French Tech

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Le logo de la French Tech

French Tech est un label officiel attribué par les autorités françaises à des pôles métropolitains reconnus pour leur écosystème de startups, ainsi qu'une marque commune utilisable par les entreprises innovantes françaises.

La French Tech vise notamment à donner une identité visuelle commune forte aux startups françaises, ainsi qu'à favoriser l'échange entre elles[1].

Historique[modifier | modifier le code]

En , neuf villes françaises reçoivent le label French Tech lors d'une première vague de labellisation[2],[3]. Certaines villes comme Strasbourg et Mulhouse ont préféré attendre pour déposer un dossier plus tard[4].

En , Axelle Lemaire annonce un budget de 15 millions d'euros afin de développer l'attractivité de la French Tech à l'international[5],[6]. La Bpi annonce également apporter 200 millions d'euros sous la forme de subventions[5]. Elle annonce en outre la mise en place des French Tech Hubs dans les grandes métropoles internationales telles que Tokyo, New York, Dubai,San Francisco, Londres, Tel Aviv, Cracovie et Sao Paulo[7]. La même année, un pavillon French Tech est installé au Dublin Web Summit, où se réunissent 18 start-up françaises triées sur le volet par un jury d’experts.

En octobre 2016, Santiago rejoint le réseau international de la communauté FrenchTech, avec l'aide de l'ambassade de France au Chili[8].

En 2016, la French Tech continue l'expansion de son rayonnement à l'étranger, notamment aux États-Unis d'Amérique où 210 entreprises françaises labellisées French Tech ont formé la plus grande délégation étrangère au Consumer Electronics Show 2016, dont 190 startups issues directement du mouvement French Tech[9],[10].

En septembre 2017, la mission French Tech prend ses quartiers au sein de l'incubateur Station F, inaugurée le 29 juin de cette même année au sein de la halle Freyssinet, à Paris[11]. Cet espace de 3,4 hectares accueille un ensemble de 30 administrations destinées à apporter une réponse complète aux besoins des start-uppers. Cette offre de service a été complétée de différentes innovations publiques créées par les administrations dans le cadre d'« un appel à projets lancé au titre du Programme d'Investissements d'Avenir »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?). Il s'agit dès lors du plus grand campus de startups au monde.

Le 25 mai 2018, Kat Borlongan est nommée directrice de la French Tech en remplacement de David Monteau[12],[13].

En , Mounir Mahjoubi annonce que la stratégie de French Tech sera recentrée sur les scale-ups, la tech for good et la mixité sociale[14].

Le 3 avril 2019, Lille reçoit la distinction Capitale French Tech en même temps que 13 autres grandes villes françaises telles que Aix-Marseille, Bordeaux et Nantes, entre autres[15],[16].

En 2019, le gouvernement français décide de créer au sein de la French Tech le label Next40 pour soutenir et promouvoir 40 jeunes entreprises françaises[17] qu'il considère comme prometteuses et susceptibles de devenir des leaders technologiques. Il ne s'agit donc pas d'un quelconque indice boursier.

En avril 2020, le Pays basque reçoit la labellisation Communauté French Tech PAYS BASQUE avec l'implication de plus de 135 structures[18].

En 2021, Clara Chappaz est nommée directrice de la French Tech. Elle succède à Kat Borlongan[19].

Villes labellisées[modifier | modifier le code]

Le Mabilay, siège de la French Tech Rennes Saint-Malo

Le réseau French Tech est principalement basé en France métropolitaine ; il compte en 2016 treize métropoles labellisées en leur nom. À partir de 2015 sont mis en place les réseaux thématiques French Tech auxquels appartiennent les métropoles labellisées mais également d'autres écosystèmes locaux. Toutefois l'appartenance à un réseau thématique French Tech ne confère pas le label à la métropole concernée.

En novembre 2014, neuf métropoles (Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Nantes, Rennes et Toulouse) sont labellisées[2].

En juin 2015, quatre nouveaux « écosystèmes » sont labellisés :

Puis en juillet 2016 est créé :

À cette liste se rajoutent quatre écosystèmes thématiques :

  • Saint-Étienne pour le design (« Design Tech »)
  • Angers[22] pour l'industrie (« Industry Tech »)
  • Avignon pour la culture (« Culture Tech »)
  • Alsace pour les sciences (« Med Tech » et « Bio Tech »)

Par la même occasion, la ministre Axelle Lemaire annonce que New York devient la première ville étrangère à être labellisée French Tech en 2015[23].

Initialement prévues pour le printemps 2016[24], de nouvelles labellisations pour des réseaux thématiques sont annoncées le à Laval, où les 13 métropoles French Tech sont également confirmées par Emmanuel Macron, ministre de l'Économie et du Numérique, et Axelle Lemaire, secrétaire d'État chargé du numérique[25]. Les réseaux thématiques sont au nombre de neuf : HealthTech : BioTech MedTech e-sante ; IoT Manufacturing ; EdTech Entertainment ; CleanTech Mobility ; FinTech ; Security Privacy ; Retail ; FoodTech. Outre les métropoles French Tech, ils rassemblent les pôles de développement suivants : Alsace, Amiens, Angers, Avignon, Chalon-sur-Saône, Clermont-Ferrand, Dijon, Grand Besançon Métropole, Hossegor - Saint-Jean-de-Luz, Laval, La Réunion[26], Le Mans, Limoges[27],[28], Angoulême - La Rochelle – Niort - Poitiers, Nogent / Haute Marne, Reims, Saint-Étienne, Saint-Quentin, Tarbes, Toulon, Vendée.

