Ernest Grenet-Dancourt

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Ernest Grenet-Dancourt
Ernest Grenet-Dancourt
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Ernest Louis Antoine GrenetVoir et modifier les données sur Wikidata
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Ernest Louis Antoine Grenet dit Ernest Grenet-Dancourt, né dans l'ancien 10e arrondissement de Paris le [1] et mort à Paris 9e le [2], est un auteur dramatique, poète et chansonnier français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études au lycée Saint-Louis, Ernest Grenet devient maître d'études, puis commis de banque, avant d'entamer une carrière d'acteur au théâtre de l'Odéon qu'il abandonne définitivement en 1881[3] pour se consacrer exclusivement à l'écriture.

Ses pièces ont été représentées sur les plus grandes scènes parisiennes du XIXe siècle : Théâtre de Cluny, Théâtre des Nouveautés, Théâtre de l'Ambigu-Comique, Théâtre de l'Odéon, etc.

Vice-président des Hydropathes de 1879 et 1884[4], on lui doit par ailleurs quelques chansons : Fleur d'amour, musique de Justin Clérice (1910), La Kraquette, chanson écrite avec Georges Nanteuil (musique de Justin Clérice), Tristesse de la mer, musique d'Alfredo Barbirolli (1912)...

Distinctions[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Monologues
  • La Nuit terrible, badinage en vers, 1879
  • Adam et Eve, bouffonnerie en vers, 1879
  • Les Voyages, monologue comique, 1882
  • Les Joies matrimoniales, monologue comique en vers, 1890
  • Les Enfants de l'ivrogne, poème dramatique, 1880
  • Une distraction, monologue en vers, 1880
  • Paris, monologue comique dit par Coquelin aîné, 1882
  • La Chasse, monologue comique dit par Coquelin aîné, 1882
  • Monologues comiques et dramatiques, P. Ollendorff, 1883
  • L'Homme qui bâille, monologue comique, 1884
  • Le Bon Dieu, monologue comique, 1884
  • J'ai rêvé !, monologue comique, 1887
  • L'Ancien Temps, monologue comique, 1887
  • Thermidor !, raconté par X..., sociétaire de la Comédie-française, 1891
  • Le Matador, monologue comique, 1888
  • La Vie, monologue comique, 1891
  • Le Ventomane, monologue comique, soupiré par X..., sociétaire de la Comédie-française, 1893
  • A Guillaume II, P. Ollendorff, 1895
  • Le Récit de Théramène, monologue comique, 1895
  • La Jeune Fille, monologue comique, dit par Maurice de Féraudy, 1896
  • Graine de bourgeoise !, monologue comique en vers, 1906
  • Pauvre Bête !, monologue comique dit par Émile Duard, 1906
  • Socialiste, monologue comique en vers dit par Paul Clerget, 1906
  • Choses à dire, comiques et dramatiques, Paul Ollendorff, 1910
Théâtre
  • 1881 : Rival pour rire, comédie en 1 acte
  • 1882 : Divorçons-nous ?, comédie en 1 acte
  • 1882 : La Femme, saynète en 1 acte
  • 1882 : Les Noces de mademoiselle Loriquet, comédie en 3 actes
  • 1884 : Trois femmes pour un mari (avec Valabrègue), comédie-bouffe en 3 actes
  • 1884 : Oscar Bourdoche, comédie en 1 acte
  • 1886 : La Banque de l'univers, comédie en cinq actes
  • 1887 : Rigobert, vaudeville en 3 actes, avec Paul Burani
  • 1887 : La Véritable Histoire de Pierrot
  • 1888 : Les Mariés de Mongiron,comédie-bouffe en 3 actes
  • 1888 : Hypnotisée !, comédie en 1 acte
