Famille Bottu
La famille Bottu est une grande famille lyonnaise du Moyen Âge.
Histoire[modifier | modifier le code]
Issu d'une famille d'albergiers (plantations d'arbres fruitiers) ou de taverniers, le premier Bottu qui se fait connaître est Jaquemet Bottu, maître des métiers pour les aubergistes à Lyon en 1384[1]. Il a fait fortune et possédait en 1388 l'hôtel du Chapeau-Rouge et ses appartenances dans la rue Novial (Vieux Lyon), ainsi que des maisons à Vaise, rue Mercière, à Saint-Cyr et Limonest[2]. Il est inhumé au cloître Saint-Paul dans la chapelle de Pompierre et dans une tombe à son nom, avec sa femme Etiennette[1]. Mathieu Bottu, fils de Jaquemet et Etiennette devient propriétaire de l'auberge et a été conseiller de ville en 1401, 1412 et 1426[2].
Pierre Bottu, hôtelier, est conseiller de ville en 1395 et en 1399. Mathieux Bottu (deuxième du nom) est six fois maître des métiers, entre 1398 et 1420[1]. Son fils, Jean Bottu est notaire puis secrétaire delphinal, familier du Dauphin, futur Louis XI[2].
À la mort de Louis XI en 1483, la famille est exilée en Belgique. L'héritier de la famille Bottu deviendra l'un des premiers professeur de médecine de l'université de Bruges.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Guy de Valous, Le patriciat lyonnais aux XIIIe et XIVe siècle, Paris, A. et J. Picard, , 490 p., p. 373-374.
Références[modifier | modifier le code]
- de Valous 1973, p. 373.
- de Valous 1973, p. 374.