Famille de Cacqueray

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de Cacqueray
Image illustrative de l’article Famille de Cacqueray
Armes de la famille.

Blasonnement D'or à 3 roses de gueules, posée 2 en chef et un en pointe
Devise Toujours et partout fidèle
Branches Valménier
Saint-Quentin
Valolive
Période XVe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Haute-Picardie puis Drapeau de la Normandie Normandie
Demeures Château de Sourdéac
Charges Verriers, maître de verrerie, gouverneurs, député, maire, conseiller municipal
Fonctions militaires Général de brigade, vice-amiral, contre-amiral, maréchal de camp, colonel de gendarmerie, officiers
Fonctions ecclésiastiques Supérieur du district de France, moine, chanoinesse
Récompenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis
Ordre national de la Légion d'honneur
Ordre du Mérite
Croix de guerre T.O.E

La famille de Cacqueray est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de Haute-Picardie puis qui s'est installée en Normandie. Sa noblesse est d'ancienne extraction, sur preuves de 1470.

Famille de gentilshommes verriers dans ses premières générations dès 1497. Elle compte également des officiers dont certains sont des officiers généraux, deux gouverneurs aux Antilles, des élus politiques et un supérieur du district de France au sein de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X.

Histoire[modifier | modifier le code]

Vitrail de l'église de Bézu-la-Forêt représentant Jehan de Cacqueray et Jeanne de Bouju.
Le département de l'Oise.
Le département de l'Eure.

Gustave Chaix d'Est-Ange rapporte que la famille de Cacqueray est l'une des quatre grandes familles de gentilshommes verriers de Normandie qui avait le privilège exclusif des grosses verreries[1].

Elle laisse dans l'histoire le souvenir des grands noms de l'art verrier et de leurs œuvres[2].

La filiation suivie débute avec noble homme Guillaume de Cacqueray qui vivait au milieu du XVe siècle dans sa maison de la Folie au comté de Valois, en Haute-Picardie[1]. Il avait épousé Antoinette du Bosc[1].

Son fils, noble homme Jehan de Cacqueray, sieur de Vimont, vint du Valois s'installer à Bézu-la-Forêt, près de Lyons-la-Forêt, en Normandie, pour y exercer l'art de la verrerie[1]. Il demeurait et travaillait en l'artifice de verrerie de la Croix-du-Ménillet[1]. Il épouse le à La Croix-du-Ménillet, près de Lyons-la-Forêt (Eure), Jeanne de Bouju, qui lui donne deux fils :

  • Gilles de Cacqueray, écuyer, seigneur de Saint-Imes et de Launoy. Il épouse le , Jeanne du Buisson, dont :
    • Damien de Cacqueray, seigneur de Launoy, La Haye et Saint-Imes, il épouse Marie de La Montagne, ils sont à l'origine de la branche de Valménier.
    • Robert de Cacqueray, seigneur de Folleville. Il épouse en 1556 Anne de Hardencourt. Ils sont à l'origine de la branche de Saint-Quentin.
  • Christophe de Cacqueray, écuyer. Il épouse le , Marguerite de Mercastel. Ils sont à l'origine de la Branche de Valolive[3].

La famille de Cacqueray est maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction en 1667 et 1669 sous le règne du roi Louis XIV[4].

Régis Valette écrit qu'elle est d'ancienne extraction noble sur preuves de 1470[5].

Elle est admise à l'ANF en 1938[6].

Filiation[modifier | modifier le code]

  • Guillaume de Cacqueray, sieur de la Folie en Valois. Il épouse Antoinette du Bosc.
    • Jehan de Cacqueray, sieur de Vimont. Il épouse en 1497 Jehanne de Bouju.
      • Gilles de Cacqueray (1499 - ), sieur de Saint Ymes et de Folleville. Il épouse Jeanne du Buisson.
        • Robert de Cacqueray, sieur de Folleville, il épouse Anne de Hardencourt en 1556. Il est écuyer de la grande écurie de Monsieur, frère du roi, en 1581.
          • Andre de Cacqueray (1558 - ), sieur de Ellecourt. Il épouse Marie de Mareuil.
            • Jacques de Cacqueray (1598 - ), seigneur d'Ellecourt. Il épouse Catherine de Nollent.
              • Nicolas Ier de Cacqueray (1626-1682), seigneur d'Ellecourt. Il épouse Ide de Gouberville.
                • Charles de Cacqueray (1664-1712), seigneur d'Ellecourt. Il épouse Marie Catherine Angélique de Monsures.
                  • Nicolas II de Cacqueray (1689-1756), épouse Marie Rose d'Ypres.
                    • Antoine Nicolas de Cacqueray (76/Saint-Quentin-au-Bosc, 1719 - Eu, 1804), « vicomte » de Saint Quentin. Il épouse Marie Anne Susanne de Cacqueray Danleu.
                      • Charles Marie Barbe de Cacqueray (1762-1797), chevalier de Saint-Quentin. Il épouse Louise Sophie Fougueux de Villarson.
                        • Albin de Cacqueray (1794-1856), épouse Zénobie Charlotte du Verdier de la Sorinière.
                          • Gaston Anatole Henri de Cacqueray de Saint-Quentin (1830-1908) épouse Marie Constance Tardif de Petitville.
                            • suite → branche de Cacqueray de Saint-Quentin
        • Damien de Cacqueray de Saint-Ymes de Folleville (1533-1589), sieur de Saint Ymes et de la Haye, maître de verrerie, capitaine d'infanterie (1569-1588), gentilhomme de la maison du duc de Longueville. Il épouse en 1554 Marie de la Montagne.
          • Nicolas de Cacqueray, sieur de la Saussaye. Il épouse en 1575 Marie de Marigny.
      • Christophe de Cacqueray (1500), sieur de Bézu. Il épouse Marguerite de Mercastel.
        • Adrien de Cacqueray ( -1592) épouse Marie du Chastel.
          • Christophe de Cacqueray épouse Jeanne de Belleval.
            • Jacques de Cacqueray (1619,1703), seigneur de Bézu. Il épouse Marie de Guillebert.
              • Robert de Cacqueray épouse Marie Anne Pasquier de Riencourt.
                • Nicolas Robert de Cacquerya-Valolive (1693-1764) épouse Nicole Françoise de Saint-Ouen.
                  • suite → branche de Cacqueray-Valolive

