Edouard Van Esbroeck

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Edouard Van Esbroeck
Edouard Van Esbroeck en 1933.
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Londerzeel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
Leeuw-Saint-Pierre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Distinction

Edouard Van Esbroeck (né à Londerzeel le et mort à Leeuw-Saint-Pierre le ) est un peintre belge.Son champ pictural couvre la peinture d'histoire, de portraits, de scènes de genre et de sujets religieux.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et formation[modifier | modifier le code]

Edouard Van Esbroeck, né Egidius Eduardus, le à Londerzeel, dans le Brabant flamand, est le dernier des neuf enfants de Carolus Ludovicus Van Esbroeck, sabotier, et de Sophia Van Snick. Il est élève à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Le , à Bruxelles, Edouard Van Esbroeck épouse Jeanne Defooz[1].

Edouard Van Esbroeck remporte, en 1892, grâce à son œuvre Les dernières victimes du déluge, une mention honorable au Prix de Rome belge[2]. Le , il remporte, grâce à son tableau Consolateur des esclaves, le second prix en peinture au Concours Godecharle[3],[4]. Les bourses assorties aux prix reçus permettent à Van Esbroeck de voyager en Europe, où Ernest Wante, premier prix Godecharle, l'accompagne à Vienne, Munich et à Berlin, avant d'aborder les régions de l'Italie, où Van Esbroeck et son compagnon de voyage marquent une prédilection analogue pour les peintres primitifs italiens[5].

Carrière[modifier | modifier le code]

Des œuvres picturales de Edouard Van Esbroeck ornent dans l'église royale Sainte-Marie (Chemin de croix) et l'église Saint-Servais de Schaerbeek (La condamnation injuste, ainsi qu'à la maison communale de Londerzeel (Le Sculpteur). Edouard Van Esbroeck est citoyen d'honneur de cette commune, dont une rue est nommée en son honneur. Edouard Van Esbroeck participe à plusieurs salons triennaux belges, ainsi qu'à l'exposition périodique dans les salles de l'hôtel de ville de Valenciennes de 1905, où ses portraits, sans viser à l'originalité, ont d'honorables mérites de ressemblance et de talent[6],[7]. Progressivement, il se fait connaître pour ses paysages lumineux et ses scènes domestiques intimistes[8].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

Enchères[modifier | modifier le code]

Entre 1990 et 2020, plusieurs œuvres de Edouard Van Esbroeck sont vendues aux enchères[9],[8] :

  • La jeune Italienne (1890) ;
  • Au tribunal (1903) ;
  • Jeune femme gantée (1906) ;
  • Étudiant écrivant à un pupitre (vers 1910) ;
  • Visite des malades (1924) ;
  • Un couvent près d'une baie (1927) ;
  • Le tri du houblon dans un intérieur (1928) ;
  • Le potager ;
  • Le retour des pêcheurs de crevettes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Mariage Égide Edouard Van Esbroeck », sur openarchieven.nl, (consulté le ).
  2. Académie royale, Annuaire, vol. 60, Bruxelles, F.Hayez, , 606 p. (lire en ligne), p. 151-152.
  3. Académie, « Rapport », Bulletins de l'Académie royale de Belgique, vol. 67,‎ , p. 1088 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Rédaction, « Le prix Godecharle », L'Indépendance belge, no 319,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Dupont 2005, p. 482, 254.
  6. P.D., « L'exposition de Valenciennes », Le Journal des arts, vol. 27, no 68,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  7. P.L., « Van Esbroeck », Durendal : revue catholique et de littérature, vol. 12, no 1,‎ , p. 53-24 (lire en ligne, consulté le ).
  8. a et b « Van Esbroeck, Edouard », sur drouot.com/fr, (consulté le ).
  9. « Edouard (Egide) Van Esbroeck », sur artnet.com, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (nl) Pieter Pas, Het leven van Eduard van Esbroeck, Londerzeel, BBM, , 238 p..
  • Christine A. Dupont, Modèles italiens et traditions nationales: les artistes belges en Italie : 1830-1914, vol. 1, Belgisch Historisch Instituut te Rome, , 682 p. (ISBN 9789074461542), p. 452.

Liens externes[modifier | modifier le code]