  • 1890 : La Revanche du mari, comédie en 3 actes, avec Félix Cohen
  • 1890 : La Scène à faire, comédie conjugale en 1 acte
  • 1891 : Norah la dompteuse, vaudeville en 3 actes, avec Georges Bertal
  • 1891 : L'Abbé Vincent, comédie en 1 acte
  • 1892 : L'Heure du bain, comédie en 1 acte
  • 1893 : Le torchon brûle !, comédie conjugale en 1 acte
  • 1893 : Le Voyage des Berluron, vaudeville en 4 actes, avec Maurice Ordonneau et Henri Kéroul (pièce reprise en 1903)
  • 1894 : Le Moulin de Javelle, opéra-comique en 1 acte, musique de Paul Henrion
  • 1895 : Les Gaîtés de l'année, revue de l'année 1894 en deux actes et trois tableaux, avec Octave Pradels
  • 1895 : Jour de divorce, comédie en 1 acte, avec Gaston Pollonnais
  • 1895 : La Petite Veuve !, comédie en 1 acte
  • 1895 : Le Phoque, comédie en 1 acte
  • 1895 : La Macaroni, vaudeville en 2 actes, mêlé de chant, avec Octave Pradels
  • 1895 : Trop aimé, comédie-bouffe en 3 actes
  • 1896 : Paris quand même ! ou les Deux Bigorret, comédie-bouffe en 3 actes, avec Maurice Ordonneau
  • 1896 : La Sauterelle, comédie en 1 acte
  • 1898 : Celle qu'il faut aimer, comédie en 1 acte, avec Gaston Pollonnais
  • 1898 : Ceux qui restent !, comédie en 1 acte
  • 1900 : Ceux qu'on trompe !, comédie en 1 acte
  • 1901 : Le Fils surnaturel, comédie-bouffe en 3 actes
  • 1902 : Le Vampire, comédie en 1 acte
  • 1904 : L'Assassinée, comédie en 4 actes, d'après une nouvelle de Gaston Bergeret
  • 1904 : Beauté fatale ou Fatale Beauté, poème mobile
  • 1904 : Les Gaîtés du veuvage, comédie-bouffe en 3 actes
  • 1905 : L'Agrafe, comédie en 1 acte, avec Jean Destrem
  • 1906 : La Veuve de Taupin, bouffonnerie en 1 acte, en vers
  • 1908 : Les Tribulations d'un gendre
  • 1908 : Le Mendiant d'amour, opérette en 3 actes et 4 tableaux, avec Louis Marsolleau, musique de Henri José
  • 1910 : Chou blanc !, pièce en 3 actes, avec Robert Dieudonné
  • 1911 : L'Heure du bain, saynète en 1 acte
  • 1911 : Par-ci, par-là, revue passe-partout, avec Octave Pradels
  • 1913 : Le Trésor dans la nuit, comédie en 1 acte, avec José Germain, créée au théâtre de Sens le . Il s'agit de la dernière pièce écrite par Ernest Grenet-Dancourt avant sa mort.
  • Non représenté : Fin de flirt, comédie en un acte, publiée en chez Albert Méricant éditeur à Paris.

Adaptations cinématographiques[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jules Martin, Nos auteurs et compositeurs dramatiques, 1897, p. 257
  • Noël Richard, À l'aube du symbolisme: hydropathes, fumistes et décadents, 1961, p. 31

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance reconstitué figurant dans son dossier à la chancellerie de la Légion d'Honneur. L'Album Mariani, tome XI, 1908, le fait naître le 21 février 1859.
  2. Acte de décès à Paris 9e, n° 133, vue 19/31 . L'acte précise qu'il était célibataire.
  3. Article Grenet-Dancourt. Dictionnaire universel des contemporains par Gustave Vapereau, 6ème édition, p. 717, Hachette, Paris, 1893, lire en ligne sur Gallica.
  4. Émile Goudeau, Michel Golfier, Jean-Didier Wagneur, Dix ans de bohème, 2000, p. 510
  5. Dossier LH/1197/65. Ministère de la Culture, base Léonore.

Liens externes[modifier | modifier le code]