Fricasé de cerdo

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Fricasé de cerdo
Image illustrative de l’article Fricasé de cerdo
Fricasé de cerdo.

Autre(s) nom(s) Fricasé de chancho, fricasé paceño, fricasé
Lieu d’origine Drapeau de la Bolivie Bolivie
Température de service Chaud
Ingrédients Porc, chuño, mote de maïs, aji amarillo, aji rojo

La fricassée de porc, également appelée fricasé de cerdo, ou simplement fricassé, est un plat traditionnel de la région occidentale de la Bolivie et du département de Puno au Pérou[1],[2].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

La fricassée de porc est un bouillon épicé qui comprend des morceaux de porc, du chuño noir et du maïs hominy. Il est assaisonné d'une vinaigrette à base d'oignon et d'aji panca, qui lui donne une couleur rougeâtre[1]

On trouve différentes variantes selon les régions, les plus connues en Bolivie étant les préparations de La Paz[3] et de Cochabamba. Les variations peuvent inclure l'ajout de pommes de terre, l'utilisation de l'un ou l'autre piment principalement, et différents ingrédients tels que la chapelure ou la viande hachée comme épaississants.

Origines[modifier | modifier le code]

On pense que ce plat est une création locale inspirée ou dérivée de la fricassée traditionnelle française, adaptant la préparation[4] et les ingrédients aux disponibilités alimentaires locales[5] et aux coutumes de l'époque coloniale et républicaine.

Traditions[modifier | modifier le code]

Il s'agit d'un plat typique de la ville de La Paz, et sa préparation et sa consommation font partie des célébrations du Nouvel An[6] dans de nombreuses villes boliviennes[7],[8]. Il est commercialisé comme remède contre la gueule de bois, et lors des fêtes du Nouvel An, les événements festifs sont souvent promus en incluant un plat de fricasé al amanece[9] dans les services[10],[11].

Patrimoine bolivien[modifier | modifier le code]

En 2014, par une loi municipale, le plat a été déclaré patrimoine culturel de la ville de La Paz, avec d'autres préparations telles que l'api, le chairo paceño, la chicha morada, le chocolat, la glace à la cannelle, le k'isitas et le llajwa[12] parmi les 22 recettes incluses dans le règlement[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (es) Orlando Velásquez Benites, Gastronomía e identidad nacional. Perú. Recuperación de su autoestima y desarrollo autosostenido, Université nationale de Trujillo, (ISBN 978-612-00-1068-6, OCLC 864624569, lire en ligne), p. 113.
  2. (es) « Cuatro platos para chuparse los dedos (FOTOS) », sur Diario Correo, (consulté le ).
  3. (es) « Feria Gastronómica realza el patrimonio paceño ».
  4. (es) « Fricasé al amanecer en La Paz », sur eaBolivia, (consulté le ).
  5. (es) Guillermo Iraola Mendizábal, « Las raíces francesas del fricasé y del ckocko chuquisaqueño », sur Página Siete, (consulté le ).
  6. (es) « Los Platos y Tradiciones Bolivianos más representativos en Año Nuevo » (consulté le ).
  7. (es) « Fricasé al amanecer, una tradición luego de Año Nuevo ».
  8. (es) « La carne de cerdo, infaltable en el menú para recibir con gusto el 2017 », sur Urgente.bo, (consulté le ).
  9. (es) Ericka Ibarguen, « Fricasé tradicional », sur Página Siete, (consulté le ).
  10. (es) « Peñas alistan música y fricasé para recibir el Año Nuevo », sur Oxígeno, (consulté le ).
  11. (es) « Champán, uvas y fricasé son las ofertas para Año Nuevo », sur Página Siete, (consulté le ).
  12. (es) « Fricasé Paceño », sur Opinión, (consulté le ).
  13. (es) « El chairo y otras 21 recetas son patrimonio », sur La Razón, .