Fort de Champigny
| Fort de Champigny | |
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| Description | |
|---|---|
| Type d'ouvrage | Fort |
| Dates de construction | 1878-1880 |
| Ceinture fortifiée | Camp retranché de Paris |
| Utilisation | Fort de ceinture |
| Utilisation actuelle | Associations |
| Propriété actuelle | Commune de Chennevières-sur-Marne |
| Garnison | 388 hommes |
| Armement de rempart | |
| Armement de flanquement | |
| Organe cuirassé | |
| Modernisation béton spécial | |
| Programme 1900 | |
| Dates de restructuration | |
| Tourelles | |
| Casemate de Bourges | |
| Observatoire | |
| Garnison | |
| Programme complémentaire 1908 | |
| Coordonnées | 48° 48′ 13″ nord, 2° 32′ 02″ est |
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Le fort de Champigny est un ancien fort du système défensif de Paris, situé sur la commune de Chennevières-sur-Marne, dans le département français du Val-de-Marne. Construit à la fin du XIXe siècle, il faisait partie du système Séré de Rivières, destiné a établir un rideau défensif autour de Paris.
Historique[modifier | modifier le code]
Le fort de Champigny, calqué sur les concepts de défense du général Séré de Rivières, date de la seconde ceinture fortifiée de Paris construite vers 1880. Le fort est construit entre 1878 et 1880[1].
En 1914, il ne reste déjà plus que 20 canons (10 canons sur le rempart, 10 dans les caponnières)[1].
En 1939 et 1940, le fort sert de base anti-aérienne. En , les Allemands mettent le feu au bâtiment avant de s'enfuir[1].
En 1965, le fort est déclassé. En 1974, il est remis à l'administration des Domaines. Le fort est inscrit sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par un arrêt ministériel du 16 mai 1979[1].
Sa restauration démarre en 1984[1]. Le 28 septembre 1990, la première « véritable » rave party française est organisée dans le fort de Champigny[2],[3].
Jusqu'en 2018, le fort hébergeait les bureaux de la police municipale[4]. En 2019, des travaux de réaménagement du site du fort démarrent[5],[6]. L'association de protection des animaux Apac occupe le fort à partir de 2018, mais doit quitter ses murs en 2022[7]. La consultation en vue de créer la ZAC du Fort démarre en avril 2023[8].
Description[modifier | modifier le code]
Le site du fort s'étend sur une surface de 50 554 m²[5].
Il s'agit d'un fort à massif central. Le complexe est composé d'une face, deux flancs et d'une gorge. Une contrescarpe et une escarpe délimite le fossé renforcé par une caponnière double. Treize traverses coupent la crête du rempart. Six traverses sont des abris, et la poudrière se situe dans une des traverses nord[1].
La caserne a une capacité d'accueil de 388 hommes[1].
Visites[modifier | modifier le code]
Le fort de Champigny n'est ouvert au public que lors des journées du patrimoine[1].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Fort de Champigny-sur-Marne | Chemins de mémoire », sur www.cheminsdememoire.gouv.fr (consulté le )
- Laure Parny, « «Ça dansait partout» : il y a 30 ans, première rave-party de France au fort de Champigny », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Sophie Rosemont, « «Eden», raconté par ceux qui l'ont vécu », sur Slate.fr, (consulté le )
- Charlotte Follana, « Chennevières : la police municipale déménage », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Ouverture du parc du Fort de Champigny », sur www.chennevieres.com (consulté le )
- Denis Courtine, « Chennevières : le parc du Fort de Champigny va s’ouvrir au public », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Fanny Delporte, « « Nos chats sont en grand danger » : à Chennevières, les protecteurs des animaux ont besoin d’un refuge », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Catherine Bocquet, « Chennevières-sur-Marne repense son quartier du Fort », sur Les Echos, (consulté le )
Voir aussi[modifier | modifier le code]
- Fortifications de Paris aux XIXe et XXe siècles
- Raymond Adolphe Séré de Rivières
- Fort de Villiers
- Fort de Sucy
