Emmanuel Dolivet

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Emmanuel Dolivet
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Emmanuel Jean DolivetVoir et modifier les données sur Wikidata
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Œuvres principales
Monument à Jean Leperdit (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture d'Emmanuel Dolivet au cimetière de Montrouge.

Emmanuel Dolivet, né le à Rennes et mort le à Paris, est un sculpteur français.

Élève de Jules Cavelier à l’École nationale supérieure des beaux-arts, il expose régulièrement au Salon des artistes français entre 1877 et 1909, où il obtient plusieurs médailles. Il est l'un des nombreux praticiens d'Auguste Rodin.

Biographie[modifier | modifier le code]

Emmanuel Dolivet naît le à Rennes. Son père, Jean-Pierre Dolivet, est artisan tonnelier[1].

Après ses premières études chez les Frères des écoles chrétiennes dans sa ville natale, Emmanuel Dolivet est admis à l’École des beaux-arts de Paris où il est l’élève de Jules Cavelier.

Il débute au Salon des artistes français en 1877 et y expose régulièrement jusqu’en 1909.

Il obtient la mention honorable au Salon de 1882, une médaille de troisième classe en 1886, une médaille de deuxième classe en 1890 et une médaille d’argent à l’Exposition universelle de 1900.

Emmanuel Dolivet est l’un des nombreux praticiens d’Auguste Rodin[Note 1].

Emmanuel Dolivet meurt le à Paris[2]. Après son décès, sa veuve fait don de la maquette du Monument à Madame de Sévigné ainsi que celle du Monument de la réunion de la Bretagne à la France au musée des beaux-arts de Rennes[3].

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste Martenot, Projet de piédestal pour le Monument à Edgard Le Bastard (1894), archives municipales de Rennes.
  • Montrouge, cimetière de Montrouge : La Pleureuse, statue en bronze ornant la tombe de l’artiste[4].
  • Rennes :
    • avenue de la Préfecture : Monument aux morts de 1870, ou Monument aux mobiles, inauguré le 12 août 1896 dans le boulevard de la Liberté à Rennes, il est déplacé en 2007 devant la préfecture d'Ille-et-Vilaine et de la Région Bretagne[5].
    • musée des beaux-arts :
      • Madeleine, Salon de 1886[6], statue en marbre représentant sainte Marie-Madeleine[7], plâtre exposé au Salon de 1882, mention honorable[8] ;
      • Tête de Le Bastard (1836-1892), 1895, bronze, vestige du Monument à Edgar Le Bastard détruit en 1943[9] ;
      • Buste de Lucien Lecombe, 1897, plâtre, Salon de 1898[10],[11] ;
      • Monument de la réunion de la Bretagne à la France, maquette pour un projet de monument destiné à l’hôtel de ville de Rennes[12].
    • place de la République : Monument à Edgard Le Bastard, 1895, statue en bronze du maire de Rennes entre 1880 et 1892, fondue par la fonderie Thiébaut Frères et inaugurée le 14 juillet 1895 devant l’entrée du palais du Commerce dont il est à l’origine. Le monument est ensuite déplacé place Hoche en 1931, puis en partie détruit sous le régime de Vichy dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux[13], seule la tête ayant échappé à la destruction est conservée au musée des beaux-arts de Rennes[9].
    • place du Champ-Jacquet : Monument à Jean Leperdit, 1892. La statue en bronze du maire de Rennes en 1794-1795 est présentée au Salon de 1892. Le monument est inauguré le 22 septembre 1892. La statue est envoyée à la fonte en 1941 dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux sous le régime de Vichy. Elle a été refondue en 1991 à partir du plâtre original et réinstallée le 14 décembre 1994[14].
  • Saint-Hilaire-le-Vouhis : Monument à Henri Adolphe Archereau, inauguré le 27 septembre 1896[15]. Envoyé à la fonte sous le régime de Vichy, il a été remplacé en 1956, par un buste en pierre[16].
  • Vitré, jardin du parc : Monument à Madame de Sévigné, 1911. En 1893, un comité se forme pour commémorer le bicentenaire de la mort de la célèbre épistolière avec le projet de lui élever un monument, mais la reconnaissance des Vitréens n’est pas unanime. Le projet n’est finalisé qu’en 1909 et est confié à Dolivet qui meurt en 1910 sans avoir pu le terminer. La statue est achevée par Hippolyte Lefèbvre à partir de la maquette originale. Le monument est inauguré le 8 octobre 1911, sous la présidence de Paul Deschanel[17],[18].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Auguste Rodin ne sachant pas lui-même tailler le marbre, a supervisé la réalisation de trois sculptures en marbre du Baiser, après en avoir réalisé une maquette en terre. La première, taillée par Jean Turcan, est exposée au musée Rodin de Paris ; la seconde, de Rigaud, se trouve à la Tate Gallery ; et la troisième, sculptée par Emmanuel Dolivet, est exposée à la Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague

Références[modifier | modifier le code]

  1. État-civil numérisé de la ville de Rennes[réf. incomplète].
  2. « Visionneuse - Archives de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le )
  3. L'Ouest-Éclair (Rennes), 22 février 1911 (en ligne).
  4. landrucimetieres.fr.
  5. loire1870.fr.
  6. Notice no AR031840, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Arcade, ministère français de la Culture
  7. « Madeleine », notice no 000SC024369, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. photo.rmn.fr.
  9. a et b Notice no 000SC024346, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  10. Notice no 000SC024368, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  11. wiki-rennes.fr.
  12. Notice no 000SC016849, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  13. Notice de l'œuvre sur le site e-monumen.net
  14. Notice de l'œuvre sur le site e-monumen.net.
  15. Notice de l'œuvre sur le site e-monumen.net
  16. tourisme-paysdechantonnay.fr.
  17. bude-orleans.org.
  18. flickr.com.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, Livre premier, Tome 12, 1886-1908.
  • L'Ouest-Éclair (Rennes), 29 novembre 1910 (en ligne).
  • Wiki Rennes Métropole.
  • « Emmanuel Dolivet », sur le site Wikiphidias, encyclopédie des sculpteurs français.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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