Eugène Charasson

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Eugène Charasson
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AigurandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Eugène Charasson, né le à Aigurande où il meurt le , est un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Eugène Charasson est le fils unique de Pierre Charasson, négociant en vin à Aigurande (Indre) et d'Irène Petit. Le 5 février 1900, il épouse Amélie Berger, dont il aura trois enfants.

Ses goûts artistiques le poussent très tôt vers la musique et la peinture, mais il doit reprendre l'entreprise familiale jusqu'au moment où, assez tôt, il décide de vivre de ses rentes et de se vouer à son violon d'Ingres tout en remplissant des fonctions municipales.

Deux artistes vont jouer un rôle dans son développement artistique, Gabriel Edouard Thurner (1840-1907), peintre d'inspiration réaliste, et Rodolphe Fornerod (1977-1953), qui est plutôt un portraitiste.

Dès 1923, il envoie des paysages creusois au Salon des Indépendants, et encore de 1927 à 1929[1]. En 1923 au Journal du Département de l’Indre[2] qui l’interroge dans l’enquête « Êtes-vous régionaliste ? », il répond positivement, se définissant comme « soucieux de sa province, de son histoire, de ses traditions, de ses mœurs ».

Il expose ensuite régulièrement dans des galeries parisiennes : en 1929, à l'Atelier français, 17, rue de Courcelles, en 1930, à la Galerie de Marsan, rue des Pyramides, en 1932, à la galerie Bareiro, en 1936, à la galerie Laurenceau, 18, rue La Boétie. En 1934 des œuvres de lui figurent au Salon des Tuileries et en 1937 à l'exposition Berry-Nivernais, galerie Pelletan, 121, boulevard Saint-Germain[3]

Il entretient des relations amicales avec le sculpteur Ernest Nivet qui sculpte son buste dans les années 1930.

Eugène Charasson est souvent rattaché à l'École de Crozant, mais développe progressivement une vision originale, passant d'une forme d'impressionnisme atténué à une utilisation de la couleur qui le rapprocherait du fauvisme.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 273
  • Revue du Centre, vol. 8-9, 1931, p. 53
  • Adolphe Miséré, Eugène Charasson, Journal du Département de l'Indre, 16 décembre 1936.
  • Bénézit, 1961
  • Christophe Rameix, L'école de Crozant: les peintres de la Creuse et de Gargilesse, 1991, p. 165

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 273
  2. « Etes-vous régionaliste ? », Journal du Département de l'Indre,‎ 1-2 octobre 1923
  3. « Une exposition Berry-Nivernais à la galerie Pelletan », Le Gargaillou,‎ , p. 171

Liens externes[modifier | modifier le code]

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