La gare prend le nom de Bourron-Marlotte lors du changement de nom de la commune, qui est officialisé le [15].

Le service voyageurs est fermée sur la ligne de Bourron à Malesherbes le [16].

Gare SNCF (depuis 1938)[modifier | modifier le code]

En 2011, la fréquentation journalière de la gare était de 20 voyageurs[17].

En 2018, la traversée des voies par un passage piétonnier ne serra bientôt qu'un souvenir[18] car, après l'accident d'avril 2015, des mesures de sécurité renforcées ont été prises en concertation entre la SNCF, la municipalité et des associations qui, par ailleurs, ont également lancé des études pour la faisabilité d'un souterrain[19]. Depuis 2012, deux accidents mortels ont eu lieu dans le cadre du passage piétonnier[20]. Le , le souterrain est en service[21].

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Halte SNCF, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre. Elle dispose d'automates pour l'achat de titres de transport Transilien[22].

Depuis 2018, le passage d'un quai à l'autre s'effectue par un passage souterrain[21].

Desserte[modifier | modifier le code]

Bourron-Marlotte - Grez est desservie par les trains de la ligne R du Transilien (réseau Paris Sud-Est) circulant entre Paris-Gare-de-Lyon et Montargis, au rythme d'un par heure et par sens, toute la journée, tous les jours[22].

Intermodalité[modifier | modifier le code]

Un parking pour les véhicules y est aménagé. La gare est desservie par les lignes 7A, 7B, 7D et 17A du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours.

Service des marchandises[modifier | modifier le code]

Le débranchement.

La gare de Bourron-Marlotte - Grez comporte à proximité une installation terminale embranchée (ITE) de la société des sablières de Bourron, fondée en 1911[23], qui est ouverte au service de fret pour des trains massifs, gérée par la gare de Nemours - Saint-Pierre[24]. Cette ITE est située sur la partie orientale de la ligne de Bourron-Marlotte à Malesherbes.

Sur la photo ci-contre, le débranchement de la ligne de Bourron-Marlotte à Malesherbes à l'ouest de la gare, que l'on aperçoit à l'arrière plan.

Patrimoine ferroviaire[modifier | modifier le code]

L'ancien bâtiment voyageurs, inutilisé pour le service Transilien, est toujours présent sur le site.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le bâtiment de la buvette est également toujours présent, en mauvais état en 2018[6], il est en cours de restauration en 2021[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, vol. 2 : lignes 601 à 990, Paris, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), p. 94.
  2. « Bourron-Marlotte - Malesherbes », sur ruedupetittrain.free.fr (consulté le ).
  3. François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN 2-950-94212-1, BNF 37658881), « 5.10 Moret-Montargis 14 août 1860 », p. 108-109.
  4. Jean Chaintreau, Jean Cuynet, Georges Mathieu, Les chemins de fer: Paris-Lyon-Méditerranée, Volume 1 de Collection Grands réseaux, La Vie du rail, 1993, extrait (consulté le 5 février 2014).
  5. Plancke 1991, p. 406.
  6. « Bourron-Marlotte, Île-de-France (vue gare et ancienne buvette) », sur Google Street View, (consulté le ).
  7. « Bourron-Marlotte, Île-de-France », sur Google Street View, (consulté le ).
  8. PLM 1911, p. 10.
  9. PLM 1911, p. 87.
  10. PLM 1911, p. 88.
  11. PLM 1911, p. 5.
  12. a et b Henri Froment, Histoire de Bourron-Marlotte, édition ABM, 2e édition, 2005, extraits (consulté le 5 février 2014).
  13. Chemins de fer des Sablières (consulté le 5 février 2014).
  14. « exposition « un village pendant la grande guerre 1914 1918 » », sur bourronmarlotte.fr, (consulté le ).
  15. « Ministère de l'intérieur », Journal officiel de la République française,‎ , p. 12216 (lire en ligne, consulté le ).
  16. Plancke 1991, p. 409.
  17. [PDF]« Délibération n°2011-0930 relative au schéma directeur d’information voyageur », sur le site du STIF, (consulté le ), p. 14.
  18. Yoann Vallier, « Bourron-Marlotte. Le souterrain de la gare, c’est pour cette année », La République de Seine-et-Marne, (consulté le ).
  19. « Communiqué de presse : un nouveau passage souterrain à l'horizon 2018 en gare de Bourron-Marlotte - Grez, sur la ligne R », sur cities.reseaudesvilles.fr, (consulté le ).
  20. Pascal Villebeuf, « Bourron-Marlotte : un passage souterrain à la gare SNCF en 2018 », Le Parisien, (consulté le ).
  21. a et b « Le souterrain est désormais ouvert », sur maligner.transilien.com, (consulté le ).
  22. a et b La gare de Bourron-Marlotte - Grez, sur le site officiel Transilien de la SNCF (consulté le 5 février 2014).
  23. Sable de Fontainebleau – Les grandes heures de la Sablière, sur apophtegme.com. Consulté le 5 février 2014.
  24. Site fret.sncf.com : gare de Bourron-Marlotte-Grez : code gare 684118 (consulté le 5 février 2014).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • PLM, Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, , 173 p. (lire en ligne).
  • Jean Chaintreau, Le Chemin de fer à Montargis et dans le Gâtinais : des origines à nos jours, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, , 301 p. (ISBN 2-86849-046-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • André Rasserie, Le Bourbonnais 150 ans d'histoire, Grenoble, Presses et éditions ferroviaires, , 65 p. (ISBN 2-905447-05-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • René-Charles Plancke, Histoire du Chemin de fer de Seine-et-Marne, t. 1 : de la Vapeur au TGV, Aubenas, Èdition Amatteis, , 508 p. (ISBN 978-2868491053).
  • Bernard Collardey, « De Paris à Nimes La traversée du Bourbonnais et des Cévennes », Rail Passion, no Hors-Série N°27,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

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