Ernest Onimus

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ernest Onimus
Ernest Onimus, photographié vers 1869
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
Cap-d'AilVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
SunimoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Parti politique
Distinctions
Œuvres principales
Nervous Control of Animal Movements (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Nicolas Joseph Ernest Onimus (aussi connu comme le Dr Onimus), né le à Bantzenheim[1] et mort le à Cap-d'Ail[2], est un médecin français. Ses recherches sur les possibilités de l'électrothérapie ont été couronnées du prix Montyon (1875).

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille de grands propriétaires fonciers, il étudia la médecine à la faculté de médecine Nancy et poursuivit ses études à la faculté de médecine de Paris jusqu'en 1866. Il s'intéressait particulièrement à la physiologie et au galvanisme. Franc-maçon et initié de la loge « l’Avenir », il rejoignit les rangs des blanquistes. Sous le Second Empire, il compte au nombre des rédacteurs du journal Candide[3].

Durant le siège de Paris par les prussiens, il faisait partie de la Commission centrale d’hygiène et de salubrité. Il ne fut vraisemblablement pas inquiété à la chute de la Commune de Paris, puisqu’en 1872 son cabinet se situait rue de Lille.

En 1908, il fait don d'un de ses terrains pour la construction de l'église Notre-Dame-du-Cap-Fleuri à Cap-d'Ail où il prend sa retraite.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • De la théorie de la chaleur dynamique dans les sciences biologiques: notions d'anatomie et de physiologie générale, 1866 [1]
  • De la Vibration nerveuse et de l'action réflexe dans les phénomènes intellectuels, Impr. de Cerf, 1868
  • Traité d'électricité médicale, recherches physiologiques et cliniques (avec Ch.Legros), G. Baillière, 1872
  • De l'État mental de la population de Paris pendant les deux sièges, 1872
  • Des Applications chirurgicales de l'électricité, 1874 [2]
  • Rapport sur les instruments de précision et de l'art médical, 1875 [3]
  • Du Langage considéré comme phénomène automatique, et d'un centre nerveux phono-moteur, G. Bailliêre, 1875.
  • La Psychologie dans les drames de Shakespeare, Impr. de Claye, 1876.
  • Le Dr Charles-James Campbell, Impr. de F. Malteste, 1879.
  • Étude physiologique et pathologique sur l'électrisation et la contractilité de la matrice, Impr. de A. Davy – 1883

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives du Haut-Rhin, commune de Bantzenheim, acte de naissance no 43, année 1840
  2. Archives des Alpes-Maritimes, commune de Cap-d-Ail, acte de décès no 2, année 1915 (page 7/13)
  3. Albert Thomas et Jean Jaurès (dir.) (préf. Charles Andler), Histoire socialiste de la France contemporaine, vol. X : Le Second Empire (1852-1870), Jules Rouff, , « VI. En bataille contre l'Empire », p. 281-321.

Liens externes[modifier | modifier le code]