La French Tech Rennes Saint Malo[modifier | modifier le code]

Labellisée parmi les premières villes en 2014, Rennes s'est associée à la Ville de Saint-Malo. Un bâtiment Totem a ouvert en septembre 2016[29] sur 2000 m² proposant 3 étages : un start-up hôtel qui regroupe plusieurs start-up rennaises, un étage dédié au travail collaboratif et un étage permettant de recevoir des événements.

La French Tech Rennes Saint-Malo sponsorise un trimaran.

Depuis 2018, l'association en charge de la French Tech Rennes Saint-Malo se nomme Le Poool.

Le réseau French Tech[modifier | modifier le code]

La French Tech se compose de 121 entités à travers le monde dont 13 capitales et 45 communautés en France, ainsi que 63 communautés à l'international[30].

À l'étranger, des villes comme Londres en Grande-Bretagne, Abidjan en Côte d'Ivoire, Hong Kong ou encore Shenzhen en Chine, font partie des French Tech Hubs officiellement labellisés.

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Boursorama Lifestyle - Tendances, high tech, auto et sport », sur Boursorama Lifestyle (consulté le ).
  2. a et b « Les 9 premières métropoles #FrenchTech », sur gouvernement.fr, (consulté le ).
  3. Lucie Ronfaut, « Neuf villes françaises reçoivent le label «French Tech» », Le Figaro,
  4. Pierre France, « Pas encore de French Tech pour Strasbourg, le dossier en retard », Rue89 Strasbourg,
  5. a et b « La French Tech », sur lafrenchtech.com
  6. « La French Tech à l’offensive à l’international », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Journal économique et financier », sur La Tribune, La Tribune.
  8. « ambafrance-cl.org/Lancement-de… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  9. « La French Tech joue les vedettes à Las Vegas », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Aude Fredouelle, « La French Tech en force au CES de Las Vegas », sur journaldunet.com, JDN, (consulté le ).
  11. Sylvain Arnulf, « La French Tech aura son ambassade à Station F... et ses bureaux ! »,
  12. « David Monteau quitte la French Tech : "Nous n’avons pas créé un gros machin public, mais un écosystème" », sur Usine Digitale, (consulté le )
  13. « Kat Borlongan, nouvelle directrice de la French Tech : "Les start-up ne doivent pas être juste des machines à cash" », sur Usine Digitale, (consulté le )
  14. Sylvain Rolland, « Nouveaux labels, Visa simplifié... : la Mission French Tech pivote », La Tribune,
  15. « Aix Marseille Provence devient « Capitale French Tech » », sur Made in Marseille, (consulté le )
  16. « Liste des capitales French Tech (avril 2019) », sur TOUT METZ, (consulté le )
  17. « Le Next40, vitrine des start-up françaises », sur Gouvernement.fr (consulté le )
  18. « Place à la Communauté French Tech Pays Basque », sur www.communaute-paysbasque.fr (consulté le )
  19. « Clara Chappaz, un pilier de Vestiaire Collective à la tête de la French Tech », sur Les Echos, (consulté le )
  20. « French tech in the alps », sur lafrenchtech.com (consulté le )
  21. « Le Grand Besançon rejoint le réseau « French Tech » » (consulté le )
  22. Sylvain Arnulf, « François Hollande à Angers : « vous aurez la French Tech ! »... grâce à votre cité des objets connectés », sur usine-digitale.fr, (consulté le ).
  23. « French Tech : Comment New York a obtenu le label », sur usine-digitale.fr (consulté le )
  24. Sylvain Arnulf, « "Réseaux thématiques" ? Mais quel est ce nouvel appel à candidatures French Tech ? », sur usine-digitale.fr, (consulté le )
  25. « Dossier de presse : Structurer et accélérer la dynamique de l'écosystème de start-ups français », sur .lafrenchtech.com, (consulté le )
  26. « L'objectif : placer la France parmi les grandes startup nations : La Réunion obtient le Label FrenchTech », sur Imaz Press Réunion : l'actualité de la Réunion en photos, (consulté le ).
  27. Sébastien Dubois, « Innovation - « Coup d'accélérateur » pour la French Tech à Limoges », www.lepopulaire.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. « French Tech Limoges Métropole - Rejoignez l'aventure de l'innovation », sur French Tech (consulté le )
  29. « French Tech. Le Mabilay, bâtiment totem, inauguré à Rennes », Ouest-France.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. « 9 nouvelles communautés French Tech labellisées en Outre-mer et à l'international », sur usine-digitale.fr (consulté le )