Branche de de Cacqueray de Saint-Quentin[modifier | modifier le code]

  • Gaston Anatole Henri de Cacqueray de Saint-Quentin (1830-1908) épouse Marie Constance Tardif de Petitville.
    • Henri-Thimoléon-Marie-Joseph de Cacqueray de Saint-Quentin (1867-1938), vice-amiral, grand officier de l'ordre national de la Légion d'honneur
    • Gaston Henri Joseph Marie Georges de Cacqueray de Saint-Quentin (1870-1922) épouse Marie Fanny Louise du Verger de Cuy de Poulmic.
      • Georges de Cacqueray de Saint-Quentin (1899-1983) épouse Françoise Couraye du Parc.
        • Jacques de Cacqueray de Saint-Quentin (1922-2014) épouse Madeleine Gomot.
        • Bernard de Cacqueray de Saint-Quentin (1931) épouse Anne Laurens[9].

Branche de Cacqueray-Valménier[modifier | modifier le code]

  • Louis-Gaston de Cacqueray (1672-1724), seigneur de Valménier, il est l'auteur de la branche de Cacqueray-Valménier :
    • Louis-François de Cacqueray-Valménier (1700-1757) épouse Renée de Saint-Léger.
      • Étienne-Marie-Georges de Cacqueray de Valménier (1729-1805), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, lieutenant des vaisseaux du roi[7]. Il s'offre avec son fils Charles Georges et 609 autres personnalités française en otage en échange de la libération de Louis XVI[12]. Il épouse Marie Anne Rose Le Vassor de la Touche-Tréville.
        • Charles-Georges de Cacqueray de Valménier (1760-1832), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et de l'ordre national de la Légion d'honneur, contre-amiral, procureur général, membre du Conseil souverain de la Martinique de 1820 à 1828[13]. Il épouse en 1796 à la Martinique, Marie Rose Duval de Sainte-Claire.
          • Pierre Anatole de Cacqueray-Valménier (1815-1900), substitut du procureur du roi à la Réunion. Il épouse Madeleine Aline Ozoux.
            • Jean Joseph Amable de Cacqueray-Valménier (1861-1946) épouse Magdeleine Constance d'Ozouville.

Descendance de Jean Joseph Amable de Cacqueray-Valménier (1861-1946)

Branche de Cacqueray-Valolive[modifier | modifier le code]

  • Nicolas Robert de Cacqueray-Valolive (1693-1764) épouse Nicole Françoise de Saint-Ouen.
    • François de Cacqueray de Valolive (1739-1822), lieutenant-colonel dans Royal-cavalerie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, maréchal de camp[25].
      • Frédéric-Joseph de Cacqueray de Valolive (1771-1845), sous-lieutenant en 1786 dans Royal-cavalerie, il émigre avec l'armée de Condé, maire de La Jumellière en 1802, sous la Restauration il est fait chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, il commande une division de la levée vendéenne de 1815 et est député du Maine-et-Loire (élu en 1827, démissionne en 1830).
        • Anatole Frédéric Marie Caqueray de Valolive (1812-1871), maire de La Jumellière (Maine et Loire) de 1853 à 1871, conseiller général. Il épouse Marie Pauline Louise Jeanne Hay des Nétumières.
          • Yves Charles Marie de Caqueray de Valolive (1844-1918), châtelain de Mairé (Vienne). Il épouse Louise de Chazelles de Lunac.
            • Armand de Caqueray de Valolive (1886-1948), médaille du Mérite agricole. Il épouse en 1932 Annick de Cacqueray-Valménier (voir au sein de la branche de Cacqueray-Valménier). Veuve en 1948, elle entre dans la congrégation de l'ordre de la Visitation.

