Discussion:Versification française

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J'ôte cette remarque de l'article, car elle n'est pas pertinente : il faudrait dire pourquoi, et donner des références. "(Parler de "pied", par analogie avec le latin, est officiellement banni depuis 1961...)." Palpalpalpal (d) 13 février 2009 à 19:52 (CET)[répondre]

Schröpferschwarm[modifier le code]

Je vais supprimer l'exemple de "Schröpferschwarm", qui relève de la digression et est fallacieux (si la prononciation de ce mot est difficle, c'est parce que son écriture est complexe et qu'il relève, simplement, d'un système phonétique différent). D'ailleurs il ne contient que neuf consonnes, pas treize (on parle de prononciation, pas d'écriture : "sch" n'est qu'une seule consonne). Malheureusement je n'ai pas l'ouvrage cité, donc je ne peux pas le consulter pour enrichir mon avis ; aussi j'attends de voir s'il y a des objections raisonnables à la suppression. On trouve en français de nombreuses suites de trois consonnes (au sein des mots, et encore plus à la jonction des mots, notamment dans la prononciation relâchée qui élide abondamment : "distrait", "martre", "douze francs", "une claque", "que je vais", "que je tiens"; etc.). Si on tient à l'argument, un meilleur exemple serait bienvenu (dans "Schröpferschwarm", seul "schw" me semble difficile pour un locuteur français). Palpalpalpal (d) 24 février 2011 à 11:54 (CET)[répondre]

Bonjour. En accord avec cette opinion, et donc ok pour la suppression (même un an et quelques après), entre autres parce que, pour les francophones, une difficulté de l'allemand réside plutôt dans les prononciations "ch" / "sch" (Kirche / Kirsche) (Ou, si l'on tient à un exemple "difficile", autant prendre "Eichhörnchen"). Par ailleurs, plusieurs autres jugements subjectifs pourraient être enlevés pour que l'article se concentre sur les règles (et qu'ensuite chacun suive son inspiration, pour le meilleur comme pour le pire :-)).
--Damyenj (d) 23 octobre 2012 à 16:32 (CEST)[répondre]

Fouet : synérèse ou diérèse ?[modifier le code]

L'article dit ceci : « Certains sons uniques en prose sont dédoublés dans l'élocution versifiée : (...) 'fouet' devient 'fou·et' »
Pourtant, dans ce vers de Recueillement :
« Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci »,
Baudelaire fait la synérèse. Même chose dans Le crapaud, de Victor Hugo : « L'âne songeait, passif, sous le fouet, sous la trique ».
Y a-t-il beaucoup d'exemples de diérèse dans « fouet » ? Marvoir (discuter) 29 juin 2015 à 12:25 (CEST)[répondre]

Notification Marvoir : Il semblerait que jusqu'à Racine et Molière approximativement fouet soit en diérèse. La synérèse vient ensuite. C'est donc a priori la synérèse l'usage actuel en poésie.
Histoire du vers français - Tome VI - Georges Lote - Chapitre III. La diérèse et la synérèse des diphtongues.
Patrick.Delbecq (discuter) 29 juin 2015 à 13:32 (CEST)[répondre]
Notification Patrick.Delbecq :D'après la source que vous indiquez, je dirais qu'à l'époque classique déjà, on fait la synérèse : "Fou-et conserve encore sa diérèse chez Marot, Ronsard et Jean de la Taille ; mais d'autres poètes disent fouet, qui s'impose à l'époque classique ; on le trouve en effet chez Molière et chez Racine ; une fois pourtant Boileau a repris l'ancienne scansion." Je n'oserais plus parler de "l'usage actuel en poésie", vu que même les poètes qui écrivent encore en vers le font souvent dans une prosodie très relâchée... Ceci dit, le lien que vous indiquez ne mériterait-il pas d'être ajouté à l'article ? Il me semble qu'il n'y figure pas. Et en tout cas, le passage sur la diérèse dans "fouet" devrait être supprimé. Marvoir (discuter) 29 juin 2015 à 14:56 (CEST)[répondre]
C'est une bonne idée. Patrick.Delbecq (discuter) 29 juin 2015 à 15:13 (CEST)[répondre]

L'article dit : "L'hiatus ne posait aucun problème au Moyen Âge, puis Nicolas Boileau condamna fermement tout hiatus externe, notamment dans son œuvre L'Art poétique." Il semble que la proscription de l'hiatus remonte à Malherbe (même s'il s'en est permis quelques-uns, même dans sa vieillesse). Il l'appelait "entre-bâillement". On trouve facilement des sources par une recherche Google sur "Malherbe" et "hiatus" ou "entre-bâillement". Marvoir (discuter) 5 septembre 2015 à 19:12 (CEST)[répondre]

Section « Subjectivité poétique »[modifier le code]

Il me semble que la section « Subjectivité poétique » est un travail inédit qui, d'ailleurs, travail inédit ou pas, est déplacé dans un article sur la versification. Marvoir (discuter) 14 février 2017 à 10:36 (CET)[répondre]

« Prient » à la rime[modifier le code]

L'article dit ceci : « Pour les verbes au subjonctif, lorsque la terminaison -ent est placée après une voyelle, la rime est considérée comme féminine si la terminaison est prononcée de la même manière au pluriel et au singulier : qu’ils prient et qu’il prie. » Faut-il vraiment que le verbe soit au subjonctif ? Voici des vers de Victor Hugo qu'on trouve sur Internet :

Songez-vous qu’il est là sous le givre et la neige,
Ce père sans travail que la famine assiège ?
Et qu’il se dit tout bas : « Pour un seul, que de biens !
À son large festin que d’amis se récrient !
Ce riche est bien heureux, ses enfants lui sourient.
Rien que dans leurs jouets, que de pain pour les miens ! »
(Pour les pauvres, dans Les Feuilles d'autome.)

Vu le voisinage avec une rime certainement masculine (biens/miens), il me semble clair que Hugo considérait la rime "récrient" comme féminine. Or "récrient" est à l'indicatif et le verbe "récrier" a la même conjugaison que "prier". Marvoir (discuter) 10 mars 2019 à 12:27 (CET)[répondre]