Famille Reig

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La famille Reig est une famille originaire de Catalogne connue pour sa participation à la vie politique andorrane. Elle a donné deux syndics généraux, un chef du gouvernement et plusieurs parlementaires en Andorre.

Histoire[modifier | modifier le code]

La famille Reig est issue de Cabanabona, dans la province de Lérida en Catalogne. La première génération des Reig en Andorre s’installe au milieu du XIXe siècle avec l'arrivée de Rafel Reig Sans (1835-1895), suivie pour la seconde génération de Julià Reig Roqueta (1875-1942), son fils[1].

La famille Reig a fait fortune dans l'industrie du tabac. Le commerce a débuté en 1880 avec Rafel Reig Sans dans un atelier, puis s'est développé avec la construction en 1909 d'une usine de tabac, la Fabrica Reig, par Julià Reig Roqueta. Julia Reig Ribo et Serafi Reig Ribo ont poursuivi l'activité du tabac tout au long de la seconde moitié du XXe siècle. La famille Reig a également été impliquée dans le secteur bancaire, avec la création de la Banca Reig en 1956 par Julia Reig Ribo devenue depuis l'Andbank[1]. Selon le journal Le Matin, les Reig détenaient plus de la moitié du marché du tabac dans le pays au cours des années 1970[2].

En raison de la réglementation sur l'immigration en Andorre, les premières générations de la famille Reig ne disposaient pas de droits politiques.

Elle compte parmi ses membres deux syndics généraux, un chef du gouvernement et plusieurs conseillers généraux.

Généalogie[modifier | modifier le code]

Rafel Reig Sans
(1835-1895)
 
 
Julià Reig Roqueta
(1875-1942)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Serafi Reig Ribó
(1915-1979)
Conseiller général
Julià Reig Ribó
(1911-1996)
Syndic général

Paquita Reig Ribo
 
 
 
 
Maria Reig Moles
(1951-)
Conseillère générale
Òscar Ribas Reig
(1936-2020)
Chef du gouvernement d'Andorre
 
 
Carles Enseñat Reig
(1985-)
Syndic général

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (ca) Oscar Ribas Reig, Memories, Diari d'Andorra, , p. 19-21
  2. Charles Blanchard, « Les vassaux de Giscard », Le Matin,‎