Autres personnalités[modifier | modifier le code]

  • Jean-Baptiste de Cacqueray (1779-1834), durant la Révolution française il émigre, il revient en France en 1797 et entre dans la chouannerie bas-normande au sein de l'armée de Condé catholique et royale organisée par Louis de Frotté. Il devient capitaine de la division chouanne de Louviers puis capitaine adjudant major aux ordres de Georges Cadoudal lorsqu'est découvert le dernier projet visant Napoléon, il est arrêté en février 1804 pour complot par la police de Fouché avant d'être relâché en juillet 1804. Il est maire de Pressagny-l'Orgueilleux de 1808 à 1811.

Demeures[modifier | modifier le code]

Alliances[modifier | modifier le code]

Les principales alliances de la famille de Cacqueray sont : du Bosc, de Bouju, de La Montagne, de Hardencourt, de Mercastel, de Brossard, du Buisson, de Mareuil, de Nollent, de Gouberville, de Monsures, d'Ypres, Fougueux de Villarson, du Verdier de la Sorinière, Tardif de Petitville, de Marigny, du Bosc, Verdet, de Saint-Ouen, de Castelnau d'Essenault, de Saint-Léger, Le Vassor de la Touche, Duval de Sainte-Claire, Ozoux, d'Ozouville, Hoquétis, Jobez, de Larminat, Hay des Nétumières, de Chazelles de Lunac, de Maupeou d'Ableiges, de Rivérieulx, Ganne de Beaucoudrey, Mabille du Chesne, Bonnaves, d'Avout d'Auerstaëdt (1998), Naguet de Saint Vulfran (2016), Roland-Gosselin.

Armes et devise[modifier | modifier le code]

Les armes de la famille de Cacqueray portent d'or à 3 roses de gueules.

  • Support : 2 lions d'or langués de gueules, ou 2 griffons d'argent.
  • Cimier : un lion hissant d'or, langué de gueules.
  • Devise : Semper et Ubique Fidelis (Toujours et partout fidèle)

Postérité[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 8, pages 52 à 57 Cacqueray ou Caqueray (de).
  2. Armorial général de France, volume 1, consultable Armorial général de France.
  3. Henri de La Messelière, Les Filiations Bretonnes, René Prud'Homme, Saint-Brieuc, 1912-Tome 1-p. 485-493.
  4. Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire Universel de France, Paris, 1840 - Vol.19 - p. 189
  5. Régis Valette, Catalogue de la Noblesse Française, Robert Laffont, 2007,p. 55-333-339
  6. Annuaire de l'ANF, Albédia Aurillac, 2017, page 31
  7. a b et c La Messelière, ibid, T I-p. 486
  8. Fiche de Yann de Cacqueray de Saint-Quentin dans le répertoire des Ingénieurs et scientifiques de France.
  9. a b c d e et f Bottin mondain, édition 1973, p. 635.
  10. Le site du diocèse de Paris.
  11. Bottin mondain, édition 2007, p. 508-509.
  12. Gaston de Caqueray, Evocation du passé familial, p. 136.
  13. La Messelière ibid, T.I-p. 487
  14. Fiche de Yann de Cacqueray de Saint-Quentin dans le répertoire des Ingénieurs et scientifiques de France.
  15. Guillerme Captant, « Notre Dame d’Orveau, le lycée favori de l'extrême droite », sur StreetPress, (consulté le )
  16. « Municipales au Mans : Louis de Cacqueray-Valmenier dévoile sa liste soutenue pas le Rassemblement National », sur France Bleu, (consulté le ).
  17. Ivanne Trippenbach, « Marion Maréchal, star d’une université d’été catholique traditionaliste », sur L'Opinion, (consulté le )
  18. Lucie Soullier, « Au Mans, les dérapages assumés des candidats du Rassemblement national », sur le site du quotidien Le Monde, (consulté le )
  19. Site des paroisses de La Baule.
  20. Fiche de Yann de Cacqueray de Saint-Quentin dans le répertoire des Ingénieurs et scientifiques de France.
  21. Christophe-Cécil Garnier, « Marc de Cacqueray, noble et nazi », sur StreetPress, (consulté le )
  22. Le site de La Cotellerie.
  23. Décret du 31 octobre 2014 portant promotion et nomination.
  24. Décret du 29 octobre 2020 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur en faveur des militaires appartenant à l'armée active.
  25. La Messelière, ibid, T.1-P;490.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 8, pages 52 à 57 Cacqueray ou Caqueray (de)
  • Armorial général de France, volume 1
  • Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume, et des Maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la Maison de France, volume 11, 1831
  • Évocation du passé familial de Gaston de Caqueray ISBN 2.86496.044.7

Articles connexes[modifier | modifier le code]