Emmanuel Guérin
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Emmanuel Victor Guérin |
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Emmanuel Guérin, né le à Montfort-sur-Meu[1],[2] et mort le à Maisons-Laffitte[3], est un sculpteur français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Emmanuel Guérin étudie à l'École des beaux-arts de Rennes, où il reçoit plusieurs prix en 1901[4]. Il a comme condisciples Armel Beaufils, Jean Boucher, Pierre Lenoir, Louis-Henri Nicot, Francis Renaud et Éloi Émile Robert, dont certains sont des amis[5]. Il a également été formé à Rome[6].
Au Salon des artistes français de 1913, au Grand Palais (Paris), il expose une statuette en marbre intitulée Maternité. Il est mentionné comme « élève de Mercié »[7].
En mars 1914, Jeune mère en marbre et Pilote de l'Aber Wrac'h sont présentés lors de l'exposition « La Bretagne artistique » de la Société des artistes bretons en 1914 à Paris, galerie Guérault, 3 rue Roquépine[8],[9],[10],[11].
En 1922, il présente à la Société nationale des beaux-arts une Jeune fille en prière, destinée à un monument aux morts, dont la revue L'Art et les artistes note qu'elle est « l'un des plus sobres et des meilleurs exemples du genre »[12],[13].
Après avoir résidé en 1912 dans une voie parisienne connue pour ses ateliers d'artistes, 7 rue Belloni[14], il vécut et avait son atelier au no 13 villa Santos-Dumont, également à Paris[15].
Il est inhumé au cimetière parisien de Thiais.
Œuvres[modifier | modifier le code]
- Monument aux morts de Chartres-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), situé devant l'église Notre-Dame, inauguré le 25 septembre 1921[16]. Le monument originel présente une grotte factice évoquant celle de Lourdes, avec une Vierge à l'Enfant en surplomb et une femme à genoux, devant une pierre tombale et une plaque commémorative avec les noms gravés[17]. Inauguré le 10 novembre 2018, le site est reconfiguré : les deux statues sont conservées mais la grotte est remplacée par de grandes plaques commémoratives en format triptyque[18].
- 1920 : Monument aux morts de Bédée (Ille-et-Vilaine)[19].
- 1921 : Monument aux morts de Saint-Gilles (Ille-et-Vilaine). Statue de paysanne contre le monument[20],[21].
- 1923 : Monument aux morts de Breteil (Ille-et-Vilaine).
- A participé au Monument à la Défense du Canal de Suez de Raymond Delamarre. Avec Italo Santelli, formé comme lui à Rome, Emmanuel Guérin est l'un de ses praticiens : il réalise l'exécution des deux sculptures de huit mètres de haut, entre juillet 1928 et mars 1929, sur l'île Maddalena (Sardaigne), avant leur acheminement final vers l'Égypte, où le monument est inauguré en 1930[6],[22].
- A participé aux sculptures de la façade du palais de la porte Dorée (Paris).
- A participé aux sculptures des anges ornant l'église du Sacré-Cœur de Gentilly.
Galerie de sculptures[modifier | modifier le code]
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Devant l'église de Chartres-de-Bretagne. -
Devant l'église de Saint-Gilles. -
À Bédée.
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Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Emmanuel Guérin » (voir la liste des auteurs).
- Registre matricule d’Ille-et-Vilaine, bureau de Rennes, classe 1903, matricule 904
- Archives de Paris 15e, acte de mariage no 3910 année 1920 (vue 10/22)
- Archives de l'Ille-et-Vilaine, commune de Montfort-sur-Meu, acte de naissance no 1 année 1884 (vue 1/19) (avec mention marginale de décès)
- « La distribution des prix des Beaux-Arts », L'Ouest-Éclair, 29 juillet 1901, p. 1-2.
- Catherine Dressayre, « Armel Beaufils, sculpteur breton » (voir aussi), Annales de la Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Saint-Malo, 1998, p. 161-164.
- Béatrice Haurie, « Les monuments publics de Raymond Delamarre (1890-1986) », Art et histoire de l'art, université Toulouse le Mirail - Toulouse II, 2012.
- « Guérin (Emmanuel-Victor) », Le Salon. 131e exposition officielle, 1913, p. 323.
- « Peintres de Bretagne. Une exposition à Paris », L'Intransigeant, 6 mars 1914, p. 4.
- « Des artistes bretons exposent leurs œuvres », New York Herald, 8 mars 1914, p. 6.
- « Une exposition à Paris », L'Ouest-Éclair, 10 mars 1914, p. 1.
- « Quelques artistes bretons », La Liberté, 15 mars 1914, p. 2-3.
- « L'actualité à travers les salons », L'Art et les artistes : revue mensuelle d'art ancien et moderne, 1922, p. 322.
- « Les salons de 1922 », La Nouvelle Revue, p. 182.
- « Sculpteurs, statuaires, graveurs en médailles », Annuaire de la curiosité et des beaux-arts, 1912, p. 106.
- « Villa Santos-Dumont », patryst.com, consulté le 5 février 2016.
- « Monument aux morts de 1914-1918 », anosgrandshommes.musee-orsay.fr, consulté le 1er mars 2022.
- « Monument aux morts », phototheque-patrimoine.bretagne.bzh, consulté le 1er mars 2022.
- « Chartres-de-Bretagne », memorialgenweb.org, consulté le 1er mars 2022.
- « Des monuments pour se souvenir de la Grande Guerre », patrimoine.bretagne.bzh, 10 novembre 2018.
- « Monument aux morts de la guerre 1914-1918 », anosgrandshommes.musee-orsay.fr, consulté le 1er mars 2022.
- « France (Ille-et-Vilaine) SAINT-GILLES (35590) », monumentsmorts.univ-lille.fr, dernière mise à jour le 3 mars 2016.
- « Monument "À la Défense du Canal de Suez" », atelier-raymond-delamarre.fr, consulté le 1er mars 2022.
