Francette Lazard
Pour les autres membres de la famille, voir Famille Lazard.
| Directrice Institut de recherches marxistes (d) |
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Francette Alice Lazard |
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Francis Lazard (d) |
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Francette Lazard, née le à Neuilly-sur-Seine et morte le à Chailles[1], est une ancienne dirigeante du Parti communiste français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Petite-fille de Max Lazard, Francette Lazard, née en 1937, est issue d'une famille aisée : son père, Francis Lazard, est chirurgien et sa mère, Françoise Levaillant, est médecin.
Après l'occupation de la zone libre par la Wehrmacht, son père rejoint la France combattante en Afrique du Nord. Réfugiée dans un premier temps à Carpentras (Vaucluse), la famille fuit les persécutions et Francette Lazard et sa grande sœur Claudine sont cachées au village cévenol du Chambon-sur-Lignon, devenu Juste parmi les nations[2]. Quelques années après la Libération, les deux parents adhèrent au Parti communiste français (PCF). Elle-même milite à l'Union des jeunes filles de France (UJFF) et au PCF dès 1952[3].
En juillet 1956, elle épouse le physicien François Widemann. Le couple a deux enfants avant de divorcer en 1965. Professeure agrégée d'histoire et géographie en 1960, Francette Lazard enseigne à Orléans, puis au Lycée Fénelon à Paris. Fortement impliquée dans l'activité de la Section économique de son parti, elle est élue au Comité central en 1969. Elle apporte sa contribution à la revue Économie & Politique dont elle devient rédactrice en chef adjointe en 1966[3].
Elle participe à la direction de l'hebdomadaire France nouvelle (1970-1976) avant d'être nommée rédactrice en chef adjointe de L'Humanité (1976-1979). Élue membre du bureau politique de 1979 à 1996, elle est chargée de créer l'Institut de recherches marxistes, dont elle est en 1979 la première directrice, puis anime le lancement d'Espaces Marx en 1995.
Elle participe à des meetings du Front de gauche en 2012[4].
Elle meurt le à l’âge de 86 ans[2] à Chailles[5]. Le Parti communiste français et son secrétaire national Fabien Roussel lui rendent hommage[6].
Publications[modifier | modifier le code]
- L'intéressement des ouvriers et les mythes sur la solidarité entre le capital et le travail, Paris, 1968.
- Propriété, pouvoir et participation, mythes et réalités, Paris, Institut Maurice Thorez, 1969.
- La révolution inattendue, Messidor Les Éditions sociales, 1991, (ISBN 2-209-06613-1)[7].
- Les vérités du matin : regards croisés sur un engagement, avec René Piquet, Éditions de l'Atelier, 2011, (ISBN 978-2-7082-4166-4)[8],[9].
- L'engagement dans le passé, aujourd'hui et demain, débat avec Francette Lazard et René Piquet, par Maria Koleva, Paris, Maria Koleva films, 2011.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Relevé des fichiers de l'Insee
- Pierre Chaillan, « L'ancienne dirigeante communiste Francette Lazard est morte », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le )
- Claude Willard, « LAZARD Francette, Alice », sur Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social, l'Atelier.
- Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon, « Les estivales citoyennes du Front de gauche », sur 66.pcf.fr, (consulté le ).
- Michel Noblecourt, « La mort de Francette Lazard, dirigeante historique du Parti communiste français », Le Monde, no 24526, , p. 25 (lire en ligne
)
- « Francette Lazard nous a quittés », sur Parti communiste français, (consulté le )
- En lire quelques pages dans Gallica.
- « PC : retour de René Piquet », sur La Dépêche du Midi, (consulté le ) : « « Les vérités du matin », leurs vérités… à quatre mains et deux voix, Francette Lazard et René Piquet reviennent sur leur vie, plus d'un demi-siècle d'engagement dans les rangs du PCF. Ils l'ont évoqué, hier soir, en conférence de presse avant de partager une réunion au Mouzon. ».
- « Le 22/11 à Paris : rencontre avec Francette Lazard et René Piquet », sur l'Humanité, (consulté le ).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
