Erard-Louis-Guy de Chastenay-Lanty

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Erard-Louis-Guy de Chastenay-Lanty
Erard, Louis, Guy ,Comte de Châtenay-Lanty par Jean Lambert
Fonctions
Député de la Côte-d'Or
-
Député aux États généraux de 1789
-
Conseiller général de la Côte-d'Or
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Allégeance
Activités
Conjoint
Catherine Louise d'Herbouville (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Grade militaire
Distinction
signature d'Erard-Louis-Guy de Chastenay-Lanty
Signature

Erard-Louis-Guy, comte de Chastenay de Lanty (, Essarois , , Paris), est un général et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Erard-Louis-Guy de Chastenay-Lanty est le fils de Joseph Auguste de Chastenay, comte de Lanty, capitaine de cavalerie, et de Louise Anne Elisabeth Le Bascle d'Argenteuil.

Il épouse Catherine Louise d'Herbouville, sœur de Charles Joseph Fortuné d'Herbouville. De leur union naissent Victorine de Chastenay (1771-1855) et Henri-Louis de Chastenay de Lanty (1772-1834).

Carrière[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien Régime, il suit un moment la carrière des armes, puis fait des voyages d'instruction en Europe.

Il est sous-lieutenant des chevau-légers, quand il est élu député de la noblesse aux États généraux par le bailliage de Châtillon-sur-Seine le  ; il se réunit au tiers-état.

Il est promu maréchal de camp le , et prête serment de fidélité à la nation au moment de la fuite de Varennes.

Mais ses opinions se modifient peu après le , il proteste contre l'abolition des titres de noblesse, et se retire dans ses propriétés de la Côte-d'Or. Arrêté comme suspect sous la Terreur, il est traduit devant le tribunal révolutionnaire de Paris, défendu par Réal, et acquitté en raison des actes de bienfaisance qu'il n'avait cessé de répandre dans son département.

Le gouvernement consulaire le nomme, en l'an VIII, conseiller général de la Côte-d'Or ; Napoléon Bonaparte le décore de l'ordre de la Réunion, et le Sénat conservateur l'élit député de la Côte-d'Or au Corps législatif, le . Il vote, le , la déchéance de Napoléon, et est élevé sous la première Restauration au grade de lieutenant-général le .

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]