Discussion utilisateur:90.24.195.146

Cantons des Pyrénées-Atlantiques

Bonjour,

J'ai annulé certaines de vos modifications concernant les cantons des Pyrénées-Atlantiques pour deux raisons. La première, et la plus importante, est que les informations fournies dans Wikipédia doivent être sourcées. La seconde découle de la première, dans au moins deux cas, les prénoms que vous avez modifiés sont fantaisistes (par exemple, il n'existe pas de Nicolas d'Arcangues, maire de cette commune). J'ai d'ailleurs considéré dans ce dernier cas que votre intervention s'assimilait à du vandalisme. Bien à vous.--Charlibertuée (d) 12 janvier 2015 à 06:36 (CET)

réponse

Cher Harrieta,

Vous m’appelez au respect des grands principes régissant les contributions à Wikipedia et je me reconnais bien volontiers pris en faute, dans la mesure où les compléments et précisions que j’avais apportés concernant les cantons des Pyrénées-Atlantiques n’étaient pas « sourcés ». Ils ne l’étaient pas moins, cependant, que la plupart des informations relatives aux conseillers généraux de ce département. Vous avez certainement observé que celles-ci sont assez systématiquement dépourvues de références et dans cette logique, ce ne sont pas seulement mes ajouts qu’il vous faudrait annuler, mais la quasi-totalité de l’historique des représentations cantonales des Pyrénées-Atlantiques. Par ailleurs, il ne suffit pas de citer des sources. Encore faut-il qu’elles soient fiables et soigneusement recoupées, ce qui n’est pas toujours le cas de celles tirées, par exemple, de Geneanet, qui ne sauraient remplacer la consultation de la presse, elle-même parfois sujette à l’erreur, ou de documents officiels. S’agissant des données fantaisistes dont vous dont vous m’attribuez la paternité, je vous trouve bien affirmatif. Ainsi, je friserais le « vandalisme » pour avoir osé inclure Nicolas d’Arcangues dans une liste qui est, je vous le rappelle, celle des conseillers généraux d’Ustaritz (et non celle des maires d’Arcangues). Mais alors, qui était donc ce Nicolas d’Arcangues, ancien capitaine d’artillerie, s’adressant en ces termes aux électeurs du canton d'Ustaritz dans le Mémorial des Pyrénées du vendredi 26 juillet 1895: « Chers Concitoyens, le dimanche 28 de ce mois, vous êtes appelés à nommer un conseiller général. Aux trois dernières élections, votre choix s'est porté sur Monsieur de Laborde-Noguez… Aujourd'hui Monsieur de Laborde-Noguez renonce à son mandat… Je viens solliciter vos suffrages… Mon nom vous est connu. Pendant cinquante ans, mon grand-père et mon oncle ont été vos élus… Après vingt ans passés dans l’armée au service de la France, je me retire au milieu de vous… les intérêts du canton d’Ustaritz, ce sera là l’œuvre unique de ma vie ». Nicolas d’Arcangues, petit-fils de Miguel-Louis d’Arcangues et neveu d’Alexis d’Arcangues, tous deux anciens conseillers généraux, fut élu conseiller général d’Ustaritz le 28 juillet 1895 avec 1322 voix sur 1361 votants. Il fut réélu le 21 juillet 1901 avec 856 voix contre 826 à Joseph Garat, alors conseiller municipal de Bayonne, puis à nouveau, cette fois sans concurrent, aux élections cantonales de 1907 et de 1913. Entre temps, il brigua sans succès le siège de député de la 1ère circonscription de Bayonne lors des élections législatives de 1910, n’arrivant qu’en troisième position derrière Joseph Garat, devenu maire de Bayonne en mai 1908, et Albert Le Barillier, maire d’Anglet. Nicolas d’Arcangues s’éteignit le 6 juin 1926. L’Express du Midi du 11 juin suivant consacra une nécrologie élogieuse à celui qui « pendant un quart de siècle, fit entendre à l’assemblée départementale la voix du patriotisme le plus absolu en catholique et royaliste convaincu ». Je conviens que je gagnerais à être plus bref dans la citation de mes sources. Aussi vous épargnerai-je celles dont je dispose sur Alexandre de Larralde-Diustéguy, né à Ciboure le 7 janvier 1820 et décédé le 2 juillet 1889 (et non son frère Albert, né le 5 août 1821), président du tribunal civil de Bayonne, beau-frère du maire de Bayonne Jules Labat, conseiller général de Saint-Jean-de-Luz jusqu’en 1871, comme le fut son père Louis-François sous la Monarchie de Juillet puis, de 1871 à 1911, son autre frère Henri. De même, il serait trop long d’évoquer Charles Minjonnet (et non Pierre, le colonel, maire de Baïgorry à la Libération), petit-neveu du maréchal Harispe, qui succéda à son oncle Jean-Charles Harispe comme conseiller général de Saint-Etienne-de-Baïgorry en juillet 1895 jusqu’à son décès en août 1910, d’évoquer également son cousin Alphonse Dutey, conseiller général de Saint-Jean-Pied-de-Port de 1873 à 1891, ou encore le docteur Amédée Larre, maire d’Irissarry (et non son parfait homonyme propriétaire à Mauléon), conseiller général d’Iholdy de 1919 jusqu’à son décès en mai 1934. Pour revenir à une période plus contemporaine, je m’étonne de voir figurer, dans la liste des conseillers généraux d’Ustaritz, un « Alexandre » Cami, alors que la personnalité de Charles Cami, élu conseiller général en 1964 dans une élection très serrée face à Bernard Dassance, oh combien illustre uztaritzar, est encore présente dans bien des mémoires, ne serait-ce qu’en raison de son rôle dans la création du lac de Saint-Pée, dont il devint maire dès 1953 et où une rue porte son nom. Bref, la base de données des conseillers généraux des Pyrénées-Atlantiques demeure perfectible, et je m’étais simplement efforcé d’y apporter quelques précisions ou rectifications au moyen de connaissances sur l’histoire politique du Pays-Basque, et surtout du Béarn, dont j’ai certes omis de mentionner toutes les origines, pour autant qu’il eût été réellement souhaitable de déséquilibrer les articles par une accumulation de références. Je vous remercie d’avoir bien voulu lire ma réponse, en espérant que vous n’y verrez pas l’œuvre d’un vandale, et vous souhaite beaucoup de courage dans la poursuite de votre inlassable contribution à cette encyclopédie.

Bien à vous. --90.24.195.146 (discuter) 13 janvier 2015 à 22:36 (CET)

Bonjour

Je vous remercie d'avoir pris le temps de répondre à mon précédent message.

Je vous invite à relire la recommandation relative aux sources, pour bien distinguer les différences entre les différents niveaux de sources (primaire, secondaire). Je sais qu'il est souvent fastidieux et impactant pour l'article de rédiger les sources, mais ça s'avère nécessaire si on veut faire de Wikipédia une encyclopédie sérieuse et fiable. La rédaction des notes et des références est un outil qu'il faut utiliser, à mon avis, pour éviter confusion et polémique. Vous pouvez en trouver quelques exemples dans des articles tels que Azay-sur-Indre ou Ustaritz.

En ce qui concerne le canton d'Ustaritz, puisqu'il semble que vous ayez raison pour Nicolas d'Arcangues, il convenait de modifier la qualité de l'élu, qui ne peut avoir été maire d'Arcangues (à moins, là encore, que je me trompe).

Bien à vous--Harrieta (d) 14 janvier 2015 à 03:29 (CET)