Fernand Coussemant

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Fernand Coussemant
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Biographie
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Fernand Charles Coussemant
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Fernand Charles Coussemant est un chimiste français, né le à Lille et mort le à Paris 20e[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Chimiste de formation et élève de l'École nationale supérieure des industries chimiques de Nancy, Fernand Coussemant fut maître de conférences à la Faculté des sciences de Paris, professeur à l'Université Pierre-et-Marie-Curie et directeur de l'École nationale supérieure de chimie de Paris de 1976 à 1985[2],[3].

Il tenta d'obtenir la réhabilitation des locaux parisiens de l'École, à la suite des efforts de son prédécesseur Jacques Bénard.

Selon Bernard Trémillon, Fernand Coussemant disait : « L'école donne une formation de caractère généraliste orientée vers les transformations de la matière et les méthodes de l'ingénieur. Elle développe cette formation par la recherche ». Il promut un projet de cinq écoles de chimie, dans le but de « créer un ensemble cohérent disposant de moyens importants aussi bien pour la formation que pour la recherche, afin de le placer au plus haut niveau national et international »[4].

Il était par ailleurs directeur du Centre d'études supérieures de raffinage et de génie chimique de l'École nationale supérieure du pétrole et des moteurs[5].

Fernand Coussemant a déposé 68 brevets dans le domaine de l'industrie chimique[6] et a aussi participé à la rédaction de l'Encyclopædia Universalis, notamment sur les thèmes suivants: éthanol, buna, cyclohexane, glycol et xylène[7].

Souffrant d'une grave maladie, il quitta ses fonctions puis décéda le 8 mars 1985[8]. Jean Talbot, un autre professeur de l'École nationale supérieure de chimie de Paris, prit sa succession à la direction de l'École[4].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Catalytic conversion of secondary alcohols to ketones, United States Patent, 1958.
  • Cinétique chimique appliquée, avec Joseph-Charles Jungers et Jean-Claude Balacéanu, Société des Éditions Technip, 1958.
  • Etude de la réaction de Prins: schéma réactionnel et mécanisme, 1966
  • Utilisation des effets isotopiques cinétiques en milieu aqueux deutère pour l'étude du mécanisme d'hydratation des α-méthylstyrènes, avec Jean-Claude Simandoux, Michel Hellin et Bernard Torck, Tetrahedron Letters, 1967.
  • Les fonctions d'acidité et leurs utilisations en catalyse acido-basique, avec Michel Hellin et Bernard Torck, Gordon and Breach, 1969.
  • Influence de l’aquation sur les coefficients d’activité en phase aqueuse. Application aux fonctions d’acidité, Journal de chimie physique, 1971.
  • Ionisation d’une série d’anilines substituées sur le cycle (indicateurs de Hammett) dans les mélanges ternaires eau-sulfolane-acide perchlorique, Journal de chimie physique et de physico-chimie biologique, 1971.
  • Fonctions d’acidité cinétiques en catalyse acide, Journal de chimie physique, 1972.
  • Corrélation entre l'ionisation d'indicateurs de Hammett et vitesse de protonation des oléfines dans les milieux eau-acide acétique-acide perchlorique, avec M. Godel et A. Jussiaume, Tetrahedron Letters, 1972.
  • Ionisation des indicateurs de Hammett dans les milieux eau-acide acétique-acide perchlorique, Tetrahedron Letters, 1973.
  • Stéréochimie de la réaction de Prins sur les β-méthylstyrènes cis et trans substitués sur le noyau phényle, avec Christian Bocard, Michel Davidson et Michel Hellin, Institut français du pétrole, non daté.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Entretien avec Hélène Mondange, par Pierre Teissier, Sciences : histoire orale, 4 décembre 2004.
  3. La recherche dans les grandes écoles, par Fernand Coussemant, Formation par la recherche numéro 3, juin 1983, page 2.
  4. a et b Chimie Paris a 100 ans, par Bernard Trémillon, L'Actualité chimique, 1996.
  5. Chronique des mines d'outre-mer et de la recherche minière, Volume 36, Centre d'études géologiques et minières, 1968, sur Google Books.
  6. Fernand Coussemant, sur Google Patents.
  7. « Fernand COUSSEMANT - Auteur », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  8. L'Actualité chimique, 1985, page 14, sur Google Books.

Liens externes[modifier | modifier le code]