Forêt classée de Séguéla
La forêt classée de Séguéla est une forêt classée située entre Séguéla et Vavoua, en Côte d'Ivoire.
Histoire[modifier | modifier le code]
En 2019, sa superficie est de 119 204 hectares[1]. En février de cette même année, le directeur régional de la SODEFOR à Daloa annonce le futur déplacement des habitants de cette forêt classée vers des villages voisins[1]. Dans le cadre de cette reprise en main de la gestion des forêts par les autorités ivoiriennes, certaines personnes expulsées de la forêt sont accueillies à Warma, et formées aux techniques de gestion économique[2]. Elles sont aussi formées au reboisement, dans le cadre du programme de « Participation des jeunes à la gestion durable des ressources forestières pour le renforcement de la cohésion sociale dans la région ouest de la Côte d’Ivoire »[3].
Le , six orpailleurs illégaux dont cinq Chinois travaillant pour la compagnie Manganèse shenghung SARL sont arrêtés dans la forêt classée alors qu'ils y minent du manganèse, dans un contexte où le ministre Alain-Richard Donwahi a annoncé la fin de l'impunité des personnes qui détruisent les forêts[4].
Faune et flore[modifier | modifier le code]
Jadis, des éléphants migraient entre cette forêt et celle du haut-Sassandra, mais la création de plantations entre les deux forêts a coupé leur couloir de migration[5].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Abran Saliho, « Séguéla : Les habitants de la forêt classée bientôt délocalisés », (consulté le ).
- « Des déguerpis de la forêt classée de Séguéla formés à des techniques de gestion économique - Abidjan.net News », sur news.abidjan.net (consulté le ).
- « Les populations riveraines de la forêt classée de Séguéla créent un champ-école pour le reboisement - Abidjan.net News », sur news.abidjan.net (consulté le ).
- « Cinq (5) orpailleurs appréhendés dans la forêt classée de KANI », sur Ministère des Eaux et Forêts, (consulté le ).
- Soulemane Ouattara, « Déterminisme des migrations des éléphants de la Forêt classée du Haut-Sassandra, Côte d’Ivoire », Pachyderm, no 35, , p. 60-70 (ISSN 1026-2881, lire en ligne
[PDF]).
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