François Peugeot
François Peugeot | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (5 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 26 avril 1936 |
Circonscription | Doubs |
Législature | XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | GDRI |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Hérimoncourt |
Date de décès | (à 83 ans) |
Lieu de décès | Neauphle-le-Château |
Résidence | Doubs |
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François Peugeot est un industriel et un homme politique français né le à Hérimoncourt, dans le Doubs, et décédé le à Neauphle-le-Château, dans les Yvelines.
Biographie[modifier | modifier le code]
Issu de la famille Peugeot, neveu de Robert Peugeot et cousin de Jean-Pierre Peugeot, diplômé d'HEC, il se consacre tout d'abord à sa carrière d'industriel et prend un rôle de plus en plus important au sein de l'entreprise Peugeot. Tenté par une carrière politique, il se présente aux élections de 1936 sous les couleurs des Radicaux indépendants. Élu député de la circonscription de Montbéliard, au cœur de l'empire familial, il rejoint le groupe de la Gauche démocratique et radicale indépendante, issu de l'ancienne Gauche radicale.
Il vote, le , en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain et se retire de la vie parlementaire.
Après la guerre, il est P-DG de la SEIDIS, des laminoirs de Franche-Comté, et administrateur de Peugeot. Il se consacre essentiellement à l’organisation professionnelle de la métallurgie tant au niveau national qu’à l'échelle européenne : il préside longtemps la Fédération des industries mécaniques et transformatrices des métaux - il siège à ce titre au comité directeur du Conseil national du patronat français (CNPF) -, des années 1950 jusqu'en 1972[1], est membre du comité économique et social des communautés européennes et du Comité de liaison des industries métallurgiques européennes. Il est l'un des représentants du CNPF aux Accords de Grenelle.
Distinctions[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « M. BURNEL SUCCÈDE À M. PEUGEOT À LA PRÉSIDENCE DE LA FÉDÉRATION DES INDUSTRIES MÉCANIQUES », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
Sources[modifier | modifier le code]
- « François Peugeot », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- Jean-Louis Loubet, La maison Peugeot, Paris, Perrin, , 250 p. (ISBN 978-2-262-02964-7, OCLC 315137639)
- Serge Paganelli et Martine Jacquin (préf. Jean Garcia), Peugeot : la dynastie s'accroche, Paris, Ed. Sociales, coll. « Notre temps » (no 16), , 156 p. (ISBN 978-2-209-05177-9, OCLC 416453991)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
- Personnalité des Radicaux indépendants
- Député du Doubs (Troisième République)
- Député de la seizième législature de la Troisième République
- Industriel français du XXe siècle
- Homme d'affaires français
- Personnalité liée à une organisation patronale
- Personnalité liée à l'automobile
- Peugeot
- Famille Peugeot
- Officier de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Naissance dans le Doubs
- Naissance en mai 1901
- Décès en mars 1985
- Décès dans les Yvelines
- Décès à 83 ans