Escargot des jardins

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Cepaea hortensis

L’escargot des jardins (Cepaea hortensis) est une espèce d'escargots de la famille des Helicidae, de la sous-famille des Helicinae et du genre Cepaea.

Systématique[modifier | modifier le code]

L'espèce Cepaea hortensis a été décrite par le zoologiste danois Otto Friedrich Müller en 1774[1].

Synonymie[modifier | modifier le code]

  • Helix hortensis O.F. Müller, 1774
  • Helix intermedia (Scholtz, 1844)

Nom vernaculaire[modifier | modifier le code]

  • Escargot des jardins.

Taxinomie[modifier | modifier le code]

Liste des formes

Description[modifier | modifier le code]

Cepaea hortensis - Muséum de Toulouse.

Les dessins de la coquille de cet escargot sont extrêmement variables et l'animal peut être aisément confondu avec des espèces proches comme Cepaea nemoralis et C. sylvatica. Il se distingue de Cepaea nemoralis par la couleur du péristome (renflement sur le bord de la coquille), qui est de couleur claire[2], et la forme de leur dard d'amour[3]. Fruticicola fruticum a un ombilic bien visible, alors que chez Cepaea hortensis, il est totalement obturé. Sa coquille, brillante et colorée, est constituée d'enroulements calcifiés dessinant jusqu'à cinq bandes spirales sombres, parfois absentes (spire à 5,5 tours).

Origine et répartition[modifier | modifier le code]

Originaire du centre et de l'ouest de l'Europe, répandu dans d'autres régions du monde telles que l'Amérique du Nord.

Son habitat est très varié, on le trouve dans les bois et les prairies, les haies et les dunes.

Biologie[modifier | modifier le code]

Il apprécie les feuilles d'arbres fruitiers tels que le pommier.

Il possède comme prédateur la grive musicienne, passereau capable de fracasser la coquille sur des objets durs appelés enclumes[2].

Les coquilles à rayures collorées seraient moins faciles à repérer par la Grive musicienne. En contrepartie, les individus à bandes sombres sont plus sensibles au rayonnement solaire que les individus clairs.[1]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Müller, O. F. 1774, sous le nom initial de Helix hortensis. Vermivm terrestrium et fluviatilium, seu animalium infusoriorum, helminthicorum, et testaceorum, non marinorum, succincta historia. Volumen alterum. - pp. I-XXVI [= 1-36], 1-214, [1-10]. Havniae & Lipsiae. (Heineck & Faber).
  2. a et b Elodie Emery, « Cherchez la coquille ! », La Salamandre, no 190,‎ février et mars 2009, p. 8–9 (ISSN 1424-4748)
  3. Joris M. Koene et Hinrich Schulenburg, « Shooting darts: co-evolution and counter-adaptation in hermaphroditic snails », BMC Evolutionary Biology, vol. 5,‎ , p. 25 (ISSN 1471-2148, DOI 10.1186/1471-2148-5-25, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]