Francesco Alborea

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Francesco Alborea
Francesco Alborea, gravure de Johann Jacob Haid d'après un tableau de Martin van Meytens.
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VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
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Maître
Gian Carlo Cailò (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Francesco Alborea (également appelé Franciscello ou Francischello), né le à Naples et mort le à Padoue, est un violoncelliste et compositeur italien de la fin de la période baroque. Il contribue à la substitution du violoncelle à la viole de gambe.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Naples, il fréquente le Conservatoire de S Maria di Loreto à Naples et est l'élève de Gian Carlo Cailò[1].

Il est violoncelliste soliste dans la chapelle royale de la cour napolitaine et, aux côtés de Giovanni Perroni (1688-1748), Francesco Scipriani (1678-1753), Salvatore Lanzetti (1710-1780) et d'autres, il fait partie de ces virtuoses italiens influents de son temps qui utilisent de plus en plus le violoncelle comme instrument obligatoire solo et orchestre au lieu de la viole de gambe. Johann Joachim Quantz et Francesco Geminiani mentionnent son jeu exceptionnel au violoncelle. Des voyages le mène à travers l'Italie et à Vienne, où Franz Benda rend compte de son jeu[2].

Alborea trouve un emploi de 1721[3] jusqu'à sa mort en tant que membre de l'orchestre de musique de cour viennois, avec un salaire de 1260 florins[4].

Francesco Alborea utilise la position du pouce très tôt, tant qu'il n'utilise pas un violoncelle à cinq cordes. Parmi ses élèves figurent les violoncellistes français Martin Berteau et Jean-Baptiste Barrière[5].

Deux sonates d'Alborea (do majeur et ré majeur) pour violoncelle et basse continue sont connues, qui nécessitaient pour l'époque un son aigu et contiennent de nombreux doigtés et arpèges difficiles en double et accords[6].

Il meurt le à Vienne[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Cyr 2001.
  2. François-Joseph Fétis: Biographie universelle des musiciens et bibliographie génèrale de la musique (1862) S. 307
  3. Harvard University, Die Kaiserliche Hof-Musikkapelle in Wien von 1543 bis 1867. Nach urkundlichen Forschungen, Wien, Beck'sche Universitats-Buchhandlung, (lire en ligne)
  4. Robert Eitner: Biographisch-bibliographisches Quellen-Lexikon der Musiker und Musikgelehrten (1900)
  5. (de) Dagmar Glüxam, « Violoncello », dans Oesterreichisches Musiklexikon, vol. 5, (ISBN 3-7001-3077-5, lire en ligne)
  6. « Histoire du violoncelle », sur membres.multimania.fr (version du sur Internet Archive)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]