Discussion:Vaudès

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Aucune source n'indique que Valdès (ou Vaudès) ait été un marchand (lire à ce sujet l'article de Michel Rubellin dans "Inventer l'hérésie ?"). — Le message qui précède, non signé, a été déposé par 78.251.168.79 (discuter), le 7 décembre 2011 à 23:50‎ Nonopoly (d) 8 décembre 2011 à 08:14 (CET)[répondre]

Eh bien si, il existe des sources secondaires. Dans l'ouvrage de références Histoire de Lyon (ISBN 978-2-84147-190-4) (2007) :
* p. 180 : Aucune activité conséquente liée au grand commerce n'est perceptible à Lyon à ce moment, et on verre que, vers 1170, le « marchand » Valdès ne tirait peut-être pas l'essentiel de sa fortune de la marchandise.
* p. 185 : Valdès (ou Vaudès ou Valdo), ce « marchand » lyonnais de la fin du XIIe siècle (...)
* Certes, la première mention de son prénom Pierre date de 1368. En page 189, on trouve mention de sa qualité de marchand, certes avec précaution : (...) le prénom (...) n'est mentionné pour la première fois que dans un document de 1368. De même, c'est une tradition tout aussi tardive qui en fait un marchand de drap habitant l'actuelle rue de la Poulaillerie. (...)
J'ignore sur quelle « tradition tout aussi tardive » les auteurs de cet ouvrage s'appuient, mais il ne fait pas de doute qu'elle existe. Reste à la trouver. Nonopoly (d) 8 décembre 2011 à 08:14 (CET)[répondre]

Contradiction?[modifier le code]

"Par souci de précision, il est préférable d'appeler ce personnage Vaudès, sans son prénom"

Ligne suivante : "Pierre Valdo, peut-être né à"…

Il faudrait choisir!

Gautier Map[modifier le code]

Dans la section références l'oeuvre de Map "De nugis curialium" est mal traduite. Je ne sais pas comment modifier les références je laisse donc ce message.

intérêt de Benjamin Eby[modifier le code]

Bonjour.

Notification HuguesArnaud : Je me demande l'intérêt de ce long texte de Benjamin Eby. Pour construire un article biographique de ce type, il faut exploiter des sources de qualité, c'est à dire des historiens récents de bonne renommée. Là, ce long texte se contente de reprendre la biographie établie plus haut issue d'un texte d'un religieux du XIXe. Cette section n'a donc aucun intérêt pour cet article. Le lecteur n'apprend rien de plus ou de mieux avec ça. Cordialement. Cedalyon (discuter) 8 octobre 2018 à 11:08 (CEST)[répondre]


déplacement en attendant une discussion[modifier le code]

Voici ce qu'un dirigeant mennonite canadien, Benjamin Eby[1], rapportait en 1841 au sujet de Vaudès, en citant le Martyrs Mirror:

Vers l’année 1160, plusieurs citoyens principaux ont été assemblés à Lyon en France, en discutant de nombreux sujets différents. Il arriva que l’un d’eux tomba soudainement sur terre et mourut sous leurs yeux.

À ce terrible événement et exemple de la mortalité de l’homme, l’un d’eux nommé Pierre Vaudès (Valdo), un très riche marchand, avait peur. Il l’a pris à cœur et a décidé (conduit par le Saint-Esprit) de se repentir et de pratiquer à vivre avec zèle dans la crainte de Dieu. Il commença à réprimander sa famille et d’autres qui venaient à lui, pour orienter leurs voies vers la vraie piété.

Comme il avait fait beaucoup de bien pour les pauvres depuis quelque temps, les gens se rassemblaient autour de lui de plus en plus. C’est pourquoi il commença à leur présenter l’Écriture Sainte et à l’exposer et à l’expliquer en langue française.

Il adhéra strictement aux enseignements du Christ et des apôtres et chercha à imiter les mœurs et les coutumes des premiers chrétiens. Sa confession de foi correspondait à celle des baptistes. Il se déclarait être pour le baptême des adultes et considérait comme interdit les serments et la participation à la guerre.

Ses disciples étaient appelés vaudois, albigeois, les pauvres de Lyon, etc., et reçurent plus tard divers autres noms, selon le pays où ils vivaient et les prédicateurs qu’ils avaient.

L’enseignement de Vaudès (Valdo) a trouvé beaucoup de faveur en France et en Italie. Cependant, sa diffusion était opposée à des mesures sévères. Beaucoup de Vaudois ont donc été interdits de citoyenneté et beaucoup ont souffert le martyre. Beaucoup ont fui en grands groupes vers différents pays. Leur départ de Lyon, leurs voyages dans des pays et des villes étranges, leurs souffrances innocentes et patientes, leur persévérance jusqu’à la mort, et tout cela sans résistance, vengeance ou autodéfense, prouvèrent amplement quelle foi ils avaient et par quel esprit ils étaient conduits.

Sebastian Frank répertorie les Vaudois en trois groupes:

  1. Ceux qui ont acquis leur nom de Pierre Vaudès (Valdo) et suivi ses enseignements, dit-il, se conforment en tout avec les anabaptistes car ils ne baptisent pas d’enfants, de plus ils ne prêtent aucun serment et croient en effet que cela est inconvenant pour les chrétiens. Ils ne tolèrent aucun mendiant entre eux, mais ils se donnent mutuellement et s’entraident fraternellement et mènent une vie très chrétienne et sans tache, etc. Ce sont les vrais vaudois, qui ont confirmé le nom avec des actes, dans la foi aussi. comme dans le mode de vie, de sorte qu’ils sont de vrais chrétiens et doivent être le sujet de notre description.
  2. La deuxième partie sont ceux qui se sont écartés des enseignements de leur fondateur et ont accepté d’autres doctrines, tout en conservant le nom de vaudois.
  3. Un tiers était injustement appelé vaudois, ou albigeois, pour la seule raison qu’ils toléraient et protégeaient certains d’entre eux qui vivaient parmi eux.

Thieleman Janszoon von Braght raconte que Jacob Mehring avait noté dans ses écrits avec quels noms les chrétiens non-résistants étaient appelés. Il écrit: "Parmi nous les Allemands, on les appelle avec mépris les anabaptistes. Aux Pays-Bas, cependant, ils sont appelés Mennonites, après Simon Menno, l’un de leurs prédicateurs les plus éminents, etc. Cependant, leur vrai et véritable nom est, et à juste titre, chrétiens ou baptiseurs dans la voie du Christ, parce qu’ils, selon le commandement du Christ et l’ordonnance de ne baptiser nul autre que ceux qui reconnaissent le Christ dans son saint Évangile et croient en lui et en une telle foi, qu’ils se laissent baptiser proprement au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit."[2]

Thieleman. J. von Braght dans le Martyrs Mirror, page 275, partie 1

Valdo anabaptiste = anachronisme[modifier le code]

Valdo n'a pas été un anabaptiste, puisque cette église n'existait pas. Je supprime cet anachronisme. Cedalyon (discuter) 8 octobre 2018 à 11:13 (CEST)[répondre]

  1. « Benjamin Eby - origine et doctrine des mennonites »
  2. (en) Thieleman Janszoon van Braght, Martyrs Mirror, imprimé en 1938, à Scottdale, Pennsylvanie, , page 278, col.l,